nouveau cours en travaux |
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Thèmes : La Terre, la vie et
l'évolution du vivant |
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retour plan du cours, accueil, panorama |
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Ce chapitre est extrêmemnt hétérogène. Je n'ai pas cherché de fil directeur mais la progression ordonnée mémorisable. |
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Plan |
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1 - Philosophie : la nature du vivant |
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Le programme nous demande de parler de «
la nature du vivant ». Cette question est une
question de philosophie. |
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Le mot nature (physis en grec, natura en latin), a de nombreux sens en philosophie, mais tous cherchent à expliquer l'origine d'une chose (physis en grec peut aussi signifier la naissance, comme natura en latin qui vient de natum = qui est né). D'où vient le vivant ? |
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Le mot philosophie vient du grec (philo = aimer et sophia = sage), même si le mot n'a été employé habituellemnt en français qu'à partir du XIIIème siècle et emprunté au latin classique (philosophus) qui l'avait lui-même construit à partir des racines grecques.
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Histoire
de la notion de vie |
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«Le problème de la spécificité de l'être vivant n'est donc pas encore réglé par la biologie moderne. Il est seulement occulté; soit qu'on nie illicitement cette spécificité (ou, ce qui revient au même, qu'on l'assimile à la possession de certains caractères physico-chimiques), soit qu'on la fasse émerger, soit qu'on admette plusieurs niveaux de pertinence. La question reste ouverte: y a-t-il une spécificité de l'être vivant qui ne soit pas un caractère physico-chimique, ni cependant une force vitale plus ou moins surnaturelle? [...] La biochimie répond par la négative à cette question. [...] Cette négation de la spécificité du vivant se veut matérialiste; en fait elle confond matérialisme épistémologique et science de la matière. » |
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« Aujourd'hui, on a l'impression que ce que vise la biologie n'est pas tant l'étude de la vie (ou des êtres vivants en ce qu'ils ont de spécifique relativement aux objets inanimés) que sa pure et simple négation, le nivellement et l'unification de l'univers par la physico-chimie. Comme si, pour unifier, il valait mieux nier les solutions de continuité que les comprendre. Qu'on ne se méprenne pas; nous ne méconnaissons pas l'intérêt de la biochimie; ce que nous critiquons, c'est cette singulière perversion de la biologie qui consiste à lui donner pour fin la négation de son objet et, par conséquent, d'elle-même en tant que science autonome. Un réductionnisme suicidaire qui n'est pas tant imposé par les résultats de la biochimie que par la médiocre "philosophie spontanée" de maints biochimistes. Une telle situation est difficilement compréhensible si l'on se réfère à ce que nous avons présenté dans les différents chapitres de cet ouvrage, et notamment dans celui consacré à Lamarck. C'est en effet chez cet auteur qu'on trouve, pour la première fois, une conception de la vie qui reconnaît son originalité comparativement à l'inanimé sans pour autant la faire déroger aux lois de la physique.» «On aurait pu s'attendre à ce qu'une biologie, se voulant scientifique, expérimentale et matérialiste, s'attache à développer cette conception, qui avait tout naturellement sa place dans son projet. L'histoire (?) ne l'a pas voulu ainsi, pour des raisons diverses (scientifiques: le traitement du temps y était trop complexe pour l'époque; idéologiques : Lamarck était trop lié aux Lumières et à la Révolution pour plaire au XIXe siècle; assez troubles: le comportement de Darwin et des darwiniens à l'égard de Lamarck ne fait honneur ni à leur intelligence ni à leur honnêteté intellectuelle). La biologie, depuis un siècle, s'est faite amnésique; elle a voulu oublier son histoire; à l'en croire, rien n'aurait existé avant Cl. Bernard et Darwin; et encore, car même les thèses de ceux-ci, et celles qui ont immédiatement suivi, ont été fâcheusement réécrites. Les raisons en sont assez claires: la biologie moderne s'est voulue la descendante de l'animal-machine cartésien, faussement compris comme une physiologie mécaniste. La théorie de l'animal machine, qu'on la décline en termes de machine hydraulique ou de machine chimique, est une théorie incohérente, faite d'un mélange de galénisme et de mécanisme (chez Descartes, elle n'intervenait qu'à titre de physiologie provisoire). Cette incohérence est flagrante chez Cl. Bernard; sa conception sera réécrite de manière à n'éclairer que l'aspect mécaniste de l'animal-machine, en laissant dans l'ombre l'aspect galénique. L'incohérence est moins évidente chez Darwin, du fait de la "mollesse" de sa thèse; ce sera cette mollesse même qui sera utilisée pour absorber l'aspect galénique de l'animal-machine (l'origine de la machine expliquée par la sélection naturelle, et le germe vitaliste de Cl. Bernard remplacé par un génome).» |
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La vie est un mystère. La vie repose sur 3 grandes fonctions ou caractéristiques ou propriétés : se nourrir (échanges de matière et d'énergie- fonction de nutrition), être en relation avec les autres (fonction de relation, aspect social de la vie, échange d'information) et se reproduire (fonction de reproduction de l'espèce). |
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2 - Biochimie: la matière du vivant |
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La biochimie est l'étude des êtres vivants (du grec bio = vie) par les outils (théoriques et pratiques) de la chimie. |
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Utilisation du logiciel de simualisation Jmol |
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TP - La matière vivante |
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Résumé des TP-TD
* métabolisme
= ensemble des réactions chimiques de
l'organisme |
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L'étude de la chimie du vivant est la biochimie (la biologie va donc s'appuyer sur des connaissances de chimie: classification périodique, atomes, molécules, liaisons) Composition chimique d'une cellule d'un être vivant : de l'eau (environ 70%), des éléments minéraux (1%) et des substances organiques. Elles contiennent du C (C = atome de carbone) et sont fabriquées par les organismes; à part le gaz CO2 et quelques autres rares molécules carbonées (avec du carbone), ce sont des CHONPS (composés de ces 6 éléments C : carbone, H : hydrogène, O : oxygène, N : azote; P : phosphore; S : soufre).... glucides, lipides, protides et acides nucléiques...). Une classification des substances organiques : - de petites molécules (métabolites*) : des alcools, des acides, des sucres simples [exemple : le glucose C6H12O6 - tous les sucres simples ou oses ont entre 3 et 6 C avec des groupes alcool (-OH) sur chaque carbone sauf sur le dernier ou l'avant dernier carbone qui porte un =O], de l'acide phosphorique (H3PO4), de l'ATP (adénosine triphosphate (= adénine + ribose+3 PO43-), un nucléotide qui entre donc aussi dans la composition des acides nucléiques)... - des polymères (grosses molécules = macromolécules composées de sous-unités identiques appelées monomères) que l'on classe en 3 groupes: + les protéines (les plus abondantes : 15% de la cellule procaryote (bactérie)18% de la cellule eucaryote); ce sont des polymères d'acides aminés (noté a.a. ; chaque acide aminé possède un groupe amine : -NH2 et un groupe acide -COOH); le terme général pour les polymères d'a.a. est peptide ; le terme protéine devrait être réservé aux peptides qui pèsent plus de 10.000 daltons (un dalton est la masse d'un atome d'H). - les lipides (2% de la masse des cellules procaryotes et 5% de celle des cellules eucaryotes) sont soit des acides gras (groupe acide carboxylique -COOH et longue chaîne de -CH2-) soit des graisses qui comportent aussi des alcools (-OH). Ils sont insolubles dans l'eau et possèdent un pôle hydrophobe (qui repousse l'eau). Les phospholipides (2 acide gras + alcool +groupe phosphate + ...) composent notamment toutes les membranes de la cellule, dont la membrane plasmique qui borde la cellule. |
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3 - Biologie cellulaire: la cellule, plus petite unité du vivant |
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3.1 - La théorie cellulaire |
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Une cellule est l'unité de structure et de fonction du vivant. La cellule est le moyen commode qu'ont trouvé les scientifiques pour décrire la plus petite partie vivante d'un organisme. |
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Les organismes les plus simples sont unicellulaires
(bactéries, protistes...). |
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La théorie cellulaire comporte
deux affirmations: |
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3.2 - Ultrastructures des cellules procaryotes et eucaryotes |
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La structure désigne l'organisation visible à l'œil nu ou au microscope optique (MO). L'ultrastructure désigne l'organisation visible uniquement au microscope électronique (ME).
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PROCARYOTES La structure de la cellule procaryote se réduit à sa forme (bâtonnet (bacilles), sphère (coques), filament...) étant donné sa petite taille. |
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Vocabulaire de seconde pour décrire l'ultrastructure
de la cellule procaryote: (*les
éléments entre parenthéses ne sont pas
présents dans toutes les cellules) |
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Pour
aller plus loin (en vue d'une 1èreS)
TP - Observation de cellules procaryotes et eucaryotes: bactéries du yaourt et Euglènes |
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EUCARYOTES Vocabulaire de seconde pour décrire la
structure
de la cellule eucaryote:(*les
éléments entre parenthéses ne sont pas
présents dans toutes les cellules) |
Vocabulaire de seconde pour décrire l'ultrastructure
de la cellule eucaryote:(*les
éléments entre parenthéses ne sont pas
présents dans toutes les cellules) |
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Remarque: ici la cuticule assez épaisse et visible au MO recouvre la membrane plasmique qui elle n'est pas visible au MO (8 nm d'épiasseur, voir TP)
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TD - Fiche : comparaison MO-ME Les données de la fiche de TP-TD sont classiques, mais il est clair qu'il existe des avancées techniques extraordinaires, qui ne sont pas toujours répercutées dans l'enseignement. Je place ici quelques données. |
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Notre connaissance de la cellule est FAUSSÉE par les clichés obtenus par la technique du MET avec inclusion dans la résine. Certains auteurs ont développé des techniques sans inclusion et sans produit de contraste qui permettent de voir ce qu'il ne convient plus d'appeler l'hyaloplasme*, mais bien la cytomatrice (cytomatrix). De même, la membrane plasmique ne doit pas être considérée seule, mais bien comme une petite partie d'une lamina - entourant la cellule - qui est essentiellement protéique et glycoprotéique. (L'idée d'une cellule au cytoplasme liquide dans un sac constitué d'une membrane est TOTALEMENT FAUSSE, voir Au-delà de la cellule).
* mon correcteur orthographique et grammatical Antidote persiste à me faire corriger l'élision avant hyaloplasme puisque c'est un h muet qui commence le mot.... mais l'habitude est dure à acquérir. |
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Pour des données sur la structure de la matrice cytoplasmique (ou cytomatrix en anglais) voir la traduction d'un article de K.R. Porter de 1984 disponible ici ; The Cytomatrix: A Short History of his Study, K.R. Porter, 1984, The Journal of the Cell Biology, vol 99, n°1 Des résultats fondamentaux sur le
cytosquelette (au sens large) de la cellule sont aussi
disponibles dans l'article Sheldon Penman
: Repenser la structure de la cellule. Revue
de 1995
dont une traduction est
disponible ici.(Rethinking
cell structure, Review, Sheldon Penman, 1995, Proc.
Natl. Acad. Sci. USA, Vol. 92, pp. 5251-5257, June 1995) |
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Début 2011 a été
publié dans Science un article (Berning,
et al. Science 335 (6068))
décrivant les résultats obtenus à partir
de la technique de la STED
(Stimulated Emission Depletion)
permettant l'acquisition d'une image OPTIQUE (en fluorescence)
avec une résolution pouvant atteindre 0,1 nm, soit bien
moins que les 250 nm habituellement considérés
comme la limite physique de l'observation d'objets à la
lumière (voir TP9). |
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3.3 - Il existe deux types trophiques : se nourrir seul (autotrophie) ou se nourrir des autres (allotrophie ou hétérotrophie) |
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TP - Les besoins nutritifs des levures, unicellulaires allotrophes TP - Les besoins nutritifs des euglènes, unicellulaire mobiles TP - les échanges gazeux d'un autotrophe avec son milieu |
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Étant donné l'origine du néologisme "allotrophe" (merci à une élève de seconde de 2005 du lycée Brizeux) je n'hésiterai pas, en ces lieux, à utiliser ce mot à la place d'hétérotrophe qui signifie plutôt, étymologiquement, "qui se nourrit différemment" |
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Dans l'ancienne classification en 5 grands royaumes
du vivant (regnum (en latin) traduit
de façon erronée en règne), le
type trophique était un critère pertinent, alors
qu'il ne l'est plus dans la classification en 3 domaines. Il faut donc aller plus loin dans la
nouvelle classification phylogénétique pour
retrouver ce critère. Dans le second tableau
présentant de façon très
simplifiée quelques groupes de la classification
phylogénétique, on retrouve donc un groupe "Plantes"
très élargi qui contient non seulement les
plantes à fleurs et sans fleurs, mais aussi les algues
vertes et rouges, les mousses et fougères.... |
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3.4 - Le métabolisme comprend l'ensemble des réactions chimiques de l'organisme |
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Remarque : |
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L'ADN, les ARN et les protéines constituent l'information génétique qui est une information pour des molécules (les protéines) : l'ADN sert UNIQUEMENT à fabriquer des ARN qui servent à leur tour - souvent - à fabriquer des protéines. Tous les autres rôles de l'ADN sont imaginés dans la théorie de l'information génétique. Cette théorie n'est plus vraiment acceptée par les biologistes moléculaires. |
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Les réactions chimiques qui ont lieu
dans les cellules permettent le transfert de deux types
d'énergie: |
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En plus de chaleur, qui accompagne toute réaction chimique, cette réaction fournit de l'énergie à la cellule (sous forme de molécules chargées en énergie que la cellule peut ensuite utiliser dans d'autres réactions qui demandent de l'énergie : c'est le principe des réactions couplées : une réaction fournit de l'énergie (réaction exothermique ou exergonique) et une réaction en récupère (réaction endothermique ou endergonique) :
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3.4.1 - La photosynthèse a lieu dans les chloroplastes des cellules eucaryotes ou dans le cytoplasme des bactéries photosynthétiques |
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Grâce à l'énergie lumineuse l'eau est oxydée et produit du dioxygène; c'est la photolyse (ou photooxydation) de l'eau. Ces réactions apportent pas mal d'énergie à la cellule. |
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C'est une oxydation parce que la
réaction fournit des e-
(électrons) et des H+ (protons).
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L'énergie récupérée pendant la phase lumineuse va maintenant servir à synthétiser de la matière organique |
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Dans les cellules c'est le dioxyde de carbone (CO2) qui va être réduit en glucose (C6H12O6 ). Comme le dioxyde de carbone accepte des électrons (et des protons), c'est une réduction. Cette phase peut aussi bien se passer à la lumière qu'à l'obscurité (elle ne nécessite pas la lumière). |
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BILAN Lors de la photosynthèse, la cellule a donc synthétisé du glucose grâce à la lumière. Mais (presque) toute
l'énergie produite (à la lumière) a
été utilisée. |
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Lorsque l'on a deux types de réactions couplées: oxydation (de l'eau en dioxygène) et réduction (du dioxyde de carbone en glucose) on appelle cette réaction double une oxydoréduction. Dans la nature, toutes les oxydations sont couplées à des réductions.
Remarque: il est clair que de très nombreuses réactions chimiques ont lieu lors de ces phénomènes, le bilan ne correspond à aucune réaction réelle. |
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3.4.2 - La respiration a lieu dans le cytoplasme des cellules procaryotes et eucaryotes, mais se continue dans les mitochondries des cellules eucaryotes |
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Dans le cytoplasme puis les mitochondries des cellules eucaryotes, le glucose (C6H12O6 ) est oxydé en dioxyde de carbone (CO2) lors d'une oxydation puisqu'elle fournit des électrons (et des protons). Au cours des nombreuses réactions (qui composent cette phase) une grande quantité d'énergie est récupérée. |
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Dans les mitochondries des cellules eucaryotes le dioxygène est réduit en eau : cette eau est appelée "eau métabolique". |
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BILAN Lors de la respiration, le glucose est consommé et produit du dioxyde de carbone, grâce au dioxygène qui est oxydé en eau. Mais on remarquera que les deux
parties de cette respiration fournissent de l'énergie
et que la lumière bien sûr n'intervient pas. |
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Comme pour la photosynthèse, on a deux types de réactions couplées: oxydation (du glucose en dioxygène) et réduction (du dioxygène en eau) : c'est une oxydoréduction. L'équation bilan de la respiration cellulaire peut donc s'écrire :
Remarque: il est clair que de très nombreuses réactions chimiques ont lieu lors de ces phénomènes, le bilan ne correspond à aucune réaction réelle. |
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Remarque introductive au chapitre suivant : |
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Il existe de très nombreuses variantes au métabolisme. Un des mécanismes qui permet par exemple à un muscle de récupérer un peu d'énergie en absence de dioxygène, est la fermentation lactique. Le glucose est réduit en acide pyruvique qui est à son tour oxydé en acide lactique. Le bilan énergétique de cette oxydoréduction est très faible. La fermentation alcoolique, réalisée par les levures de bière (Saccharomyces cerevisiae) et qui transforme le glucose en éthanol, ne fournit pas davantage d'énergie, mais libère aussi du dioxyde de carbone qui permet à la pâte de lever ou au vin en formation ou à la bière de mousser. |
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Bien plus que de la chimie, la
nutrition est un mouvement du vivant |
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La nutrition vue ainsi est donc bien un
échange de matière (glucose, dioxygène,
dioxyde de carbone, eau) et d'énergie (énergie
chimique contenue dans les nutriments, énergie chimique
stockée dans les molécules riches en
énergie dans la cellule). |