Page annexe: Introduction
(les mots de la vie,
l'étude de la vie,
rappels et
reformulation des acquis du
collège)
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Plan |
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1. La cellule, unité du vivant |
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Un être vivant c'est une forme vivante. |
Un être vivant c'est d'abord une
forme, perçue habituellement par le sens le plus
développé chez l'homme: la vision. Cette forme
peut être décrite
géométriquement. La
géométrie est une branche des
mathématiques qui étudie les formes dans
l'espace; c'est-à-dire qu'elle s'intéresse
à l'espace de tout un chacun (à trois
dimensions) mais sans s'intéresser au temps qui forme
la quatrième dimension de notre espace de vie. Il
faut donc, en plus de la géométrie une
cinématique qui est la science des corps en
mouvement (des corps qui changent de coordonnées dans
l'espace au cours du temps). Enfin, comme les formes se
déforment avec le temps, il faut une dynamique
qui décrive ces transformations au cours du temps.
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Remarque: la notion de forme, notamment en biologie, a été particulièrement développée par un mathématicien académicien, René Thom, récemment décédé. Ses outils qui continuent d'être développés en France pourraient s'avérer être essentiels. Voir un aperçu dans une page annexe. |
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(cette affirmation recouvre
plus ou moins la théorie
cellulaire; |
Les biologistes ont l'habitude de
décrire les formes en termes de structures et
les dynamiques et mouvements en termes de fonctions.
Mais ces termes recouvrent des notions qui n'ont
cessé de s'appauvrir au fil des siècles (et
qui ne parlent plus aux élèves) au point qu'il
apparaît urgent de les définir le plus
précisément possible avec l'outil intellectuel
le plus performant et universel qui soit (neutre
éthiquement de plus): les mathématiques.
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Une analogie : la cellule est l'unité de structure du vivant .... comme le "cube" de béton est celui des ces bâtiments. |
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Une analogie entre les fonctions du
vivant |
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Parfois il est préférable d'utiliser le terme de forme au sens courant de volume dans l'espace usuel à 3 dimensions plutôt que de structure mais dans ce cas il est clair que c'est une forme statique (sans le temps) que l'on s'efforce de décrire. |
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1.1.1 - Les formes vivantes les plus simples sont les unicellulaires mais elles vivent rarement isolées |
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1.1.1.1 - Les plus petites formes
vivantes sont des bactéries, unicellulaires
procaryotes, qui forment des groupes d'un grand nombre
d'individus
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Un schéma simplifié de l'ultrastructure* d'un unicellulaire procaryote |
* l'ultrastructure est
la structure visible au microscope électronique
(MET); il est important de savoir que les structures mises
en évidence ici sont dues à la coloration au
tétroxyde d'osmium et sont vues sur un organisme mort
(voir TP1 et par exemple le film CNRS sur le site
CanalU
à ouvrir dans RealPlayer: http://media.
cines.fr:80/ ramgen/3517/ real/ canalu/science/ 178009/
178009-0.rm) : ce ne sont pas des
formes que l'on peut voir à l'il nu ni au
microscope optique.
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1.1.1.2 - Les unicellulaires
eucaryotes restent de taille modeste (micro-organismes) mais
peuvent former de colonies de grande taille (quelques
dizaines de centimètres)
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* l'ultrastructure est la structure visible au microscope électronique (MET); il est important de savoir que les structures mises en évidence ici sont dues à la coloration au tétroxyde d'osmium et sont vues sur un organisme mort (voir TP et par exemple le film CNRS sur le site CanalU à ouvrir dans RealPlayer: http://media.cines.fr: 80/ramgen/ 3517/real/ canalu/science/ 178009/178009-0.rm ): ce ne sont pas des formes que l'on peut voir à l'il nu ni au microscope optique.
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Pour des vidéos en microscopie optique (MO) sans coloration, de bactéries vivantes de l'eau croupie et pour celles de petits eucaryotes unicellulaires (pour lesquels on peut parfois distinguer de nombreux organites: ciliés, amibes... ) et pluricellulaires (vers nématodes, rotifères), je recommande le site CED : Canal Educatif à la Demande: http://canal -educatif.fr/ rushs/002.html |
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1.1.2 - Les formes vivantes complexes de grande taille sont composées de cellules de type eucaryote: ce sont les pluricellulaires Les cellules eucaryotes des pluricellulaires ne sont pas des organismes vivants mais des cellules vivantes qui font partie d'un tout, l'organisme vivant. Elles ne possèdent que partiellement les fonctions globales (nutrition, relation, reproduction). Ces cellules sont spécialisées ou différenciées. |
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1.1.3 Tous les êtres vivants sont composés de cellules et uniquement de cellules: c'est la théorie cellulaire |
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Les historiens des sciences affirment que l'on a faussement attribué, pour des raisons sociologiques (?), à T. S. Schwann (1839), un zoologiste, le premier énoncé de la théorie cellulaire: « il existe un principe général pour la production de tous les corps organiques, et que ce principe est la formation de cellules, aussi bien que les conclusions qu'on peut tirer de cette proposition, peut être compris sous le terme de théorie cellulaire». Cet énoncé fait suite à une correspondance avec botaniste contemporain M. J. Schleiden que l'histoire a donc associé à Schwann. Il n'est pas rare maintenant que les historiens précisent que ces auteurs présentaient la formation des cellules comme le résultat d'un processus de précipitation et de cristallisation (http://www.pasteur.fr/recherche/unites/REG/causeries/dates_1800.html). |
Il semblerait donc que l'on doive en fait
au botaniste Charles Joseph Dumortier (1832)
la première formulation de la théorie
cellulaire telle que l'on l'envisage de nos jours ("toute
cellule est issue d'une autre cellule par division
binaire"). Il proposa cette généralisation
à partir de nombreuses observations de divisions chez
les algues et les plantes. |
Virchow (ou Virchou, 1858) a
réalisé un grand effort de clarification des
idées erronées venant des chimistes et est
connu pour son axiome qui reprend les idées de
Remack: Omnis cellula e cellula
(toute cellule est issue
d'une autre cellule).
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La branche de la biologie qui étudie les cellules est la cytologie. |
Pour un organisme unicellulaire, c'est la cellule unique qui réalise tout le travail du vivant. Pour un organisme pluricellulaire, il y a division du travail, les cellules se différencient (se spécialisent) et s'organisent en tissus puis en organes pour réaliser une même fonction, division du travail de l'organisme. |
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MAIS... |
La cellule n'est pas un niveau satisfaisant pour étudier les formes des organismes pluricellulaires de grande taille (la forme d'une plante, d'un organe...) : Le niveau supérieur d'organisation
est le tissu qui fait référence
à l'ancienne théorie fibrillaire,
aujourd'hui abandonnée au profit de la théorie
cellulaire (voir par exemple
Canguilhem sur
la théorie
cellulaire).
Mais il est nécessaire, si l'on veut comprendre la
genèse des formes (la morphogenèse) des
êtres vivants de considérer les
fibres (files de cellules ou cellules
fusionnées ou cellules allongées ou encore
molécules fibreuses de très grande taille
comme la cellulose, le collagène ou la
kératine...).
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Cette question ne sera qu'évoquée dans le programme de 1èreS (voir les niveaux d'organisation du vivant); je travaille à une refonte complète du cours pour reconsidérer cette question. |
Pour les apprentis scientifiques les plus curieux, je conseille de lire un petit livre sympathique (plein d'humour) écrit par un physicien et très accessible à des lycéens: Des pieds et des mains ; Genèse des formes de la nature, Vincent Fleury, Flammarion, col. Champs, 2003 . Vous y apprendrez comment, avec quelques notions de physique, la forme des êtres vivants est une question simple et finalement pas si mystérieuse que cela. |
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fiche Qu'est-ce
que la vie ?
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1.2 La cellule est une unité de fonctions globales |
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La vie de la cellule est un travail de relation, de nutrition et de reproduction |
On nomme ces caractéristiques des grandes fonctions ou des fonctions globales, c'est-à-dire des fonctions non locales (ou non localisables) car elles ne peuvent être situées dans tel ou tel organe, mais mettent en jeu d'innombrables parties agissant ensemble. Je propose de parler de travail. Toute partie de l'être vivant (molécule, cellule, organe...) participe à ce travail, c'est sa fonction participative. Cette fonction participative, biologique, conceptuelle, s'ajoute à une fonction propre, locale, qui peut être explorée chimiquement (expérimentalement). |
Si le terme de fonction en biologie est familier aux enseignants il ne l'est pas (plus) aux élèves. Une fonction en mathématiques c'est une relation (y = f(x)) représentée par une courbe dans un plan; l'ordonnée étant la valeur de la fonction (y) et l'abscisse (x), étant la variable. Parler de "fonction du vivant" (ou de "fonctionnement") pour désigner la respiration, la circulation ou une réaction chimique dans une cellule est une image mathématique utilisée depuis très longtemps (peut-être même d'abord utilisée en biologie avant son utilisation en mathématiques - voir René Thom, Analyse sémantique d'un mot polysémique : la fonction, , 1993, Séminaires de la Société de Biologie Théorique, année 1992-1993, Acta Biotheoretica, 42 ; 1993f5.pdf). Utiliser le terme fonction suppose que l'on puisse représenter graphiquement (sous forme d'une fonction mathématique) le phénomène que l'on étudie. Cela est parfois possible mais échoue toujours lorsque l'on s'intéresse aux caractéristiques mêmes du vivant - ce qui fait qu'un être vivant est vivant est non une machine-. |
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Le travail de nutrition comprend l'ensemble des phénomènes de prise ou de rejet de matière et d'énergie vis-à-vis du milieu extérieur et qui permettent à l'organisme de se maintenir en vie. (alimentation, digestion, respiration, circulation,excrétion ...). Les autotrophes (du grec "auto" = "soi-même" et "trophé"= "nourriture")) se nourrissent seuls sans dépendre d'autres êtres vivants. Les hétérotrophes ou plutôt allotrophes* (du grec "hétéro" = "l'autre, en tant que différent" et du grec "allo"= "l'autre, en tant qu'un autre que moi") consomment d'autres organismes vivants ou morts qui sont les proies. |
La vie se construit à partir de la
matière qu'elle prend dans le milieu
extérieur. L'être vivant renouvelle ses
structures et rejette des déchets. |
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Le travail de reproduction correspond à la capacité des êtres vivants à se multiplier. La reproduction peut être asexuée (solitaire) ou sexuée (entre deux organismes de sexe opposé). |
La vie colonise tous les milieux. Elle se propage sans cesse. La vie se donne. |
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* allotrophie est parfois employé en écologie pour désigner un commensalisme. |
Le travail de relation correspond aux communications entre l'organisme et son milieu (écosystème) ou entre les différentes cellules d'un organisme. |
La vie est sociale. La vie est coordonnée. La vie est altruiste. |
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Le
métabolisme
(du grec métabolé = changement)
désigne l'ensemble
des mouvements du vivant. Le
métabolisme c'est la dynamique de la vie. |
L'activité
cellulaire (le fonctionnement de la cellule) ce sont des
mouvements (des échanges et des transformations):
Remarque philosophique: C'est le métabolisme qui donne sa forme au vivant. Ce qui revient à dire que les dynamiques (de nutrition, de reproduction et de relation) maintiennent la forme du vivant (ce sont les prégnances de René Thom que l'on peut assimiler aux fonctions globales du vivant). La matière (au sens d'Aristote) est un continu qui prend forme (ce qui conduit à une saillance dans le vocabulaire thomien) grâce aux dynamiques qui l'informent. Pour simplifier on pourrait dire que les dynamiques correspondent à peu près à l'énergie. L'interaction matière-énergie étant qualifiée d'information (informer = donner une forme). (Voir compléments sur la page des 4 causes d'Aristote en SVT) |
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3 informations et non une seule |
la vie reste un mystère |
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L'information cytoplasmique contrôle l'ensemble des activités de la cellule (métabolisme, mouvement, ...) et conserve la mémoire cellulaire. |
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L'information environnementale est en permanence reçue et envoyée par la cellule qui réagit à son environnement et communique avec lui. |
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1.3 Les êtres vivants sont classés en 5 royaumes* aux limites incertaines: les procaryotes, les protistes, les mycètes, les plantes et les animaux * Linné distinguait classiquement les regna tria naturae - les trois royaumes de la nature- regnum lapideum, regnum vegetabile et regnum animale (les pierres, les végétaux et les animaux). Le terme latin regnum a perdu progressivement sa signification de royaume et a été malheureusement traduit par règne (voir http://www.necker.fr/sfbt/baillaud.html); il est incontestablement plus clair de parler de royaumes (kingdom en anglais, reino en espagnol et Reich en allemand) car cela permet notamment des changements de souveraineté dont nous laisserons l'initiative aux spécialistes. On pourrait ajouter, avec Gffroy Saint Hilaire, un sixième royaume: le royaume de l'homme ou royaume hominien avec une seule espèce: Homo sapiens, animal, mammifère et primate social (du point de vue biologique) mais qui peut être aussi considéré comme le seul à avoir un esprit (mais celui-ci sort peut-être du domaine d'étude de la biologie). Cette classification en royaumes à d'une part une valeur historique et d'autre part une valeur pédagogique (parce que mémorisable et signifiante) mais elle n'a plus d'intérêt systématique (la systématique est la science des classifications). Nous verrons, dans la dernière partie du cours d'autres approches. |
bactéries du yaourt
(Streptococcus, Lactobacillus) Une bactérie ne vit jamais seule
(sauf à l'état de spore) mais forme une
colonie dès qu'elle est en présence d'eau et
de nourriture. Deux bactéries peuvent se conjuguer et
échanger du matériel génétique.
Les bactéries se déplacent souvent grâce
à des flagelles. Une paroi les
protège. Les bactéries ont un
métabolisme très peu élevé et
souvent très original. Si de nombreuses
bactéries sont allotrophes on en trouve aussi
des autotrophes comme les bactéries bleues
(Cyanophytes) qui sont chlorophylliennes. Certaines
bactéries utilisent même des minéraux
(comme le soufre) comme source d'énergie. Les bactéries se divisent
incessamment par scissiparité (une cellule
mère s'allonge puis se sépare en
deux). Paramécie, levure de boulanger
(Saccharomyces cerevisiae) Les protistes vivent presque tous dans
l'eau et se déplacent souvent par des flagelles ou
des cils (comme la paramécie). Certains sont
protégés par une paroi. Certains protistes anciennement
rattachés aux animaux se nourrissent de
matière organique (allotrophe) comme la
Paramécie (Protozoaire) qui capture des
bactéries. D'autres utilisent le carbone de l'air, de
l'eau et de l'énergie solaire pour synthétiser
(autotrophie) leur propre matière organique
(anciens végétaux ou Protophytes) comme
l'Entéromorphe qui forme des colonies filamenteuses
(les communes "algues vertes" de nos
côtes). Les cellules peuvent se diviser seules
(mécanisme de la mitose): c'est la reproduction
asexuée. Ou se reproduire à deux: c'est la
reproduction sexuée : après s'être
réunies (fécondation) elles se séparent
lors du mécanisme de la méiose. Le
bourgeonnement (par exemple de la levure) est un mode de
reproduction asexuée. Champignon de Paris, moisissure du
pain Les champignons vivent sous la forme de
filaments (mycélium). Ils ne se déplacent pas.
Ils ont une paroi. Ils se développent dans des
milieux humides. Ils consomment la matière
organique en décomposition (saprophytes) ou capturent
des proies vivantes (vers Nématodes): ils sont
allotrophes. La reproduction sexuée des
champignons est très complexe, les spores germent et
donnent des mycéliums qui se fécondent et
donnent d'autres spores. algues rouges et brunes, Les plantes sont composées de
nombreuses cellules réunies en tissus. Leur paroi les
protège et réunit les cellules entre elles. La
plupart des plantes vivent en milieu aérien et
certains arbres sont les plus grands êtres
vivants. Les plantes sont autotrophes et
chlorophylliennes (la chlorophylle est le pigment des
chloroplastes sensible à la lumière).
Cependant, elles possèdent des cellules
chlorophylliennes (des feuilles et des tiges...) et des
cellules non chlorophylliennes (comme les cellules des
racines qui n'ont pas de chlorophylle et consomment des
sucres apportés par la sève). Les plantes se reproduisent par
reproduction sexuée (par les fleurs et les graines ou
des organes équivalents). Mais leur reproduction
asexuée est souvent facile: on peut multiplier de
nombreuses plantes en les fragmentant (boutures). invertébrés et
vertébrés (Poissons, Amphibiens, Reptiles,
Oiseaux, Mammifères) Les animaux sont aussi composés de
nombreuses cellules regroupées en tissus. Les animaux
vivent nombreux en milieu aquatique mais ils se
déplacent souvent facilement et ont conquis tous les
milieux terrestres. Leurs organes des sens sont très
développés, et ils communiquent entre eux.
Certains vivent en société. Les animaux sont allotrophes: ils
consomment tous des proies vivantes ou mortes. Certains se
contentent de filtrer l'eau dans laquelle leurs proies
vivent, d'autres ont des mécanismes actifs de capture
qui sont de véritables méthodes de chasse.
Certains sont charognards. En milieu terrestre de nombreux
animaux se nourrissent des plantes comme les
insectes. Les animaux invertébrés
sont souvent capables de reproduction asexuée mais
cette faculté diminue fortement chez les
vertébrés qui ne se reproduisent que par
reproduction sexuée.
(Monères)
(unicellulaires
eucaryotes)
(champignons)
plantes sans fleurs (mousses, fougères...) et
à fleurs