Cours de seconde

Biologie II - Cellule, ADN et unité du vivant (11 semaines)

Introduction (en travaux)
(les mots de la vie, l'étude de la vie, rappels et reformulation des acquis du collège)


suite, programme de la classe de seconde, accueil, cours

1. Les mots de la vie

Une recherche étymologique à demander aux élèves: un simple dictionnaire peut suffire mais il faut avoir la curiosité d'aller chercher la signification de l'étymologie latine ou grecque...

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être animé (inanimé), être vivant (mort)

animé = doué de vie, de mouvement; pourvu d'une âme (anima = ce qui anime, ce qui fait vivre), principe de vie, ou esprit (spiritus en latin ou pneuma = souffle en grec), inanimé = sans esprit de vie; vivant = doué des fonctions du vivant (relation, nutrition, reproduction), mort = cessation définitive de vie, propre de l'être vivant, fin de vie

Les termes que l'on emploie en biologie ont un sens philosophique (philo-sophia = l'amour de la sagesse, science rationnelle cherchant à connaître les causes premières de tout ce qui est connaissable par la raison; nombreuses divisions selon l'objet et la méthode); il est parfois très intéressant d'utiliser le sens étymologique d'un mot pour approfondir une réflexion

organe, organique, organisme

organe du latin organum = orgue, instrument de musique, outil : partie de l'organisme (ensemble des organes) réalisant une fonction

l'être vivant comparé à un ensemble de parties coordonnées entre elles fait référence à une vision mécaniciste du vivant: l'être vivant est composé de parties qui interagissent les unes avec les autres comme les éléments d'une machine, la vie étant le mouvement de cette machine; de nos jours la biologie moléculaire (qui étudie les molécules qui composent les êtres vivants) utilise très souvent cette vision de l'être vivant; le mécanicisme s'oppose au vitalisme qui défend l'idée d'un principe de vie, immatériel, le vivant ne se réduisant jamais à la somme de ses parties; curieusement les physiologistes modernes (qui étudient les fonctions des différents organes) se réclament plus d'une vision intégrée de l'être vivant plus vitaliste que mécaniciste alors qu'historiquement la physiologie a d'abord été, comme la médecine, mécaniciste.

nature, naturel, artificiel, artifice, art

natura désigne à la fois en latin les caractères qui définissent un être ou une chose (ex: la nature humaine) mais ce qui organise ou anime l'ensemble des éléments du monde, dans ce cas on personnifie ce principe et l'on parle de "la nature";
l'ars, artis = art , en latin désigne le savoir pratique, et l'artifice (artificium = métier, habileté) a fini par désigner d'habiles ruses cachant la vérité

l'homme doit trouver un chemin pour utiliser son art, sa technique et sa science, pour embellir (?) la nature; il n'est pas juste d'opposer une nature, vierge et pure à l'homme et à sa technique, détruisant et violant cette nature: l'harmonie est une nécessité vitale

animal, animaux, végétal, végétaux, végétation

l'animal est d'abord tout être vivant (voir "être animé" ci-dessus) et le végétal ce qui est plein de vie (du latin vegeto, as, avi, atum = animer, vivifier, développer; vegetatio signifiant en bas latin l'animation)

l'antique distinction n'est plus de mise, il est temps de séparer les êtres vivants en 5 règnes : procaryotes, protistes, mycètes, animaux et plantes

... une séance d'analyse à compléter par des textes philosophiques afin de montrer comment se pose l'approche philosophique, même si on ne peut pas la réaliser en seconde (une première partie à développer en commun avec les collègues de philosophie et d'histoire (histoire des sciences et techniques et des idées; quel travail qui semble insurmontable à un provincial de plus pour retrouver des textes et illustrations historiques sur ces théories... des textes de philosophes, historiens, médecins à analyser et à replacer sur l'échelle chronologique. Des techniques présentées sous forme d'une échelle chronologique et de petits schémas explicatifs à analyser. Une synthèse à faire ensemble sur la notion de vivant et les problèmes soulevés par les textes proposés.).

Des lectures à faire chez soi. Une bibliographie philosophico-scientifique à leur portée ?

2. L'étude de la vie

Une étude des techniques à replacer dans une histoire pour les TP et quelques idées sur l'histoire des sciences. Pour un tableau plus complet voir une histoire de science. Quelques données techniques sont issues de "Chronologie des sciences et techniques", Jean Rosmorduc, CRDP Bretagne, 1997. Les repères philosophiques sont issues de l'article "vie" de Canguilhem dans l'Encyclopedia Universalis.

années après Jésus-Christ
quelques étapes techniques
.
années après Jésus-Christ

quelques étapes de l'histoire des sciences de la vie et de la terre

nombreuses descriptions et classifications des êtres vivants, principalement 2 règnes: animal et végétal

1200-1300

lunettes (pour presbytes et hypermétropes)

~1400

lunettes pour myopes

depuis Descartes (1596-1650) certains philosophes font une description mécaniciste des êtres vivants qui sont considérés comme d'extraordinaires machines

1609

lunette astronomique et microscope (Galilée)

1655

descriptions micrographiques: Hooke... les pores observés dans le liège sont qualifiés de cellula

1672

télescope à miroir (Newton)

1676-1695

observation et descriptions d'unicellulaires par Leuwenhœck (animacules)

1758

achromatisation des lentilles (Dollond)

1735

classification binominale (deux noms sont attachés à tout être vivant: le Genre et l'espèce) de Linné

1799

Spallanzani attaque la théorie de la génération spontanée

1827

photographie sur plaque (Niepce)

1800

Lamarck invente le mot "biologie"

l'évolution du vivant est proposée et est alors appelée transformisme (transformation des espèces les unes dans les autres); c'est Lamarck qui est le père du transformisme. On notera que le transformisme implique une relation de causalité

1833

première pellicule photo

1839

la théorie cellulaire est proposée par Schwann et Schleiden : tout être vivant est composé de cellules et uniquement de cellules. La cellule est l'unité structurelle et fonctionnelle des êtres vivants (animaux et végétaux).

1855

les leçons de physiologie expérimentale de Claude Bernard, le père de la physiologie moderne

1859

Darwin publie "De l'origine des espèces" qui est considéré comme le livre fondateur de la théorie darwinienne de l'évolution, école dominante actuellement en ce début de XXIème siècle (les populations se reproduisent en excès et sont sélectionnés naturellement)

1861

Pasteur montre le rôle des micro-organismes et combat la génération spontanée

1865

Travaux de Mendel sur la transmission héréditaire des caractères des graines chez les pois (plantes à fleurs de la famille des Légumineuses)

1868

découverte de l'homme de Cromagnon

1869

découverte des acides nucléiques par Mieschler

1878

Pasteur publie "les germes" alors que Darwin devient membre correspondant de l'académie des sciences de Paris

1879

observation et description des chromosomes lors d'une mitose dans une cellule animale par Flemming

1881

Pasteur développe un vaccin contre le charbon dont la bactérie (Bacillus anthracis) responsable a été découverte en 1876-1877 par Koch qui identifiera aussi le bacille (mycoplasme) de la tuberculose en 1882 (il faudra attendre 1921 pour l'utilisation pour la vaccination de l'homme d'une souche atténuée: le bacille de Calmette et Guérin: BCG)

1885

Pasteur développe un vaccin contre la rage

1888

premier appareil photo Kodak (G. Eastman)

1899

premier virus isolé comme agent d'une maladie: le virus de la mosaïque du tabac par Beijerinck

1895

Röntgen découvre les rayons X (radiation pénétrante produite par le choc des rayons émis par une cathode (futurs électrons) contre une cible)

1909

Johansen dénomme "gènes" les particules de l'hérédité proposées par Mendel puis redécouvertes pat de Vries

1912

premières hypothèses de Wegener sur la dérive des continents

1915

Morgan publie avec Sturtevant, Muller et Bridge "le mécanisme de l'hérédité mendélienne": ils proposent une théorie chromosomique basée sur ses expériences sur la Drosophile

1925-1935

essais de photographie en couleurs

1924

découverte du premier australopithèque

1927

mutations induites par des rayons X

1930

identification des groupes sanguins AB,o par Landsteiner

1932

microscope électronique (Knoll et Ruska)

1932

théorie mutationniste et génétique de Morgan à partir de la drosophile

1939

film couleur

1941

Beadle et Tatum établissent la relation un gène-une enzyme chez un champignon: Neurospora crassa

1945

fondation de l'ONU

1944

mise en évidence du rôle de l'ADN dans la transmission d'une information dans la transformation bactérienne (Avery, Mac Leod, Mac Carthy)

1946

mise en service de ENIAC (1er ordinateur)

1945

Porter, Claude et Fullam utilisent le microscope électronique pour examiner des cellules en culture tissulaire après fixation et coloration avec OsO4 - il faudra attendre 1952 pour les premières coupes ultrafines observées de façon courante

1953

modèle de structure de l'ADN (double hélice) proposée par Watson et Crick sur des résultats de diffraction des rayons X de Franklin et Wilkins

1957

premier satellite artificiel (Spoutnick, URSS)

1961-1966

Nirenberg, Khorana et d'autres collaborateurs élucident le code génétique après Zamecnik qui, en 1954 a mis au point le premier système in vitro de synthèse de peptides

1965

premier microscope électronique à balayage commercial (Cambridge instruments)

1971

microprocesseur, il faudra atteindre 1980 pour les premiers ordinateurs personnels commercialisés

1982

vaccin contre l'hépatite B obtenu par des techniques de génie génétique, découverte des ribozymes (ARN à fonction enzymatique) et développement 2 ans plus tard de la technique de multiplication in vitro de l'ADN (PCR: polymerisation chain reaction)

article "vie" de l'E.U. par Canguilhem. («On peut dire en un mot que, même si la connaissance objective, étant entreprise humaine, est en fin de compte un travail de vivant, son postulat, ou sa condition première de possibilité, consiste dans la négation systématique, en tout objet auquel elle s'applique, de la réalité des qualités que le vivant humain identifie avec la vie, d'après la conscience qu'il a de ce qu'est, pour lui, vivre. Vivre, c'est valoriser les objets et les circonstances de son expérience, c'est préférer et exclure des moyens, des situations, des mouvements. La vie, c'est le contraire d'une relation d'indifférence avec le milieu.
...
le transformisme implique une orientation par la causalité, alors que la métamorphose est possible dans tout sens.
...
Si le vivant doit naître et s'il ne peut naître que du vivant, la vie est une servitude. Mais, si le vivant peut être promu parfait par une ascension sans ascendance, la vie est une domination.
...
L'histoire du concept d'
organisme, au XVIIIe siècle, se résume dans la recherche, par les naturalistes, les médecins et les philosophes, de substituts ou d'équivalents sémantiques de l'âme, pour rendre compte du fait, de mieux en mieux établi, de l'unité fonctionnelle d'un système de parties [une sorte de dilution de la recherche de l'organiste dans une harmonie sous-tendue]...Le corps organique n'est pas seulement organisé, il est auto-organisateur. (Kant)
...
Comte définit l'organisme par le
consensus de fonctions ... Consensus est la traduction latine du grec sumpatheia. La sympathie, par laquelle les états et les actions des parties se déterminent les uns les autres par communication sensitive, est une notion que Comte emprunte, avec celle de synergie, à Barthez, lequel écrit: «La conservation de la vie est attachée aux sympathies des organes, ainsi qu'à l'organisme de leurs fonctions [...]. Je désigne par ce mot de synergie  un concours d'actions simultanées ou successives des forces de divers organes, concours tel que ces actions constituent, par leur ordre d'harmonie ou de succession, la forme propre d'une fonction de la santé ou d'un genre de maladie» (Nouveaux Éléments de la science de l'homme, IX). Comte, on le sait, importe dans la théorie de l'organisme social ce concept de consensus, et c'est dans l'exposé de la statique sociale qu'il le reprend pour le retravailler afin de le généraliser. Consensus devient alors synonyme de solidarité dans les systèmes organiques... »
...
Au début du XIXe siècle, un concept importé de l'économie politique, celui de
division du travail, vient enrichir l'acception du concept d'organisme. Le premier exposé de cette transcription métaphorique est dû au physiologiste comparatiste Henri Milne-Edwards, dans l'article «organisation» du Dictionnaire classique des sciences naturelles(1827). L'organisme étant conçu comme une sorte d'atelier ou de manufacture, il devient logique de mesurer le perfectionnement des êtres vivants par la différenciation structurelle et la spécialisation fonctionnelle croissantes de leurs parties, donc par leur complication respective. Mais cette complication requiert, en compensation, une assurance d'unité et d'individuation. L'introduction de la théorie cellulaire en biologie, végétale d'abord (vers 1825), animale ensuite (vers 1840), devait nécessairement orienter l'attention vers les problèmes d'intégration d'individualités élémentaires et de vies particulières dans l'individualité totalisante d'un organisme et dans sa vie générale.
...
Un organisme est alors compris comme système biologique,
système dynamique ouvert qui défend son équilibre, en maintenant des constantes envers et contre les perturbations qui l'affectent, en ajustant, soit à un niveau d'entretien, soit à une performance à réaliser, les relations qu'il soutient avec le milieu d'où il tire son énergie.
...
Le recoupement des leçons de la biologie moléculaire et de la génétique a déterminé la formation d'une théorie unitaire de la constitution chimique, du fonctionnement régulé, de l'hérédité et des variations spécifiques triées par la sélection naturelle, à laquelle la théorie de l'information a entrepris de conférer une rigueur comparable à celle des théories physiques.
...
Peut-être la théorie freudienne fera-t-elle l'objet d'un nouvel examen, en rapport avec les conclusions des travaux d'Atlan: «
Le seul projet reconnaissable en vérité dans les organismes vivants est la mort. Mais, du fait de la complexité initiale de ces organismes, des perturbations capables de les écarter de l'état d'équilibre ont comme conséquence l'apparition d'une complexité encore plus grande dans le processus lui-même de retour à l'équilibre» («Mort ou vif?», in L'Organisation biologique et la théorie de l'information, 1972). )

3. Rappels et reformulation des acquis de collège

Selon la théorie cellulaire tous les êtres vivants sont composés de cellules et uniquement de cellules. La cellule est un organisme complet pour les unicellulaires et une unité de structure et de fonction pour un pluricellulaire (les cellules sont spécialisées et regroupées en tissus, eux-mêmes regroupés en organes qui assurent des fonctions).

Les cellules à noyau (eucaryotes) peuvent se diviser.
Un chromosome (voir
cours de spécialité de terminale S)

La vie est un travail: travail de relation, de nutrition et de reproduction.
Chaque être humain est unique en tant que personne humaine. Cette unicité peut aussi se retrouver au niveau biologique (anatomique, physiologique) et psychologique (sensations, comportements, aspirations, capacités...).
Du point de vue biologique, chaque individu est issu d'un zygote (cellule-œuf elle-même résultat d'une fécondation entre deux cellules uniques (gamètes) dans un endroit précis: les trompes de la mère) qui se développe longuement dans le sein maternel (9 mois) pour donner un être organisé composé de près de12.000 milliards de cellules uniques car spécialisées (on dit différenciées) et appartenant chacune à un tissu précis d'un organe précis concourant à une fonction précise. Ces cellules différenciées issues du zygote puis des autres cellules par division cellulaire (mitose) comportent des organites qui se sont divisés puis répartis et des chromosomes identiques en nombre et en forme à ceux de la cellule initiale: ils portent une information génétique soumise à une information cytoplasmique, elle-même sous le contrôle d'une information extracellulaire. On considère que cette information génétique (le génome ou l'ensemble des gènes) est identique pour chaque cellule étant donné qu'elle a été transmise fidèlement à chaque cellule par division. Chaque cellule dispose donc d'une information génétique que l'on qualifie de programme de travail génétique qui est spécifique d'un individu et qui participe donc de son unicité biologique. En fonction de sa spécificité (selon le tissu auquel elle appartient) elle utilise telle ou telle partie du programme de travail dont elle dispose (les formes des gènes disponibles au programme sont appelés allèles) pour fabriquer par exemple telle ou telle protéine à l'origine de tel ou tel caractère. On retrouve chez un enfant un mélange des allèles des parents. C'est lors de la fabrication des gamètes que s'élabore la diversité des combinaisons allèliques de chaque gamète qui donnera lieu à un programme de travail génétique unique chez l'individu qui est issu de la rencontre de ces gamètes. En effet chacune des 23 paires de chromosomes se sépare lors d'une phase originale de la division de maturation des gamètes (méiose) et chaque gamète est le résultat d'une combinaison quasi-unique des chromosomes maternels ou paternels. Ces mécanismes constituent la théorie chromosomique de l'hérédité.

Essayer de comprendre l'hérédité consiste à expliquer les différences et les ressemblances entre descendants : on s'attache beaucoup aux différences mais c'est surtout une théorie de l'hérédité des ressemblances qu'il faudrait bâtir. On est obnubilé par l'évolution et on voudrait que toute théorie de l'hérédité englobe dès aujourd'hui l'évolution. Peut-être faudra-t-il d'abord construire une autre théorie du développement puis une autre théorie de l'hérédité pour déboucher sur une autre théorie de l'évolution. A vouloir trouver une seule théorie du vivant on se rend peut-être la tâche trop ardue.

L'objectif c'est l'évolution. Il faut donc envisager des questions fixistes (dans sa tête, pas avec les élèves);
Une énorme différence: une cellule d'un unicellulaire c'est un organisme; une cellule d'un pluricellulaire (sauf le zygote) c'est une cellule différenciée (la différenciation est une grande absente du programme), qui n'est qu'une partie d'un organisme et qui n'a de signification biologique complète que en rapport avec l'organisme complet (une culture cellulaire n'a pas beaucoup de sens pour étudier la physiologie).
La comparaison entre organismes vivants se fait dans l'espace et le temps :
* au niveau structural: c'est un problème d'échelle: plus on observe à la loupe, plus les organismes se ressemblent mais est-ce que cela a à voir avec l'évolution ? probablement non. L'unité du vivant est peut-être un argument pour une interprétation évolutive mais elle pourrait l'être aussi pour une interprétation fixiste.
* au niveau fonctionnel: c'est encore cette unité qui ressort si on analyse chaque partie séparément, telle fonction, tel métabolisme..; alors que si on regarde en général les différents modes d'alimentation par exemple on trouve une extrême diversité. Et cette vision est encore neutre pour l'interprétation évolutive.
* au niveau du développement: unité dans les mécanismes, diversité dans les résultats..;

Du point de vue philosophique, ce programme tend à superposer plusieurs concepts du vivant (organisation, information) qu'il me paraît intéressant de soulever. Une séance de philo avec les élèves sur le vivant et sur l'histoire du concept me paraît indispensable. On peut la baser intégralement sur le texte de Canguilhem en leur proposant quelques extraits, des repères de dates et des repères techniques. Il est sûr que cela vaudrait le coup de trouver un prof de philo qui accepte de travailler en commun là-dessus. D'ailleurs où en est le programme gouvernemental de cours de philo en 2nde ?