Pour les conseils pratiques de la réalisation voir la page sur la zone intertidale : sortie sur un littoral rocheux et mise en place de l'aquarium et quelques idées générales sur l'utilisation pédagogique
Sommaire de cette page:
Les habitants de l'aquarium (classés par
ordre
alphabétique, classés par
milieu,
classés en 5
règnes)
Objectifs et formulation par cycle
Un exemple de projet (voir dossier Public/PE2/SVT/index.htm sur le
disque de l'iufm, site de Quimper)
(illustrations modifiées à partir du Guide de la faune et de la flore littorales des mers d'Europe, A.C. Campbell et J. Nicholls, 1979, Delachaux et Niestlé) - les échelles n'ont pu être respectées
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(ESL: étage supralittoral, EML: médiolittoral, EIL: infralittoral) |
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- pistes d'exploitation |
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algues vertes |
enteromorphe, ulve |
EML |
Toutes les algues vivent fixées à leur substrat. Les algues flottantes que l'on trouve sont des fragments arrachés, souvent en voie de décomposition. |
Photosynthèse (synthèse de la matière organique grâce à l'énergie lumineuse) à partir d'eau, d'éléments minéraux solubles dans l'eau, de gaz (dioxyde de carbone et dioxygène) et d'énergie lumineuse. Toutes les "algues" sont chlorophylliennes (possèdent de la chlorophylle a mais sa couleur verte peut être masquée par d'autres pigments; elle réapparaît si l'on plonge l'algue dans l'eau bouillante) |
reproduction solitaire par fragmentation ou reproduction à deux avec des cellules sexuelles... |
classées dans les unicellulaires coloniaux et non avec les plantes qui par contre comprennent les algues brunes (les colonies ont la forme de lames, "feuilles" ou de rubans peu ramifiés) dans la nouvelle classification en 5 règnes. l'omniprésence du pigment vert chlorophyllien peut déjà être soulignée (et démontrée) pour tous les plantes (réalisant la photosynthèse) certaines algues sont comestibles et ont même un très bon goût (goût très poivré de Laurencia pinnatifida); faire un flan avec Chondrus crispus est aussi très facile. On peut aussi travailler sur les variations de la "flore" alguaire en fonction des saisons... croissance et reproduction printanières et estivales, faible développement, arrachement, décomposition, à l'automne, enfin, divers modes de survie en hiver. |
algues rouges |
Polysiphonia, |
EML EIL |
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algues brunes |
fucus, laminaires... NE PAS GARDER DANS L'AQUARIUM |
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"algues" |
Toutes les algues doivent être fixées à leur support (caillou), ne pas conserver d'algues brunes, une bonne oxygénation est indispensable, une eau pas trop chaude et une source de lumière (si possible néon horticole qui ne chauffe pas). Ce sont les "algues" microscopiques (phytoplancton) de l'eau de mer qui sont principalement à l'origine du réseau alimentaire de l'aquarium. |
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anémones |
deux genres principaux: Actinia equina
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EML (rochers et crevasses même toute proche de l'ESL) |
Vie fixée grâce à une base en ventouse très puissante. Se déplace à la recherche d'un emplacement et y reste tant que les conditions sont favorables. A marée basse, rétracte ses tentacules et se referme grâce à un anneau musculaire. Résiste très bien au vent et aux vagues, mêmes fortes. |
le corps d'une anémone est un sac-piège, fixé au substrat par un pied-ventouse. Les tentacules entourant la bouche sont garnies de cellules venimeuses possédant un dard. Les petites proies sont foudroyées, les grosses sont souvent immobilisées mais le venin est inoffensif pour l'homme. |
peuvent se diviser en deux et donner naissance à des individus fils par bourgeonnement |
* L'anémone équine ou chevaline, rouge-violacée, atteint 6 cm de diamètre. C'est la plus commune. Ses quelques 200 tentacules sont entièrement rétractiles. L'adaptation à l'émersion, très caractéristique mérite d'être soulignée. |
Anemonia sulcata
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EML et EIL jusqu'à 23 m de profondeur (zones éclairée) |
Vie fixée grâce au pied en ventouse mais assez peu puissante. Se déplace facilement à la recherche de zones éclairées. |
* L'anémone sulcée, souvent verte (avec la pointe des tentacules souvent violette), est plus grande que l'anémone équine. Elle préfère les zones éclairées et se déplace dans l'aquarium vers la lumière. Ses quelques 170 tentacules ne peuvent pas tous se rentrer. Sa préférence pour la lumière est un point intéressant. |
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aplysie (lièvre de mer) |
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EML |
sous les algues qui lui assurent une protection coquille partiellement cachée sous la peau émet un liquide violacé lorsqu'il est dérangé |
brouteur de film bactérien et d'unicellulaires microscopiques |
les longs chapelets brun-clair d'ufs sont récoltés vers la fin mai larve planctonique |
La présence d'une coquille, même partiellement cachée permet aux biologistes, parmi d'autres caractères, de rattacher cet animal aux mollusques gastéropodes comme le buccin (bulot) ou l'escargot |
ascidies |
EML et surtout EIL |
filtreurs microphages utilisant leurs branchies pour capturer les particules de nourriture en suspension dans l'eau comme les moules |
ne vivent pas longtemps dans l'aquarium, à ne pas
ramener en classe |
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balanes |
Chtamalus (petite, couvre souvent tous les rochers de la partie supérieure de l'ESL) |
ESL surtout, et un peu EML |
les plaques calcaires latérales et basale (sole) assurent une protection efficace |
filtration grâce à des pattes modifiées (voir cycle nutritif dans le cours PE2: microphagie) |
Chtamalus étant originaire des mers tempérées chaudes, elle se reproduit en été et si les températures sont suffisamment clémentes, elle forme des populations importantes uniquement en Sud Finistère |
une nouvelle espèce importée: Elminius modestus, d'origine néo-zélandaise, se développe partout mais semble moins bien résister aux côtes fortement battues par les tempêtes Les balanes sont intéressantes sur le terrain car ce sont des animaux très discrets dont l'enfant ne remarque pas la présence sur les rochers. D'autre part leur organisation de crustacé à vie fixée filtreurs est particulièrement originale. Enfin, la répartition des genres en fonction de la température est très démonstratif. |
Balanus (voir image dans le chapitre sur la nutrition des animaux) |
EML et EIL surtout |
Balanus, originaire des mers arctiques , se reproduit en hiver. Les larves supportent mal les températures supérieures à 25°C et les populations ne sont importantes que dans le Nord Finistère |
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bernard l'ermite |
Pagurus |
EML |
son corps mou le rend vulnérable et il habite dans la coquille délaissée d'un gastéropode (souvent...) le grand bernard l'ermite place souvent lui-même sur "sa" coquille une anémone particulièrement venimeuse qui le protège de nombreux prédateurs |
sont capables de dilacérer des proies(surtout des cadavres) par leurs grands appendices mais ce sont aussi des filtreurs actifs |
les jeunes vivent dans l'EML mais les adultes migrent vers le milieu marin strict |
L'étude du bernard l'ermite peut-être l'occasion de voir quelles peuvent être les relations entre les organismes vivants (symbiose au sens large comprenant : commensalisme (hôte ni affecté ni aidé), mutualisme ou symbiose au sens strict (bénéfices réciproques) et parasitisme (hôte affecté)) |
bigorneaux (littorine) |
Littorina littorea, le gros bigorneau (2,5 cm de hauteur environ)
Littorina littoralis, le petit bigorneau jaune-vert |
vit dans l' EML mais se déplace du haut de la zone vers le bas en période de reproduction |
coquille calcaire (protection) la couleur de la coquille semble être due partiellement aux pigments contenus dans sa nourriture (ainsi les littorines vertes broutent essentiellement des algues et autres organismes verts) |
brouteur de film bactérien et d'unicellulaires microscopiques (on peut extraire la radula et l'observer au microscope) |
Littorina neritoides, minuscule (moins de 8 mm) a une respiration pulmonaire et vit dans l'ESL. Elle se noie dans l'aquarium, comme Littorina saxatilis (une grosse littorine jaune) qui a pourtant des branchies. Comme pour les autres bigorneaux un travail peut être fait sur l'adaptation à l'émersion (opercule et adhésion au substrat: rocher ou algue), la forme hélicoïdale de la coquille et son enroulement dextre ou senestre (ouverture à droite ou à gauche respectivement lorsque la pointe est vers le haut) |
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crabes |
crabe vert, étrille, tourteau (dormeur) |
EML (cuvettes) et ESL |
résistent bien à l'émersion |
régime varié d'éboueur plus porté sur la nourriture d'origine animale: appendices buccaux. Mange de nombreux cadavres. |
sexes séparés, ne pas confondre les ufs de la femelle avec des parasites (sacculine..) |
Le crabe vert se bat sans arrêt dans l'aquarium. De toute façon, limiter à de tout petits spécimens. La marche du crabe peut être exploitée avec des jeux de déplacement surtout en cycle 1 |
crepidule |
Crepidula fornicata |
colonies (indidus accrochés les uns aux autres), les individus les plus vieux étant bien sûr les plus proches du support |
se nourrit des mollusques sur lesquels elle vit (est inoffensive pour certains, alors qu'elle semble être la cause de dégâts importants dans les parcs à huîtres pour d'autres) |
hermaphrodisme successif: les individus de la colonie sont d'abord mâles puis femelles |
introduite avec les huîtres en provenance d'amérique. un projet de valorisation de la crepidule ramassée avec les moules et surtout les huîtres d'élevage, est en cours. On cherche à produire des farines animales pour le bétail....!!!! |
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crevettes |
EML (cuvettes, surtout juvéniles) et EIL |
nage "sur place" par des appendices plus ou moins aplatis et propulsion brutale par des battements de la "queue" qui prolonge l'abdomen |
même régime que les crabes mais avec des particules plus petites |
les femelles portent les ufs bien visibles qui une fois fécondés donnent des larves qui sont libérées plus ou moins précocement |
c'est l'observation de la nage, de l'incessant mouvement des appendices buccaux et respiratoires qui sont les principaux points d'attraction. La période de reproduction depuis fin mars-avril permet aussi d'aborder la reproduction des crustacés que l'on peut par exemple continuer en faisant éclore des ufs d'Artemisia salina (en vente comme nourriture pour poissons d'aquarium) dans de l'eau de mer légèrement chauffée... |
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éponges |
EML et EIL |
fissures rocheuses et sous le couvert d'algues (fucus) |
les cellules ciliées des éponges absorbent les petites particules de nourriture présente dans l'eau de mer |
reproduction sexuée (ufs dans du mucus) |
rares car très sensibles à la dessiccation |
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étoiles de mer |
3 genres principalement: Marthasterias (supporte
moins bien l'aquarium), et Asterina (étoile de shériff), qui supporte très bien la vie en aquarium |
EML et EIL plutôt sur les côtes abritées |
le déplacement se fait grâce aux milliers de petits pieds à ventouses (pieds ambulacraires) disposés souvent en deux rangées de part et d'autre d'un sillon sur la face ventrale de chaque bras |
elles entourent leurs proies (moules, huîtres...et autres bivalves) de leurs bras et entrouvrent ainsi la coquille. Elles introduisent alors leur estomac dévaginé par l'orifice et digèrent à l'extérieur les tissus de leur proie pour absorber les produits de cette digestion sous forme d'éléments solubles. La bouche est bordée de petites plaques calcaires. Les étoiles de mer sont aussi des nécrophages (mangeurs de cadavres, comme les crabes). |
capacité de régénérer un bras et même de se diviser pour certaines espèces (un bras séparé peut parfois donner un individu complet) reproduction sexuée l'asterine, récoltée au printemps pond souvent dans l'aquarium sur une pierre (ponte fixée) et on obtient peu de temps après de très nombreuses petites larves d'étoiles qui éclosent puis se métamophosent en étoiles de mer caractéristiques |
la symétrie de type 5 (pentaradiée), commune avec les crinoïdes, échinides et autres Echinodermes est à noter et peut être le départ d'un travail sur les symétries axiales: étoiles à 3, 4, 5, 6, 7 branches) On peut aussi travailler sur le déplacement avec les pieds ambulacraires comme les oursins ou sur l'alimentation par digestion externe. La régénération (après coupure artificielle) est assez facile à obtenir qu l'on prend soin de détacher chaque bras avec la partie de la zone centrale qui lui correspond : on peut ainsi obtenir 5 nouvelles étoiles complètes. Penser aussi à l'Asterine pour la ponte fixée et pour l'éclosion des larves et la métamorphose. |
gibbule |
brouteur de film bactérien et d'unicellulaires microscopiques |
le terme de "troques" désigne aussi bien les gibbules que les monodontes (voir ce mot) |
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hippocampe (voir poissons) |
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hydraires |
innombrables formes et espèces |
EML et surtout EIL |
nombreuses colonies surtout sur les fucus |
sac à orifice unique entouré de tentacules préhensiles |
phase polype, coloniale, et phase méduse, solitaire |
les colonies de Polysiphonia notamment que l'on trouve facilement sur les fucus et autres algues brunes peuvent donner l'occasion de montrer des groupes ignorés des enfants, mais ces animaux sont trop petits pour voir autre chose que la notion de colonie. |
lièvre de mer (voir aplysie) |
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littorine (voir bigorneau) |
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macropode |
et autres crustacés ressemblant à l'araignée de mer |
EIL |
camouflage de l'animal par des algues ou des éponges sur sa carapace |
mangeur de petites particules comme les crevettes |
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monodonte |
brouteur de film bactérien et d'unicellulaires microscopiques |
ressemblent aux gibbules mais possèdent une "dent" petite bosse sur le côté de l'ouverture de la coquille (flèche) |
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moules |
EML et EIL |
supportent des émersions longues en refermant leur coquille sensibles à la pollution et à l'oxygénation le byssus formée de protéines analogues à la soie permet à l'animal de s'accrocher solidement à la roche |
ce sont des filtreurs qui utilisent leurs branchies comme
filtre des particules de nourriture en suspension dans
l'eau; des cils amènent ensuite ces particules plus
ou moins agglomérées en boulettes grâce
à du mucus, vers la bouche |
la répartition des moulières est aussi due à leur exploitation par l'homme, attestée dès le 13ème siècle sur les côtes charentaises Un travail peut être fait sur la symétrie entre les deux valves (droite et gauche: on place la pointe vers l'avant et la charnière articulant les deux valves vers le bas, ce qui permet d'orienter l'animal qui sinon n'a pas de tête ni de queue). On peut aussi s'intéresser aux lignes de croissance. On peut aussi observer la filtration de ces organismes (à l'aide du TRIDACT) ou la sécrétion de byssus. |
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oursins |
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EML et EIL |
les piquants mobiles ne lui servent pas à se déplacer car il possède des pieds ambulacraires (podia) comme l'étoile de mer se protège de ses nombreux prédateurs en se camouflant avec des algues et des graviers qu'il accroche à ses piquants avec ses pieds-ventouses et en se cachant sous les pierres |
brouteur de film bactérien et d'unicellulaires microscopiques mais les oursins peuvent aussi brouter des algues de grande taille grâce à leurs 5 mâchoires portant chacune une dent ("lanterne d'Aristote" rappelant les lanternes ajourées d'Afrique du Nord) Certains oursins s'enfouissent dans le sable ou la vase et filtrent ce substrat pour en consommer les éléments organiques. |
reproduction sexuée, larves planctoniques |
Le déplacement des oursins est passionnant à observer à l'aide d'un TRIDACT. On peut aussi travailler sur la coquille vide et sur la symétrie pentaradiée notamment en suivant les rangées de petits trous par lesquels passaient les podia de l'animal. La lanterne d'Aristote peut être démontée et observée. |
ophiures |
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EIL |
les bras ne possèdent pas de pieds-ventouse. les ophiures nagent en faisant onduler leurs bras. Ceux-ci renferment de petites pièces calcaires articulées (qui rappellent les vertèbres) actionnées par des muscles |
certaines ophiures filtrent sans arrêt les petites particules de nourriture flottant dans l'eau, les conduisent le longs de sillons sur la face interne de leurs bras vers la bouche centrale. D'autres ophiures, zoophages et prédatrices attrapent leurs proies vivantes avec leurs bras et les portent à leur bouche. |
la perte d'un bras est suivie d'une régénération encore plus rapide que pour les étoiles de mer |
Travail sur la symétrie 5 comme pour l'oursin et surtout l'étoile de mer On peut aussi avoir la chance d'assister à la régénération d'un bras. |
patelle |
bernique, espèces difficilement identifiables |
EML surtout |
vie fixée grâce à leur pied en forme de ventouse
coquille robuste leur permettant de résister à des chocs importants et à des efforts de décollement par divers prédateurs respiration branchiale nécessitant de garder de l'eau dans la cavité palléale lors de l'émersion grâce à l'adhésion très forte de la coquille au rocher. |
brouteur de film bactérien et d'unicellulaires microscopiques |
sexes séparés, fécondation externe aquatique, larves planctoniques nageuses (dite trochophore car elle porte un bouquet de cils sur son sommet) |
pratiquent le "homing": à marée haute, se déplacent en broutant le film nutritif à la surface des rochers et reviennent exactement à leur emplacement de départ (tout simplement parce que la forme du bord extérieur de leur coquille épouse exactement celle du rocher support et elles doivent donc retrouver la même position si elles ne veulent pas, à marée basse, perdre l'eau qu'elles gardent emprisonnée dans leur coquille) La forme de la coquille permet aussi de travailler sur les cônes (avec une petite incursion sur la résistance aux chocs... essayez donc de casser à la main une bernique en tapant dessus!). On peut aussi extraire la radula et l'observer au microscope. |
pleurobranche (voir aplysie qui est un aussi un mollusque gastéropode à coquille réduite cachée ou absente) |
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poissons |
blennies |
cuvettes de l'EML et EIL ne peuvent pas vivre longtemps hors de l'eau mais ils supportent une émersion en milieu marin très humide (sous une pierre, entre les algues, enfouis dans le sable) |
peau dépourvue d'écailles et sécrétant un mucus très abondant et visqueux, un seule nageoire dorsale, nageoires pelviennes réduites à un rayon et insérées en position jugulaire yeux proéminents |
régimes alimentaires variés: brouteurs, prédateurs |
la plupart de ces poissons protègent leur ponte jusqu'à l'éclosion (c'est surtout le travail du mâle) |
blennies, chabots, gobies, labres, vives, sont des perciformes tout comme les perches, les sandres, rougets, daurades, maquereaux, thons, rascasses et grondins... (ce groupe possède des os du crâne caractéristiques, une articulation pelvienne (hanche chez l'homme) particulière ainsi que des nageoires épineuses...) |
chabots |
grosse tête épineuse à bouche largement fendue, nageoires pectorales développées, pelviennes petites en position thoracique, corps dépourvu d'écailles, 2 nageoires dorsales (la première est épineuse) |
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gobies |
nageoires pelviennes réunies en une ventouse ventrale, deux nageoires dorsales |
les périophtalmes, sont des poissons apparentés aux gobies, vivant dans les mangroves tropicaux capables de se déplacer sur leurs nageoires pectorales musclées à l'air libre, comme s'ils marchaient (ils respirent directement l'air et viennent le gober régulièrement à la surface quand ils sont dans l'eau) |
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gonelles |
EIL et pleine mer (herbiers) ne supportent pas l'émersion |
corps très allongé et visqueux, comprimé latéralement |
les parents s'enroulent autour de leur ponte d'un blanc très pur |
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hippocampe et certains syngnathes |
nagent rarement en pleine eau mais se cachent dans les herbiers en se tenant souvent dressés, accrochés à des algues par leur queue qui s'enroule autour des frondes nageoires réduites, tête "chevaline" (bouche en tube sans dents) et nage le corps à la verticale |
brouteurs et filtreurs selon les espèces |
c'est le mâle qui élève les petits une fois que les ufs fécondés ont été placés par la femelle sur le ventre de son conjoint (les syngnathes ont même un repli de peau pour protéger les jeunes : poche incubatrice nécessaire au développement des embryons) |
film passionnant de Painlevé sur les murs de l'hippocampe |
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labres |
on les trouve dans des cuvettes profondes et les herbiers nageoires dorsale et anale uniques (avec rayons épineux à l'avant), lèvres charnues |
couleurs souvent vives encore des perciformes |
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motelles |
barbillons sur le museau, nageoire longue dorsale, première nageoire dorsale modifiée en membrane vibrant dans un sillon (gustatif ?) en arrière de la tête |
même famille que la morue, le merlu, l'églefin ou le haddock |
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vives |
enfouies dans le sable ou la vase à marée basse, elles restent à la limite de la zone immergée et vivent près du fond |
redoutables prédateurs |
non seulement les épines de la nageoire dorsale sont venimeuses mais elle possède une glande venimeuse associée à un sillon et une épine operculaire (la piqûre sans être habituellement dangereuse est extrêmement douloureuse pour l'homme) |
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pourpre |
Nucella (pourpre petite pierre) et autres genres prédateurs apparentés au Murex bien connu des collectionneurs de coquillages |
EML |
coquille pointue avec un canal siphonal bien marqué (excroissance en forme de gouttière sur le côté de l'ouverture) formes lisses et formes côtelées appartenant à la même espèce |
perce la coquille de ses proies grâce à la sécrétion acide d'une glande buccale (l'opération demande plusieurs heures). Introduit sa trompe par le trou (qq mm de diamètre) et aspire les tissus de sa proie (moules, balanes). |
ufs d'assez grande taille ressemblant à des grains d'orge |
Le pourpre peut être l'occasion d'une leçon d'histoire passionnante ou de chimie si l'on s'intéresse aux couleurs. Son utilisation comme colorant (le pourpre) peut être citée tout comme celle de l'encre de seiche (sépia) ou le violet de l'aphysie (ce sont tous de puissants colorants sécrétés par des mollusques) |
seiche |
Sepia officinalis s'élève assez facilement en aquarium si l'on dispose de crevettes vivantes à lui donner quelques fois par semaine |
EIL (ne supporte pas l'émersion) |
change de couleur en quelques secondes selon la couleur du substrat sur lequel elle repose émet un jet d'encre noir-violacé (colorant sépia) en cas de danger respiration par 2 branchies nage saccadée en arrière par propulsion de l'eau contenue dans la cavité palléale et expulsée par un sipohon plus ou moins orientable l'"os" de seiche est une coquille calcaire recouverte par le manteau de l'animal |
véritable prédateur capturant préférentiellement des crevettes mais aussi de petits poissons à l'aide de deux ses longs bras pourvus de ventouses à leur extrémité |
les ufs de seiche (raisin de mer) se récoltent à partir du mois de mai dans le Finistère sur les plages. Ils peuvent s'ils ont été fécondés, éclore et donner des petites seiches que l'on nourrit avec des crevettes vivantes |
On peut travailler un début de classification avec le nombre de bras (décapodes à 10 bras: (du latin deca=dix) seiche et calmar; octopodes à 8 bras (du latin octo=huit): pieuvre). Le "bec" corné peut être extrait sur un cadavre dans le commerce (mais je comprends la réticence de certains à travailler sur des animaux morts pour l'ensemble du primaire). L'os de seiche permet aussi de travailler la classification (coquille de mollusque réduite et interne). Ensuite le mimétisme, changement de couleur en fonction du substrat. Ainsi que le déplacement par propulsion (il existe des films très accessibles qui peuvent remplacer le TRIDACT, mal adapté à l'observation des animaux aquatiques aussi grands) |
vieille (voir poissons: labres) |
milieu des embruns jamais atteint par la mer (étage supralittoral: ESL) |
milieu des marées: recouvert par l'eau à marée haute et découvert à l'air libre à marée basse (étage médiolittoral : EML) |
milieu marin jamais découvert (étage infralittoral : EIL) |
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balanes balanus |
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patelles |
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bigorneaux (littorines, gibbules, monodontes) autres genres ou espèces de bigorneaux |
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anémone équine anémone sulcée |
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annélides (vers) |
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(réf: mémento zoologique in Y. Turquier: l'organisme dans son milieu, Doin, 1994) |
Très nombreuses bactéries contenues dans l'eau de mer, dans le sédiment (sable). Nombreuses espèces vivant aussi à la surface ou dans les appareils digestifs des gros organismes de l'aquarium... |
Très nombreux représentants microscopiques (formant le plancton divisé anciennement en phytoplancton, d'origine végétale et zooplancton, d'origine animale). On en trouve aussi comme symbiotes (un symbiote est un organisme qui vit en association à bénéfices réciproques avec un autre organisme) ou comme parasites (un parasite vit aux dépens d'un hôte) chez de nombreuses algues et animaux. La majorité des algues vertes et des algues rouges sont maintenant classées dans le règne des Protistes. |
Rares dans le milieu marin, ils sont parfois parasites de poissons ou d'autres animaux de grande taille.... on a par contre des lichens (association de type symbiose entre un champignon et des unicellulaires ou des bactéries photosynthétiques) dans l'étage supra-littoral |
Certaines algues rouges et la quasi totalité des algues brunes sont classées dans le règne des Plantes. |
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objectifs notionnels et formulations par cycle // objectifs opérationnels et exemples d'activités proposées par les PE2
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objectifs spécifiques notionnels de SVT |
Les organismes vivants peuvent être classés selon leur milieu de vie. On observe trois milieux sur la côte rocheuse :
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Les organismes vivant se répartissent en
étages selon la durée de l'immersion par
rapport à l'émersion: |
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Chaque zone possède des organismes qui lui sont particuliers :
Certains êtres vivants peuvent aller d'un milieu à l'autre (ils changent de milieu) : crevettes, crabes, étoiles de mer.... |
Selon les saisons les habitants changent : en
période froide (et aussi de tempêtes
fréquentes) la plupart des algues ne poussent pas ou
peu (croissance faible) et presque aucun être
vivant ne se reproduit. Au printemps la plupart des
êtres vivants commencent leur période de
reproduction qui dure souvent jusqu'au milieu de
l'été. Leur croissance est aussi plus
grande. |
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les facteurs du milieu sont
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Les organismes vivants de l'aquarium peuvent être classés selon ce qu'ils font ou sont capables de faire:
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Les activités que les êtres vivants font ou sont capables de faire sont regroupés en trois grands types ou groupes d'activités (on peut dire aussi travail du vivant): travail de relation:
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Plus un organisme est grand (et gros) moins il vivra à l'aise dans l'aquarium. Une algue ne se déplace pas toute seule. Si elle a de la lumière, de l'eau de mer agitée par une pompe et de l'air apporté par un bulleur, elle peut survivre pendant de nombreux mois. Par contre un poisson peut avoir besoin d'espace, et pas seulement de nourriture, et mourir dans l'aquarium. Si tu as fait ton aquarium directement à partir du matériel récolté dans les mares du bord de mer, tu auras pris beaucoup de petits organismes (êtres vivants) que tu ne vois même pas avec tes yeux ou même avec une loupe (ils sont vraiment très petits). Si tu as un microscope, tu pourras les observer mais pas les compter, tellement ils sont nombreux: on les appelle les micro-organismes. Parmi les plus gros êtres vivants, certains ne sont pas capables de se déplacer tout seuls et sont appelés des végétaux : ce sont les algues de l'aquarium. D'autres se déplacent tout seul, ce sont les animaux. Certains animaux ne bougent pas beaucoup comme l'anémone de mer et ressemblent à des végétaux. Mais tous les végétaux ont besoin de la lumière pour survivre alors que les animaux n'en ont pas tous besoin. |
Les micro-organismes de l'aquarium comme des autres milieux sont séparés en deux groupes: les bactéries (qui sont les plus petits) et les protistes qui sont plus gros (certains peuvent même être vus à l'il nu (c'est-à-dire sans l'aide d'une loupe ou d'un microscope), surtout s'ils forment des colonies comme certaines algues vertes (la laitue de mer par exemple est formée de deux feuilles de ces petits protistes accrochés les uns aux autres). Les bactéries et les protistes forment les deux premiers règnes du monde vivant qui en compte cinq. Les végétaux de l'aquarium qui ne sont pas des protistes sont les algues brunes et certaines algues rouges : on les regroupe dans le règne des plantes avec par exemple les plantes à fleurs nombreuses sur terre. Les animaux forment le dernier règne qui comprend aussi bien les éponges et les anémones que les bigorneaux, les crabes, les oursins ou encore les poissons. |
L'aquarium d'eau de mer froide représente un écosystème artificiel dans lequel on peut retrouver d'une part la source d'énergie et d'autre part de matière nécessaire à chacun des organismes. Les 5 règnes sont représentés dans l'aquarium. L'énergie lumineuse (soleil ou néon éclairant l'aquarium) est utilisée par les producteurs réalisant la photosynthèse (certaines bactéries, de nombreux unicellulaires chlorophylliens, les algues), les consommateurs utilisant l'énergie chimique contenue dans la matière organique de la nourriture qu'ils consomment. Les autotrophes ont une nourriture minérale, les hétérotrophes ont une nourriture minérale et organique. Les organismes au sein de l'aquarium peuvent être reliés par des flèches signifiant "est mangé par" et former ainsi un réseau trophique (du grec trophein = nourrie). |
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objectifs notionnels d'une autre discipline que les SVT |
les marées : le niveau de l'eau monte et descend. |
le rythme des marées dépend de celui de la lune : chaque jour lunaire dure un peu plus qu'un jour de terre 24 h 50 min au lieu de 24h. En un jour lunaire on a deux pleines mers et deux basses mers. L'amplitude des marées est plus grande (la mer monte le plus haut et descend le plus bas) en période de pleine lune et nouvelle lune (marées de vive-eau), et plus faible lorsque la lune est proche de ses quartiers (marées de morte-eau). |
l'énergie marémotrice : les moulins à mer utilisent la force de l'eau entraînée par les marées pour faire tourner une roue lorsque la marée descend. |
Pour un exemple de projet en cycle 1 voir sur le disque de l'iufm, site de Quiper (public/PE2/svt/index.htm)
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l'enfant est capable de distinguer un être vivant complet, d'un fragment vivant et un reste mort d'un cadavre l'enfant doit être capable de classer un animal dans un des trois groupes qu'il aura construit (déplacement/nourriture/reproduction) l'enfant doit pouvoir expliquer avec ses mots la différence entre les trois milieux sur la côte rocheuse explorée lors de la sortie l'enfant doit être capable de dessiner un animal avec plus ou moins de précision mais en tenant compte des observations qu'il aura réalisées l'enfant doit connaître un certain nombre de nouveau mots de vocabulaire qu'il peut donc expliquer et réemployer à bon escient (différence coquille-coquillage, vivant-mort...) |
l'enfant doit être capable de réaliser (en binôme) une fiche d'identité par organisme présentant un dessin (qui repose sur l'observation raisonnée) et des observations regroupées dans les trois grands groupes de fonctions du vivant (relation, nutrition, reproduction). l'enfant doit être capable de classer un animal au sein d'une classification donnée à titre documentaire à l'aide de critères qu'il devra observer à partir du vivant. l'enfant connaît un vocabulaire anatomique (patte, pied, bras, coquille, bouche...) qu'il peut associer à une fonction (saisir, porter, attraper, déposer, protéger contre les chocs, avaler....) |
l'enfant est capable de faire la liste de tous les paramètres contrôlés lors de la mise en place de l'aquarium et nécessaires à la vie des organismes. Il est capable de décrire sommairement l'action de chacun de ces paramètres sur l'être vivant (eau= boisson, milieu de vie; air = respiration, température = condition de vie; espace = comportement ; lumière = énergie; nourriture = matière et énergie). l'enfant doit pouvoir citer plusieurs relations entre êtres vivants de l'écosystème aquarium (et pas uniquement de type travail de nutrition: "mange-est mangé" mais "fuit, combat, dérange, recherche..."); l'enfant doit pouvoir représenter par des flèches sur un schéma simple un tel réseau d'interactions. l'enfant doit être capable de construire lui-même une classification à partir d'une liste d'organismes présentant chacun un certain nombre de caractères. l'enfant est capable de concevoir une expérience et de la réaliser... il est capable de de mettre en uvre, séparément, les étapes de la démarche expérimentale. |
Quelques remarques issus des échanges en cours de rédaction et de discussion... |
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Pour les MPS il semble souhaitable d'envisager d'abord un travail de motricité (ramper, marcher à quatre pattes...) avant d'aborder un travail sur le déplacement des animaux dans l'aquarium |
La construction et la mise en place de l'aquarium (avec
des plaques de verre et un joint silicone adapté ou
avec un bac plastique transparent...) permettent un
questionnement sur les caractéristiques de
l'écosystème artificiel, par comparaison
à l'écosystème naturel. Ce qui peut
déboucher sur la mise en place d'expériences
et d'observations complémentaires (je rappelle qu'au
primaire je suis tout à fait d'accord pour appeler
expériences ce qui ne sont que des
....observations !!!). Voici quelques pistes: *pour le vocabulaire sur la nutrition et les formulations
voir cours SVT et formulations |
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Pour les MPS encore, un travail lors de et après
une sortie permet de trier les objets ramassées par
les enfants en deux groupes : "ce qui est du naturel* au
milieu marin" (algues, coquillages...) et "ce qui n'est pas
naturel* au milieu marin" (ficelles et bouts, bouchons,
tessons, plastiques divers, bois flottés...) et
démarrer ainsi un travail de sensibilisation au sujet
du respect de l'environnement. |
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Un exemple d'expérience-observation
au cycle 2: Pour engager une démarche plus scientifique: maintenant que l'on sait à quoi servent les tentacules (on est donc dans le cadre d'une théorie scientifique même si elle n'est pas réellement formalisée, notamment pour les enfants), peut-on proposer une hypothèse qui explique leur mouvement incessant ? L'anémone est-elle capable de diriger "volontairement" ses tentacules vers une proie ? Des expériences simples peuvent alors être réalisées (sans blesser l'animal) et interprétées (prudemment): pour tester l'hypothèse du mouvement dirigé contre un courant , on établit un courant artificiel dont on change l'orientation successivement... pour tester le type de communication entre la "proie" et l'anémone, on essaye de présenter une crevette en pâte à modeler, une crevette morte.... au maître de placer des barrières aux expériences des enfants pour éviter une action dangereuse pour l'animal ou l'enfant. |
Au cycle 3, si l'on reprend l'exemple de l'anémone de mer proposé ci-contre, on peut essayer de faire découvrir à l'enfant toutes les étapes nécessaires à l'action de prédation. Pour mettre en place le vocabulaire (et donc aussi la théorie scientifique), on peut utiliser rapidement un film documentaire sur un chasseur à l'affût : la seiche est un excellent exemple (film CDDP disponible). Reconnaissance de la proie (visuelle, mécanique et olfactive dans le cas de la seiche). Action rapide de prédation : projection des tentacules, adhésion à la proie grâce aux ventouses, mouvement des tentacules portant la proie à la bouche munie d'un bec. L'anémone est alors une application de ce qui a été vu dans le film et on peut proposer de rechercher des protocoles expérimentaux plus élaborés qu'en cycle 2.... Il est certain que la mise en place de ces expériences n'est pas simple. Elle demande que les enfants disposent par groupe de travail d'un aquarium avec une anémone dans de bonnes conditions d'étude. Cela demande aussi de continuer le travail sur plusieurs jours car on ne peut guère nourrir les anémones qu'une fois tous les deux jours (même si la faim peut aussi être étudiée comme facteur). Mais une fois la mise en place faite, on peut consacrer un temps assez bref à chacune des expériences (séance de mise en place d'une vingtaine de minutes et séances bihebdomadaires de 10 min par exemple). |
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Les conclusions doivent être rédigées. On ne saurait trop recommander la réalisation de cahiers d'expériences où toutes les étapes sont notées (texte et schémas). |
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Au cycle 1, un enfant n'est pas capable habituellement d'écouter avec attention un autre enfant raconter ce qu'il a fait, il a besoin de faire lui-même. |
Vous ne vous tromperez jamais en étant trop ambitieux dans vos classes, vous saurez vite vous adapter. Ne jamais sous-estimer les enfants. Il est bien plus facile de simplifier que de rehausser les objectifs. |