Avertissement:
Le contenu de ce cours n'engage que son auteur, professeur
agrégé de Biologie-Géologie; il n'a aucune
reconnaissance officielle. Il n'a d'autre but que d'aider un candidat
à la préparation de l'examen et a été
rédigé à titre totalement
bénévole et amical.
Plan de cette page: |
Formulations du Programme officiel
(BEES2) |
Formulations du Programme officiel du
BEES1 |
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1. Physiologie
générale humaine
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1.1. Physiologie |
La physiologie étudie le fonctionnement des organismes vivants dans leur environnement. La performance sportive et l'entraînement sont deux " expressions " de ce fonctionnement. |
- D'un point de vue physiologique : |
Les principales adaptations de l'organisme à l'effort : Notion d'entraînement : définition et mise en place d'objectifs, de cycles, de séances, d'exercices, de tests d'évaluation ; Notion de prévention et de récupération ; Règles d'hygiène (alimentation, réhydratation, sommeil, soins corporels, dopage...). |
L'organisme humain comme
" système ouvert " |
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L'organisme en tant que machine
bioénergétique : |
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L'organisme en tant que machine
bio-informationnelle : |
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1.2. Biomécanique |
Ce chapitre du programme concerne le fonctionnement de l'appareil locomoteur et le respect de son intégrité. |
- D'un point de vue
biomécanique |
Notions générales de biomécanique : à partir d'un langage conventionnel, privilégier le discours d'anatomie fonctionnelle en évoquant également les principes de sécurité. |
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L'analyse du mouvement : |
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Geste sportif et intégrité de l'appareil locomoteur. |
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La physiologie c'est
l'étude des grandes fonctions des êtres
vivants.
Le mot physiologie vient du grec phusis = nature et
logos = parler.
Remarque 1:
dans le programme du BEES2 le titre du chapitre précise que
la physiologie étudie le fonctionnement des êtres
vivants dans leur environnement. Ce qui est un
rappel à ne pas oublier qu'un être vivant est toujours
dépendant de son environnement. Mais aucun biologiste ne peut
l'oublier car c'est une caractéristique de la vie d'être
sociale, donc, à mon avis, ce n'est pas une formulation
indispensable. Cependant l'environnement spécifique du sportif
sera envisagé notamment au niveau de
l'entraînement.
Un être vivant se
nourrit, est en relation et se reproduit.
Les grandes fonctions du vivant
(fonctions vitales), ou caractéristiques du vivant (ce
qui distingue le vivant du non vivant), sont au nombre de 3: les
fonctions de nutrition, les fonctions de relation et
les fonctions de reproduction. Ces trois fonctions sont
inséparables et leurs limites imprécises.
Le fait que l'on utilise le mot fonction exprime probablement (les historiens en discutent) l'idée que la vie est un phénomène qui est compris comme une relation entre des éléments observables qui peut être représentée par une fonction mathématique. Bien évidemment l'espace dans lequel est défini cette fonction est de très grande dimension car tout le monde s'accorde à dire que de très nombreux paramètres conditionnement la vie. En fait, dire que la vie repose sur 3 fonctions revient à dire que ces fonctions sont non locales, c'est-à-dire que l'on ne peut pas les localiser d'une façon limitée à une seule partie de l'organisme mais qu'elles correspondent à une propriété du TOUT (de l'individu, vivant). Bien évidemment la science, qui ne travaille qu'avec des fonctions locales, va réduire à chaque fois le système étudié à un ensemble de paramètres où l'on va pouvoir définir une fonction locale, expérimentale (par exemple non la pas la nutrition, fonction globale, mais la digestion et l'absorption des sucres par l'intestin).
Remarque 2:
le programme du BEES2 demande ensuite de considérer
l'organisme humain comme un " système
ouvert ". Dire que l'être humain est système
est assez trivial. Cela revient à dire que l'on va se limiter
à un espace de dimension finie. C'est une vision à mon
avis un peu dépassée dont l'engouement est
retombé à la fin des années 70-80. Ajouter que
l'organisme est un système ouvert est aussi une
banalité puisque c'est simplement affirmer que l'organisme
réalise des échanges avec le milieu
extérieur. Car un système
fermé n'échange ni matière, ni
énergie, ni information avec le milieu. Par contre il n'est
peut-être pas inutile de rappeller que, dans le cadre de
l'étude des systèmes vivants, on peut considérer
la vie comme des mouvements (des échanges ou des
transformations internes) de trois types d'éléments:
matière, énergie information. On peut donc dire que les
êtres vivants sont des systèmes dynamiques (qui
réalisent des transformations internes) et des
systèmes ouverts (qui réalisent des
échanges avec le milieu extérieur).
Ce que j'ai résumé dans le cours de seconde par le
petit tableau suivant:
L'activité cellulaire (le fonctionnement de la cellule) ce sont des mouvements (des échanges et des transformations internes): - mouvements de
matière (pour se
nourrir, pour croître...ou se
reproduire) |
la vie reste un mystère |
Personnellement je parle de travail aussi bien que de fonctions globales ou grandes fonctions du vivant. |
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Les fonctions de nutrition comprennent l'ensemble des phénomènes de prise ou de rejet de matière et d'énergie vis-à-vis du milieu extérieur et les transformations de matière et d'énergie internes qui permettent à l'organisme de se maintenir en vie . Ce sont l'alimentation, la digestion, la respiration, la circulation, l'excrétion ... |
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Les fonctions de relation comprennent l'ensemble des échanges et des transformations d'information et d'énergie chez l'organisme vivant. Ce sont les communications avec le milieu extérieur (sens mais aussi déplacement, posture...), les communications internes entre cellules, la défense de l'organisme vis-à-vis des agents pathogènes... |
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Les fonctions de reproduction correspondent à la capacité des êtres vivants à se multiplier. Elles nécessitent un transfert de matière et d'information (mais aussi d'énergie) à un nouvel individu. |
Remarque 3:
Le programme considère l'homme comme une machine
bioénergétique et une machine
bioinformationnelle. Si l'on se réfère au petit
diagramme il est clair qu'il est juste de dire que l'exercice
physique (sportif) met bien en jeu des mouvements d'énergie et
d'information (fonctions de relation) mais on peut regretter de ne
pas trouver la matière dans le programme. En tout cas les
fonctions de nutrition me semblent légèrement
sous-estimées. J'essaierai de combler ce manque.
Quand à l'homme machine, après l'homme
système, cette comparaison a un relent de cartésianisme
(Descartes a développé une vision mécaniciste
de la physiologie) un peu désuet.
Remarque 3bis:
avec le style du programme la formulation serait "la machine
biomatérielle" en mettant l'accent sur la matière et en
oubliant l'énergie.
L'homme est un allotrophe (ou hétérotrophe au sens large), c'est-à-dire qu'il dépend des autres êtres vivants pour se nourrir (du grec allo = les autres et trophein = se nourrir, hetéro = différent). Il les consomme, c'est un consommateur. Ils consomme les autres êtres vivants encore vivants ou morts. Du point de vue chimique c'est un consommateur de matière organique. Pour les biologistes, la matière organique c'est la matière spécifique des êtres vivants, qui est composée des atomes C (carbone), H (hydrogène) et O (oxygène), avec parfois N (azote) et S (soufre). On dit que les substances organiques sont des "chons". On distingue 4 groupes principaux : glucides (sucres), lipides (graisses), protides (ou protéines) et acides nucléiques. Chaque groupe contient des aliments bâtisseurs (pour construire le corps) et des aliments énergétiques (qui sont oxydés dans les cellules pour produire de l'énergie).
Remarque:
Le métabolisme (du grec métabolé =
mouvement) est l'ensemble des mouvements chez l'être
vivant. Il existe donc un métabolisme de la nutrition
qui s'intéresse principalement au mouvements de
matière et d'énergie. Pour un chimiste le
métabolisme se résume à une série de
réactions chimiques. pour un biologiste, le métabolisme
comprend des dynamiques qui relèvent plus de la
géométrie ou de la physique que de la chimie, qui ne
reconnaît que la matière. Dans cette page j'emploierai
le mot métabolisme dans son sens le plus courant de
métabolisme chimique.
Les aliments sont ingérés, puis digérés. Lors de la digestion des enzymes coupent les aliments en nutriments: éléments suffisament petits et reconnaissable par les cellules absorbantes de l'intestin. Les nutriments sont ensuite transportés par le sang (ou d'abord par la lymphe pour les lipides) vers les cellules qui les consomment (pour construire l'organisme ou produire de l'énergie) ou les stockent. Les déchets métaboliques sont rejettés dans le sang. Les poumons, le foie et la vésicule biliaire, et enfin le rein excrètent les différents déchets à l'extérieur.
* une cellule contient 70 à 90% d'eau mais n'est pas un
milieu liquide. L'eau cellulaire est à 80% sous forme d'une
très fine couche (1,1 nm) qui entoure les molécules
(les protéines intracellulaires ont par exemple un
diamètre très homogène moyen de 3,5 nm). L'eau
n'est donc pas un solvant mais elle participe à toutes les
fonctions des molécules présentes dans la cellule. Il y
a une chimie propre au vivant qui n'est pas celle des tubes à
essai.
* les éléments minéraux sont la plupart du temps
liés à des molécules organiques (Ca2+, Na+...).
A l'état ionique ils sont souvent toxiques.
* les molécules organiques sont classées en 4
principaux groupes: glucides (sucres), lipides (graisses), protides
(acides aminés (aa) et protéines) et acides
nucléiques...
Remarque:
Vitamine est un terme ancien désignant des substances
organiques indispensables que l'organisme doit trouver en faible
quantité dans l'alimentation sous peine de maladies plus ou
moins graves (scorbut... et autres avitaminoses).
Classiquement on distingue 3 types de métabolisme:
- le métabolisme énergétique (dépend
surtout de l'activité et du sexe...)
- le métabolisme de renouvellement moléculaire
(dépend surtout de l'âge...)
- et le métabolisme de synthèse (de croissance chez le
jeune et gestationnel chez la femme enceinte).
Si l'on utilise les 3 grandes fonctions on distingue alors:
- le métabolisme nutritionnel (renouveler ses structures et
maintenir les dynamiques, ce qui demande de la matière et de
l'énergie): il est assez dépendant de l'âge, du
sexe...
- le métabolisme relationnel (maintenir son activité en
fonction de son milieu de vie...): il dépend surtout du type
d'activité, l'exercice physique demandant par exemple beaucoup
d'énergie mais peu de matière...
- le métabolisme reproductif: aussi bien chez l'enfant en
croissance que chez la femme enceinte...
La ration alimentaire est donc définie en fonction du sexe, de l'âge, de l'activité et de divers états physiologique (grossesse...).
Pour approfondir:
cours de
1ère S sur le système
nerveux, cours
de Terminale S sur
l'immunologie,
cours général sur le
mouvement,
cours
général sur les
sens.
Les fonctions de relation
relient
des cellules ou des organes au milieu ou entre
eux par des
signaux
reçus ou émis.
Le terme de communication est plus courant mais moins
spécifique à la biologie; pour nous, il a la même
signification que relation.
En fait il faudrait parler de
liens (liens
avec le milieu, liens avec les autres êtres vivants, liens
entre les différents organes, liens entre les cellules d'un
même tissu).
Remarque:
pour l'examen, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de
présenter une théorie moderne de la relation car bien
peu d'enseignants on pu suivre les développements
théoriques de la fin du XXème siècle. Cependant,
je crois que du point de vue culturel il est essentiel qu'un
éducateur sportif sache que les modèles de la certains
des ouvrages qu'il consulte sont franchement
dépassés.
Historiquement on peut considérer qu'il
existe deux théories de la vie sensitive qui
pécèdent l'étape actuelle:
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Un système formalisé à l'aide des outils de la cybernétique (d'après EU) |
La cybernétique désigne la science des interactions entre les mécanismes; elle a été développée depuis le milieu du XXème siècle dans des systèmes artificiels et naturels. Mais son vocabulaire et ses concepts viennent bien de la physique des systèmes artificiels. Plus concrètement, appliquée à la biologie, on pourrait dire que la biocybernétique est la science des échanges d'information (informations entrantes et informations sortantes ou commandes ou encore contrôles) entre systèmes vivants ou composants de ces systèmes (à toutes les échelles: du moléculaire au social). |
Étant donné la prédominance du modèle cybernétique de communication on a tendance à vouloir classifier dans une même unité le phénomènes internes et externes et parler uniquement de sens. Si le terme de sens à pour moi une signification claire quand il s'agit de la relation au milieu extérieur, je pense que la signification devient bien floue pour le milieu intérieur. La sensation est la capacité à percevoir un ou des paramètres extérieurs (reçus comme des stimuli).
Toute sensation commence donc par un stimulus, reçu par un récepteur, plus ou moins spécialisé, qui transforme le stimulus en message nerveux (phénomène de transduction). Le message sensitif (centripète) est transmis jusqu'au centre nerveux qui intègre (c'est-à-dire qui "fait la somme") les différents messages en provenance des différents récepteurs et le compare ou les modifie en fonction de son programme interne. Le centre élabore ensuite une réponse qui est transmise sous forme de message moteur (centrifuge) aux effecteurs (cellules musculaires, glandulaires...). Un contrôle est exercé en cours de réalisation et après la réalisation de la réponse. Ce système n'est qu'un généralisation de l'arc réflexe de Magendi qui date de 1822 avec un parfum de la théorie des systèmes.
Si l'on s'en tient à cette vision un peu dépassée on peut utiliser cette classification (un peu malmenée dans de nombreuses citations étant donné son caractère arbitraire):
(in Précis de Physiologie, Doin, 1998) |
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extérocepteurs |
télérécepteurs |
récepteurs visuels |
récepteurs auditifs |
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récepteurs olfactifs.... |
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récepteurs de contact |
récepteurs gustatifs |
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récepteurs cutanés du toucher |
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intérocepteurs |
viscérocepteurs, |
nous renseignent sur un paramètre physiologique interne |
propriocepteurs, |
nous renseignent sur un paramètre lié au travail de relation : l'état de tension des muscles, sur la position relative des différentes parties du corps, et sur la position du corps dans l'espace |
Mais la sensation n'est pas un phénomène unitaire mais multiple (non pas une sensation mais des sensations), coordonné (les sens ne sont pas indépendents entre eux) et individuel (subjectif au sens de relatif à l'individu et donc non généralisable).
Voici une autre manière de présenter (bien imparfaite) la vie de relation (mais je ne suis pas sûr que cette classification apporte grand chose):
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et thermiques* |
Les thermorécepteurs sont sensibles au chaud ou au froid. |
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*le rayonnement électromagnétique prend plusieurs formes selon le milieu conducteur et la longeur d'onde; on associe donc les phénomènes électriques (qui sont interprétés par des forces reliant les électrons au noyau des atomes dans la matière), les phénomènes magnétiques (dus aux mouvements de ces électrons) et les phénomènes thermiques (dus au rayonnement infrarouge). |
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Trois systèmes revendiquent le
titre de système de relation: le système
immunitaire, le système endocrine et le système
nerveux. Actuellement il est clair que l'on ne peut trancher et que
chaque système participe plus ou moins, selon la fonction
étudiée, aux relations entre cellules et organes.
* le système immunitaire
est le système de relation tourné vers
l'intérieur, vers la défense de
l'intégrité de l'organisme et la stabilité d'un
grand nombre de fonctions (voir cours
de terminale).
* le système nerveux est
le système de relation tourné vers
l'extérieur, c'est lui qui assure la réception et
l'exploitation des signaux environnementaux, il intervient de
façon majeure dans la locomotion; mais il assure aussi la
stabilité de nombreuse fonctions (circulatoires par exemple)
par le système végétatif (ortho et
parasympathique) (voir page
détaillée).
* le système endocrine est
aussi un système de relation tourné vers
l'intérieur mais il est nettement moins clair actuellement
que les cellules endocrines forment un système à part.
Il serait préférable de parler d'activité
endocrine pour de nombreux organes comme le cerveau, le
pancréas, les gonades....
Référence:
Jürgen WEINECK, 1992, Biologie du sport, Vigot,
Collection sport+enseignement
A. CALAS, J.-F. PERRIN, C. PLAS et P. VANNESTE, 1997,
Précis de physiologie, Doin
Remarques:
le programme nous demande de traiter certains éléments
qui me laissent dubitatif:
* la fonction musculaire (définir une fonction par le
nom d'un organe est un peu court, je pense qu'ils veulent parler de
la marche, de la course... bref de vraies fonctions qui mettent en
jeu bien plus que des muscles),
* la concentration musculaire (malgré toutes mes
recherches je ne vois pas ce que cela peut vouloir dire d'autre que
la concentration en telle ou telle substance, à moins
que les concepteurs du programme aient pensé au terme de
concentration dans le sens d'une concentration de forces, ce
qui est un vocabulaire qui ne me gêne pas mais qui n'est
guère employé que par quelques naturopathes...pour ce
que j'en sais, en tout cas pas en biologie académique à
ma connaissance).
les éléments, l'ordre moteur, le contrôle, les boucles de rétroaction, la nutrition...
types de muscles, types de mouvement (flexion, extension;, rotation, préhension, pronation, supination...), adaptation spécifique à tel effort (système cardiovasculaire...), adaptations aux environnements particuliers (altitude, chaleur...)
La question fondamentale pour cette partie est de savoir ce qui s'adapte lors de l'entraînement. Cette question a de nombreux corrolaires comme par exemple; quelles en sont les limites ? Comment maîtriser cette adaptation ?
Une autre manière de présenter la question est de faire appel à la distinction entre structure et fonction. Je préfère de loin la distinction forme et dynamique, mais structure-fonction est plus classique. Lors de l'entraînement la fonction d'un muscle par exemple est modifiée ou amplifiée, ce qui entraîne une modification de la structure.
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Le lien entre structures et fonctions est incontestable
mais difficilement formalisable. |
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Les textes officiels mettant en place ce programme sont sur le site: http://www.legifrance.gouv.fr ou sur le site de la Jeunesse et des Sports Arrêté du 30 novembre 1992 modifié http://www.sports.gouv.fr/francais/metiers-et-formations/reglementation/la-reglementation-des-diplomes/brevets-d-etat-d-educateur-sportif/textes-communs/brevets-et-diplomes/reglementation-des-brevets-et
Rappel de la nature de
l'épreuve (ce tableau comprend le
texte officiel seul disposé de façon
originale): |
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A) Trois épreuves écrites (coefficient 3) |
Une épreuve de culture
générale. Partant d'une
question ou de l'analyse d'un texte, cette épreuve
conduit à développer une réflexion sur
le phénomène sportif permettant de juger des
qualités de réflexion, de synthèse
et de rédaction du candidat |
B) Trois épreuves orales (coefficient 3) |
Une interrogation portant sur le sport dans son
environnement socio-économique et
juridique |
C) Une épreuve (coefficient 1) au choix du candidat parmi :
|
Une épreuve orale de gestion
portant au choix du candidat sur : A partir d'un dossier de quinze pages maximum remis lors de l'examen relatif à l'un de ces thèmes, le candidat présente au jury une situation concrète qui sert de point de départ à l'entretien (notée sur 20 ; durée : trente minutes maximum). |
Une épreuve relative à l'optimisation de la performance. Dans cette épreuve, le candidat développe son analyse en faisant notamment référence aux données scientifiques. (notée sur 20 ; durée : trois heures ; coefficient 1) |
Une question se rapportant aux situations
rencontrées par le pratiquant sur le terrain.
Les sciences biologiques et les sciences
humaines servent de référence au candidat
pour son exposé |
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Une composition au choix du candidat relative à la formation des cadres ou à la promotion des activités physiques et sportives (notée sur 20 ; durée : trois heures ; coefficient 1) |
Une épreuve de langue
destinée à vérifier les
connaissances du candidat dans l'une des langues vivantes
suivantes : anglais, allemand, espagnol, italien. |
Une épreuve pratique portant sur le traitement informatique de données. A partir d'une situation concrète relative aux activités physiques et sportives choisie par le jury, le candidat propose une solution à l'aide de logiciels connus (notée sur 20 ; préparation : une heure maximum ; durée : trente minutes maximum). |
|||
Art. 16. - Le candidat ayant obtenu, pour l'ensemble des épreuves définies à l'article 15 ci-dessus, une moyenne égale ou supérieure à 10 sur 20 est proposé à l'admission définitive à l'examen de la partie commune du brevet d'Etat d'éducateur sportif du deuxième degré et reçoit une attestation de réussite. |