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Pour cette partie je vous conseille fortement de consulter le livre de 5ème, nouveau programme (1997) de la collection Nathan, qui est une mine d'informations.
Le mouvement musculaire repose sur la capacité d'une structure vivante à exercer une force en se raccourcissant. Ce qui nécessite:
Si l'on ne s'intéresse qu'au mouvement d'un membre, cela suffit, mais si l'on s'intéresse au mouvement de l'organisme dans son milieu il faut y ajouter des structures permettant de se soutenir sur le substrat sur lequel l'homme se déplace (sol ou eau car dans l'air, sa masse et trop grande par rapport à la surface de portance disponible et il tombe...!) et des systèmes de contrôle du déplacement dans l'environnement (organes des sens pris dans son acception la plus large reliés à des structures du cerveau plus ou moins spécialisées).
L'étude des mouvements des objets non vivants par les physiciens (mécanique, cinétique...) permet de modéliser le mouvements des organismes vivants car ils obéissent aux mêmes lois physiques (mais l'organisme vivant garde sa spécificité : il est vivant, il n'est donc pas réductible à un objet obéissant aux lois physiques).
Les muscles sont des organes composés de plusieurs tissus (ensemble de cellules assurant une même fonction : l'étude des tissus est l'histologie):
Le muscle strié squelettique, le seul dont nous parlerons ici, peut être comparé à un tendon situé entre deux os et colonisé dans sa partie centrale, par des fibres musculaires.
La contraction musculaire résulte, sous commande nerveuse (une terminaison nerveuse synaptique arrive au niveau de chaque fibre musculaire), de la libération d'un calcium dans le cytoplasme des cellules musculaires qui provoque, en présence d'ATP (nucléotide présentant une liaison très énergétique) et donc d'énergie, le glissement des filaments protéiniques d'actine et de myosines, les uns par rapport aux autres et donc le raccourcissement des fibres musculaires. Un muscle strié qui se contracte garde le même volume (contraction isovolumique) mais se raccourcit tout en augmentant son diamètre. La contraction nécessite un grand apport d'énergie qui est fournie d'une part par les réserves de sucre (glycogène) du muscle qui sont oxydées au cours de la contraction, mais aussi de l'apport de sucre (glucose) par le sang. Ce dernier venant soit du foie soit d'autres tissus où il est stocké sous d'autres formes comme par exemple dans les graisses. La crampe est une contraction involontaire et non contrôlable (et douloureuse...!) d'un muscle strié après un effort trop long ou non contrôlé, qui serait causé par l'accumulation d'acide lactique, produit par le métabolisme des fibres et mal drainé par le sang.
Une disposition fréquente des muscles squelettiques, comme
par exemple de part et d'autre d'une articulation permet le mouvement
d'un membre dans un plan par rotation par rapport à un autre.
En effet, la contraction de l'un des muscles coïncide alors avec
le relâchement de l'autre muscle, et réciproquement
(muscles antagonistes).
D'autres dispositions permettent des mouvement variés, par
exemple l'augmentation du volume de la cage thoracique lors de
l'inspiration par contraction des muscles intercostaux (voir
respiration).
Les cellules musculaires étant très différenciées (fusion de cellules embryonnaires) et possédant de nombreux noyaux, elles ne peuvent se diviser : il n'y a pas de renouvellement cellulaire. A la suite de lésions, les cellules conjonctives, des tendons notamment , peuvent se multiplier et s'accroître, ce qui permet d'envisager quelques greffes de petits muscles. Les élongations musculaires sont des (micro)ruptures de fibres musculaires (on parle aussi de claquage musculaire) qui ne vont pas jusqu'à la rupture d'un muscle, qui reste extrêmement rare. Par contre, des sections accidentelles peuvent intervenir lors de chutes... Les tendinites sont des inflammations des tendons (réaction d'un tissu lésé se caractérisant par un gonflement du à une infiltration de plasma (oedème qui provoque rougueur, chaleur et douleur) et l'arrivée de nombreuses cellules immunitaires (globules blancs) sur les lieux de l'inflammation).
Les os forment un tissu (composé de cellules) plus ou moins minéralisé. Ce sont les cellules conjonctives ou fibroblastes, qui sécrètent une matrice extracellulaire (sécrétée à l'extérieur de la cellule) composée principalement de collagène (une protéine composée de sous-unités répétées et ordonnées qui s'empilent en formant des fibres).
Le cartilage est un tissu osseux assez souple et non minéralisé alors que l'os compact présente une matrice fortement imprégnée d'hydroxyapatite (phosphate de calcium) qui minéralise l'os et lui confère sa rigidité et sa dureté.
Mais l'os reste un tissu vivant, richement irrigué et innervé.
Il est de plus sans cesse en remaniement. Chez l'embryon,
il n'y a que des cartilages qui s'ossifient progressivement.
Certaines zones, comme les surfaces articulaires, restent
cartilagineuses toute la vie. D'autres zones s'ossifient
progressivement après la naissance (fontanelle du
nouveau-né par exemple). Enfin, l'os minéralisé,
même chez l'adulte est sans cesse détruit (les
composés en sont récupérés par le sang)
puis reconstruit. Ce remaniement permanent permet la
croissance chez l'enfant et l'adolescent. Les zones de
croissance en longueur sont localisées essentiellement aux
extrémités des os longs. Au niveau de cet os
(appelé os spongieux) se trouvent des cellules à
l'origine des cellules sanguines (ce sont les cellules souches
sanguines situées c'est la moelle rouge des os). Alors que les
zones de croissance en épaisseur (diamètre) de l'os se
situent à la périphérie (zone appelé le
périoste) et sont à l'origine d'un type d'os
particulier dit membraneux.
Mais ce remaniement est aussi à l'origine de
déformations du squelette lorsque les os sont soumis
à des contraintes permanentes (déformations de la
colonne vertébrale par exemple). On notera la nécessite
d'un apport nutritionnel en calcium (Ça, que l'on
trouve dans les laitages par exemple) tout au long de la vie mais
surtout chez l'enfant en croissance (qui augmente sa masse
squelettique) ou chez la femme enceinte (qui doit construire le
squelette du ftus).
Selon leur forme on distingue les os plats (os du crâne, côtes...) , les os longs (des membres) et les os courts (vertèbres...).
On distingue:
- articulation de l'épaule = omoplate et clavicule (s'articulant elle-même sur le sternum) au niveau de la ceinture pectorale ou scapulaire (constitué principalement chez l'homme de la scapula)
- et articulation de la hanche au niveau de la ceinture pelvienne (pubis-illion et ischion, soudés, forment un anneau pelvien (on parle aussi de bassin) dont le diamètre est un critère important pour apprécier la facilité du passage de la tête de l'enfant lors de la naissance)
Les os formant le squelette sont articulés (par des articulations plus ou moins mobiles: si les os du crâne restent soudés les uns aux autres, les articulations vertébrales permettent de légers mouvements tout en conservant leur rôle de soutien, alors que les articulations des membres assurent des rotations autour d'axes avec un (doigt) ou plusieurs (coude) degrés de liberté)
Les os articulés par des articulations mobiles sont accrochés les uns aux autres par des ligaments.
Les os peuvent se fêler ou se briser (fracture) mais
la chirurgie osseuse orthopédique maîtrise de nombreuses
techniques de réparation de l'os. Une fracture réduite
(dont on assemble les deux extrémités cassées)
peut être maintenue par des plaques, des vis ou tout simplement
une attelle ou un plâtre et l'os se ressoude en créant
un cal (induration qui commence par la sécrétion d'une
matrice de collagène qui se minéralise ensuite). Les
cals sont plus épais et donc plus solides que l'os
originel.
La radiographie est une technique courante pour le diagnostic des
accidents osseux. Pourquoi ? (réponse
dans la page sur le corps).
Les ligaments peuvent aussi se fragiliser (ruptures de quelques
fibres et dissociation de quelques cellules) ou même se rompre
(claquage ligamentaire) dans le cas d'efforts physiques trop
violents (sportifs de haut niveau par exemple), ce qui
nécessite alors une opération chirurgicale pour
permettre au ligament de se ressouder à l'os (ce qui est
possible mais nécessite souvent une greffe d'un ligament que
l'on prend à un endroit où il ne sert pas trop).
Les entorses sont des extensions ligamentaires avec ou sans
rupture (déchirure).
le système nerveux forme une population cellulaire homogène et de fonction spécialisée dans la communication rapide entre organes : l'accès à la vie sensitive et au déplacement rapide de l'animal |
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1. les cellules nerveuses forment une population cellulaire homogène |
Toutes les cellules nerveuses sont issues du tube neural et des vésicules céphaliques de l'embryon. La période de multiplication s'arrête à peu près au milieu de la grossesse (20ème semaine de vie intra-utérine) chez l'homme pour faire suite à une migration neuronale puis à une différenciation et à une maturation. Les cellules nerveuses ne se multiplient que très peu après la naissance (quelques cellules du cervelet durant la première année post-natale, dans le bulbe olfactif, dans l'hippocampe et le cortex pariétofrontal chez l'adulte) : malgré les observations de plus en plus nombreuses d'indices de divisions de cellules nerveuses on peut encore affirmer qu'il n'y a pratiquement pas de renouvellement cellulaire nerveux; de plus, les neurones qui se renouvellent interviendraient plus dans le traitement secondaire des informations, de leur mise en mémoire, plutôt que dans les perceptions sensorielles. (pour des précisions voir dossier "Neurones à volonté, La Recherche, 329, mars 2000, p 28-44) |
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2. les cellules nerveuses comprennent les neurones et les cellules gliales |
Les cellules nerveuses comprennent les neurones (environ 30 milliards) et les cellules gliales (presque aussi nombreuses que les neurones, elles sont de formes variées, constituent la glie et assurent le soutien, la protection des neurones mais sans participer directement à la transmission des messages nerveux). Quelques cellules nerveuses (neurone et cellules gliales) montrant leurs relations entre elles et avec un vaisseau sanguin, élément essentiel de la mise en place (voir remarques sur l'embryologie plus bas) et de la nutrition des cellules nerveuses (in Précis de physiologie, Doin, 1997); les principaux éléments du neurone sont cités. Pas d'échelle car ce schéma reste théorique. Un neurone comprend typiquement :
On peut distinguer les neurones multipolaires (avec un seul axone long et des dendrites très nombreux et très ramifiés), les neurones bipolaires avec un dendrite et un axone uniques, tous les deux ramifiés à leur extrémité, et les neurones pseudo-unipolaires pour lesquels le dendrite et l'axone unique partent du même point du corps cellulaire. |
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3. les neurones sont des cellules polarisées et excitables |
Les cellules nerveuses sont polarisées
(comme de nombreuses cellules) : au repos (sans
stimulation), elles présentent une différence
de potentiel membranaire ou potentiel membranaire de
repos (PMR) compris entre -40 et -90 mV habituellement,
la face interne de la membrane étant polarisé
négativement par rapport à la face
externe. |
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4. le message nerveux se propage très vite (quelques mètres à quelques dizaines de mètres par seconde) sans atténuation le long des prolongements cellulaires des neurones |
L'influx nerveux est une suite de PA propagés le long des prolongements cellulaires des neurones (axones ou dendrites). Les PA ont toujours la même amplitude (on dit qu'ils obéissent à la loi du "tout ou rien") et se propagent sans atténuation à des vitesses comprises entre 1 m/s et 100m/s. Le message nerveux est donc codé en modulation de fréquence. |
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5. les synapses sont les zones de communication entre les neurones et les autres cellules |
Une synapse comprend 2 parties (la zone présynaptique et la zone postsynaptique) séparées par un espace intersynaptique (ou fente synaptique). Les zones présynaptiques des synapses chimiques renferment des vésicules (vésicules synaptiques) contenant un neurotransmetteur qui est une substance chimique libérée dans l'espace intersynaptique lors de l'arrivée d'un PA. La membrane de la zone postsynaptique possède des récepteurs spécifiques au neurotransmetteur de cette synapse. La cellule postsynaptique répond à la fixation du neurotransmetteur sur les récepteurs postsynaptiques par : la genèse d'un PA (si c'est par exemple un autre neurone, il y a dans ce cas transmission du PA par l'intermédiaire du neurotransmetteur entre le neurone présynaptique et le neurone postsynaptique), une contraction musculaire (si c'est une cellule musculaire), la libération d'une substance (si c'est par exemple une cellule sécrétrice).... Schéma simplifié d'une synapse chimique. On notera le grand nombre de terminaisons synaptiques sur le schéma théorique de droite qui pourrait représenter par exemple un autre neurone recevant de nombreuses afférences |
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6. le système nerveux a un fonctionnement intégré |
On distingue :
vue très schématique du système nerveux de l'homme
Dans un schéma classique de réponse
à un stimulus (on parlait d'arc réflexe), on a
les étapes suivantes : |
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Remarque: |
D'une façon plus générale, il existe d'une part des cellules qui présentent une sensibilité propre à la concentration d'une substance chimique dans leur environnement. Par exemple les cellules ß des îlots de Langerhans, sécrétant l'insuline, semblent directement sensibles à la teneur en glucose du milieu extérieur). Il n'y a pas là de récepteur, de structure spécialisée mais bien une sensibilité de la cellule à une concentration du milieu extracellulaire et donc à un stimulus chimique. D'autre part, on considère qu'il existe une
sensibilité directe du système nerveux
à certains stimuli et qu'il existe donc de
véritables récepteurs sensitifs internes,
comme nous avons des récepteurs externes qui assurent
la perception du milieu extérieur (voir sens). C'est donc un fait surprenant mais il semble bien que les récepteurs que l'on voit dans tous les modèles de contrôle intégré soient encore à découvrir ou à redécouvrir.. |
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7. le système nerveux comprend de nombreuses cellules endocrines |
Le cerveau secréte de nombreuses susbstances chimiques dont des hormones (messagers endocrines). On dit alors qu'il a une fonction endocrine. Il participe ainsi à la régulation hormonale de nombreuses fonctions comme le travail de reproduction, notamment par l'intérmédiaire de l'hypohyse, une petite glande d'origine mixte située sous le cerveau, comme nous le verrons plus tard.
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Remarques : |
* stade neurula - bourgeon caudal : la formation des
vésicules encéphaliques et du tube nerveux |
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Conclusion |
le tissu nerveux forme une population cellulaire homogène (d'origine embryonnaire unique) et de fonction spécialisée dans le travail de relation avec le milieu extérieur (perception du milieu extérieur, intégration de ces perceptions et commande de réponses adaptatives rapides) et dans le contrôle du travail interne de nutrition et de reproduction (il commande de nombreuses glandes endocrines et a une fonction endocrine propre). |
Le squelette est perçu à l'occasion
d'innombrables médias qui reprennent l'imaginaire de
créatures réduits à leur squelette après
la mort mais son rôle biologique (soutien, locomotion, portage
de charges (effort physique en vue d'un travail ou pour un sport),
croissance) est largement ignoré ainsi que sa
caractéristique de structure vivante.
Pour aborder le caractère d'élément vivant de
l'os, on peut facilement partir de fractures et d'autres
lésions. On en reparlera aussi dans le chapitre sur la
croissance.
Les muscles sont rarement mis en relation avec la
viande. Il est indispensable à mon avis de le faire.
Rien n'est plus facile que de se procurer une patte de lapin (il est
évident alors qu'il faut transposer entre le mammifère
et l'homme...).
Le rôle de soutien du squelette et sa participation à la
locomotion avec les articulations est facilement
modélisable avec des maquettes, de pantins ou des
poupées articulées mettant en évidence le
rôle des articulations et des muscles (particulièrement
les muscles antagonistes).
De très nombreuses activités (dans le cadre aussi de
l'éducation physique et sportive) peuvent être
centrées sur la maîtrise du déplacement et
être l'occasion de rappeler le nom et le rôle des
éléments biologiques sollicités.
Des exemples sont disponibles de frises chronologiques avec des
imagettes décomposant le mouvement d'une silhouette qu'il
faut replacer dans l'ordre, mais dans ce cas, on fait très peu
appel aux notions de biologie, sauf si l'on demande
spécifiquement le nom des muscles sollicités lors de
chacune des étapes du mouvement, ce qui devient nettement plus
difficile mais peut faire l'objet d'une réelle recherche de
l'ensemble de la classe . En voici quelques étapes:
Il est relativement facile d'observer les os (indirectement en les palpant à travers la peau), les tendons et les muscles (indirectement du fait de leur saillie sous la peau) de la main, mais aussi les vaisseaux sanguins.
La "maigreur" de la main facilite les observations (l'utilisation d'une caméra vidéo branchée sur une télévision permet de montrer de très nombreux détails...). Les vertèbres peuvent aussi être touchées et comptées partiellement sur un enfant qui fait le dos rond.
En couplage avec l'EPS, ou d'une façon plus
généralement pluridisciplinaire, on peut travailler (ce
sont plutôt des "divertissements éducatifs"...)
spécifiquement:
* le mime: du pantin désarticulé
(libérer successivement une à une les articulations des
membres...), du robot inarticulé (rigidifier les mouvement et
les articulations une à une...), du pantin à modeler
(un enfant modèle à son gré (limites à
préciser) un autre enfant qui maintien petit à petit
les positions imposées...)
* les exercices avec des articulations bloquées
(mentalement ou avec des planchettes).... rien n'est plus difficile
que de se relever avec des piquets à la place des
jambes....
* des exercices d'assouplissement montrant différents
degrés d'élasticité des tendons selon les
individus
* des exercices de contrôle musculaire notamment sur les
mouvements des doigts (difficulté à plier
individuellement chaque doigt)
* des exercices de relaxation pour supprimer le tonus
musculaire dans la mesure du possible.... on peut imaginer des
exercices au sol ou de simples exercices avec les mains (taper
(modérément) sur une main "molle") ou la tête
(laisser aller sa tête...) selon les moyens du lieu.