concepts en bref / déplacement des animaux / formulation par cycle / observations par cycle
Une expression du travail du vivant souvent prise comme
caractéristique des êtres vivants est le
mouvement. "C'est un être vivant parce qu'il
bouge". Ce qui ne veut pas dire bien sûr qu'un organisme
immobile n'est pas vivant, c'est d'ailleurs surtout un
problème d'échelle.
Le mouvement ne fait pas uniquement partie du travail de
relation, même si l'on considère la locomotion
d'un animal, car selon la finalité biologique il peut
être plutôt intégré à un
travail de nutrition (recherche de nourriture par exemple
ou circulation du sang ou de la sève) ou, à
un travail de reproduction (recherche d'un
partenaire sexuel ou déplacement d'un gamète). Il ne
faut donc pas hésiter à parler du déplacement
pour quelque chose (ou
de l'adaptation à): les oiseaux migrent pour chercher
des conditions plus favorables de disponibilité de
nourriture..., les sabots des ongulés ont une forme
très efficace pour une course rapide sur une surface
dure..., la forme en fuseau d'un dauphin ou d'un poisson est
particulièrement adaptée à la nage...
Remarque:
Une finalité très anthropomorphique souvent
citée est le jeu : les biologistes citent souvent les
jeux des mammifères pour lesquels la maturation du
système nerveux est lente et se poursuit longtemps
après la naissance, mais certains considèrent le jeu
chez de nombreux vertébrés (voir par exemple dans la
Hulotte : les jeux des chocards à bec jaune (n°50, p
33-39), des petits faucons pèlerins (n°46/47, p30) ou
d'une hermine (n°24, p16-17)). Les interprétations
habituelles sont la libération d'un excès
d'énergie, l'entraînement et le pré-exercice,
mais l'interprétation désormais en vogue (qui va avec
l'évolution sociale) se fonde sur la liberté (au sens
de non détermination) et la gratuité (au sens de non
production, de non rentabilité) : on parle ainsi volontiers du
jeu comme permettant l'établissement du lien social. Cette
terminologie a le gros défaut de mélanger le
comportement animal (éthologie) et la psychologie humaine qui,
pour des raisons philosophiques, me semblent devoir être
séparées. Je ne crois pas qu'il faille aller chercher
dans le monde animal des justifications aux comportements humains.
Par contre il est clair que l'homme n'a que sa raison et ses sens
pour comprendre le monde animal, dont il participe (j'avais
essayé pour les élèves de seconde de montrer
comment je vois cette séparation dans l'homme
et le kangourou). Pour un approfondissement consultez par exemple
les articles "Le jeu des animaux" et surtout "Le jeu chez l'enfant"
dans l'Enyclopédia universalis par exemple.
Un peu de vocabulaire afin de fixer le domaine d'utilisation de chaque mot et pouvoir ainsi exprimer les concepts :
Selon l'échelle d'observation (et donc le repère
d'espace et de temps) un corps peut sembler immobile ou mobile :
à l'échelle de l'écosystème côtier
une moule est immobile une fois fixée à son support ;
à l'échelle du rocher, la moule est capable de se
déplacer grâce à son byssus.
A l'échelle cellulaire, les structures et mécanismes
générant les mouvements ont une uniformité
étonnante (la distinction la plus prisée actuellement
étant celle que l'on peut faire entre une cellule procaryote
et une cellule eucaryote).
A l'échelle des organes et surtout des organismes, les
modalités des mouvements sont très nombreuses, ce que
l'on peut mettre en rapport avec la diversité des
finalités biologiques des mouvements ainsi que des milieux de
vie.
En terme de finalité biologique, je ne suis pas sûr que la distinction classique entre mouvement actif (se mouvoir) et mouvement passif (être mû) reflète autre chose qu'une différence d'échelle. Le déplacement du pollen par le vent (pollinisation anémophile) est l'utilisation d'une caractéristique du milieu (le vent) et de caractéristiques de la structure vivante (le pollen, extrêmement léger) pour réaliser une certaine finalité biologique qui est la pollinisation d'individus éloignés. Il est vain de parler de la "volonté" du grain de pollen mais il est légitime de parler du "déplacement anémophile" de celui-ci. Il n'y a pas plus ni moins de finalité biologique dans le déplacement d'un pigeon. Les mécanismes (moyens pour atteindre le but ?) sont par contre différents en ce qui concerne l'énergie dépensée notamment : l'un est un "vol plané", l'autre est généralement un "vol battu".
Comme pour tous les systèmes vivants (si vous désirer approfondir, vous pouvez consulter les pages sur les modèles) on peut utiliser la distinction entre modèle externe et interne. Le modèle externe décrit le mouvement de l'organisme à partir des observations globales de celui-ci alors que le modèle interne s'efforce d'atteindre les mécanismes internes déterminant le mouvement. Comme j'ai essayé de la montrer à l'occasion des études de physiologie du cours de terminale, notamment sur la pression artérielle (introduction), on peut présenter la physiologie sous un double aspect : le travail du vivant est à la fois une réponse adaptative de l'organisme au milieu (travail social, externe) et une expression de déterminismes internes (capacité au travail, travail interne). Cette distinction est à mon avis éclairante même pour une formulation simple.
Du côté des modèles externes on trouve
la description cinématique des déplacements mais aussi
les études de biophysiques reliant les principaux
paramètres du mouvement d'un organismes aux composantes du
milieu.
Du point de vue cinématique (partie de la
mécanique qui étudie les mouvements des systèmes
matériels), les mouvements sont définis, du moins en
cinématique classique (où l'on définit un solide
invariable et un temps), sont définis donc par une
trajectoire, une vitesse et une accélération (ou
plusieurs, ce ce ne sont pas des mouvements uniformes) et une
durée. Les mouvements élémentaires étant
des translations, des rotations. Les mouvements complexes sont
définis par des outils mathématiques (torseurs).
Du point de vue énergétique le mouvement actif
est la résultante de la conversion de l'énergie
chimique en énergie mécanique: le rendement
énergétique ne dépasse guère 25%, les 75%
de l'énergie chimique consommée étant
évacués sous forme de chaleur (l'activité
musculaire produit beaucoup de chaleur).
Remarques sur la contraction musculaire
(d'après Schmidt-Nielsen)
La force développée par les muscles est
absolument indépendante de leur longueur mais dépend
directement de leur section. La force maximale
développée par des muscles (lisses ou striés)
composés de filaments d'actine et de myosine que l'on retrouve
chez les vertébrés et le plupart des
invertébrés est de l'ordre de 40 à 50 N.cm-2.
Lorsque l'on voit une fourmi soulever une masse plus lourde qu'elle
on peut estimer que ses muscles sont plus puissants que ceux de
l'homme, ce qui est faux dans l'absolu mais vrai relativement
à la taille. Le volume de l'animal est proportionnel à
la puissance cubique de sa taille. La section transversale d'un
muscle est par contre proportionnelle au carré de sa taille.
Lorsque l'on compare la force exercée chez deux animaux de
même forme mais de taille par exemple divisée par 200
(homme-fourmi), le volume est divisé par 8.000.000
(200x200x200), alors que la section du muscle n'est divisée
que par 40.000 (200x200) ce qui fait une force qui apparaît 200
fois plus importante, relativement (au volume de l'animal). Plus la
taille d'un animal augmente, plus sa force relative (ramenée
à l'unité de masse corporelle) diminue.
A l'inverse de la force maximale qui ne dépend que de la
section, le travail fourni (produit de la force par la
distance) dépend par contre directement de la longueur du
muscle.
Au total le travail possible d'un muscle est directement
proportionnel à son volume (produit de sa section par sa
longeur, en le supposant de forme globalement cylindrique).
La puissance est déterminée par le travail par
unité de temps, ce qui revient à faire le produit de
la force par la vitesse de contraction. On peut dire
approximativement qu'un muscle rapide développe plus de
puissance qu'un muscle lent. Or la vitesse de contraction est souvent
dépendante du métabolisme de l'animal et inversement
proportionnel à la taille (plus l'animal est petit, plus ses
muscles sont rapides).
Les muscles adducteurs des Bivalves sont composés
à la fois de fibres lisses et de fibres striées. C'est
la partie striée, seule présente dans les muscles
rétracteurs du byssus de la moule par exemple, qui semble
être capable de rester contractée de façon
continue sans nouvelle stimulation nerveuse (il s'agit d'une
tétanie particulière nommée catch dont le
mécanisme précis n'est pas encore éclairci).
Les muscles striés de la pince de crabe sont aussi
intéressants par leur disposition en plume (obliquement de
part et d'autre d'un axe central) qui leur permet de se contracter
dans le volume restreint délimité par la carapace non
extensible. Cette disposition se retrouve sur d'autres muscles de
vertébrés.
Quelques éléments de mécanique sur les caractéristiques (qualifiées souvent de contraintes) des différents milieux:
Du côté des modèles internes, on trouve d'abord la description du fonctionnement intégré des structures mobiles mais on peut aussi étudier de cette façon les relations de mobilité entre organismes au sein de l'écosystème en tenant compte des diverses finalités individuelles et de leur interactions.
Bref panorama des mouvements au sein du monde vivant :
Etudier le déplacement pour lui-même n'a pas beaucoup
de sens en primaire et il est certes préférable de
relier le déplacement à un travail (nutrition,
relation-défense, ou reproduction).
Les mouvements de l'homme ont déjà été
étudiés dans le chapitre "je peux
bouger"; l'accent notamment a été mis sur
l'unité entre les différents éléments
nécessaires au mouvement musculaire : muscles (et
tendons), squelette articulé et système
nerveux (de commande et de perception).
Par milieu, à partir d'exemples et en partant de ce que l'enfant peut le plus facilement imaginer par référence à son corps, on peut étudier différents modes de déplacement: marche, course, saut, reptation, fouissement, nage, vol.
Sources:
* La Hulotte voir par exemple:
* Collection : "L'éveil par les activités scientifiques" dirigée par Raymond Tavernier, Bordas, 1975: "Les animaux, les élevages",Guide du maître (les animaux se déplacent : p 167-195)
* Enseigner la biologie et la géologie à l'école élémentaire, Guide des professeurs des écoles, I.U.F.M., R. TAVERNIER, Larousse-Bordas, 1996 (Chapitre 3 : les êtres vivants se déplacent, p 233-278);
* Le Moniteur des sciences, Bernadette Bornancin, cycle 3, "le monde vivant", niveaux 1, 2 et 3, (fichiers d'expériences 1 et 2 et fichier ressources), Nathan, 1998; un sujet un peu délaissé et surtout des fiches vraiment pas convaincantes
Les compléments qui suivent sont des informations pour le maître et n'ont pas pour but d'être utilisées directement pour des séances.
La marche du chien |
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marche à 4 pattes (quadrupède, c'est un vertébré tétrapode) sans intervention directe de la queue, une patte (les trois autres restant au sol) puis deux pattes (l'animal reste en équilibre sur deux pattes, une de chaque côté) sont soulevées en même temps alternativement ; marche sur les doigts (digitigrade) |
* observation très difficile sans un support
graphique, même à partir d'un animal vivant ou
d'un film |
"film" dessiné Tavernier, 1996, p241 fiche du maître, Tavernier 1975, p168-169 et fiches de l'élève : 2ème niveau 1.1,1.2, 3 |
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de la course du chien au galop du cheval ou du lévrier en passant par la course bondissante des antilopes |
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Lors de la course une bonne partie du travail est
du à la montée et à la descente du
centre de gravité à chaque foulée. Un
moyen pour ne pas trop perdre d'énergie
cinétique lors de ces mouvements est de la stocker
sous forme élastique (rebond).Ce travail est bien
sûr augmenté lors d'une course en montée
(voir généralités ci-dessus, le travail
est presque doublé pour un chien qui doit courir sur
un plan incliné de 15°). Lors d'un galop ou d'une course bondissante, le travail des membres est identique à celui de la course. |
Le galop est défini comme une course
basculée à trois temps; il se
décompose en: Lorsque la phase pendant laquelle aucun des membres ne touche le sol s'allonge l'animal progresse par une série de bonds successifs : on peut parler de course bondissante . |
Lors d'un sprint chez l'homme on estime à 13% les pertes d'énergie dues aux frottements de l'air (frottements aérodynamiques). |
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Du point de vue de l'anatomie comparée
(voir par exemple A. Beaumont et P. Cassier,
Biologie animale, Dunod, 1987) et uniquement en ce
qui concerne le squelette, l'adaptation à la
course quadrupède (chez les
vertébrés) est réalisée par
: |
sauter ... |
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On retrouve l'importance de
l'élasticté au niveau des muscles des
vertébrés, y compris chez l'homme, tout comme
dans le vol (voir ci-dessous). Lorsqu'une balle de tennis
s'écrase au sol, sa déformation absorbe une
partie de l'énergie cinétique et la restaure
lors du rebond. |
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le saut de la grenouille, du lièvre et du kangourou... |
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Les dessins proposés par Tavernier pour étudier le saut de la grenouille décomposent le saut d'une grenouille depuis la terre ferme dans une mare, ce qui n'est pas un saut mais un plongeon. La grenouille est tout aussi capable de sauter en faisant un bond et en retombant en équilibre sur ses pattes arrières, comme la kangourou, sans se servir de ses pattes avant pour la réception au sol. |
Deux constantes semblent se retrouver pour les animaux
adaptés au saut: |
grimper, escalader, courir en montée ... déplacer son centre de gravité vers le haut... un travail épuisant |
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Le travail nécessaire pour élever le corps d'une hauteur h, que ce soit lors d'une course en montée ou d'un grimper, est proportionnel à la masse de l'animal (et non à sa taille). C'est pour cela que le coût métabolique (énergie dépensée) rapporté à une unité de masse pour monter de 10 cm est le même pour un cheval que pour une souris. On a ainsi mesuré que lorsqu'une souris de 30 g court sur un tapis roulant incliné à 15° elle ne consomme guère plus de dioxygène que lorsqu'elle court sur une surface plane. Pour un chimpanzé de 17 kg la consommation de dioxygène double lors de la course sur le plan incliné à 15° par rapport au même plan horizontal. Les calculs réalisés pour un déplacement vertical à 2 km.h-1 donnent une augmentation de la consommation de dioxygène de 23% chez la souris, 189% chez le chimpanzé et 630% chez le cheval. Il est donc aisé de comprendre pourquoi l'écureuil, du fait de sa petite taille, grimpe aisément aux arbres, ce qu'un singe saïmiri peut encore faire mais qu'il devient impossible à un orang-outan de réaliser sans un très gros effort. |
ramper... |
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le lombric (annélide) raccourcit et allonge successivement les différents segments de son corps, tout comme le boa (serpent = ophidien) et progresse parce qu'il prend appui sur le substrat: par des soies (4 paires par anneau) dans le cas du lombric (on peut les entendre crisser si l'on fait se dépacer le lombric sur une feuille de papier - on notera que les soies sont composées de chitine, la même protéine qui compose principalement la cuticule des insectes ou la paroi des champignons...) et par ses écailles dressées pour le serpent. |
Déplacement d'un lombric (à observer par dessous une plaque de verre) in Schmidt-Nielsen Le lombric rampe par contractions et allongements successifs de son corps et en s'accrochant avec ses soies locomotrices. Le déplacement du lombric se fait avec de nombreuses contorsions. Il s'arrête souvent. Avant de repartir, l'avant (l'extrêmité la plus fine) se soulève, se balance de droite à gauche, touche le sol, cherche sa voie. |
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les serpents ondulent aussi fortement leur corps. Le déplacement du crotale et de certaines vipères est assez particulier: la partie antérieure du corps (en avant du point A) reste immobile et prend appui sur le substrat; en arrière, la partie restante du corps ondule et se raccourcit. Puis c'est au tourde la partie située en arrière du point B de prendre appui sur le sol en restant immobile et c'est la partie en avant de ce point B qui s'allonge, ce qui fait avancer le reptile sur le sol (in PP. Grassé, Précis de Zoologie, Masson, 1976, t. 2, p 361) |
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nager ... |
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Nager et voler sont des
déplacements très similaires étant
donné que l'air et l'eau sont deux fluides, donc
facilement déformables. L'eau, plus dense, ne permet
pas d'atteindre des vitesses de déplacement aussi
élevées que l'air. |
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la nage de la grenouille |
la poussée des pattes arrières est
augmentée par la palmure (analogie avec la brasse,
position des pieds...); l'animal flotte aisément du
fait de l'air emagasiné dans ses poumons et son
pharynx. La brusque détente des pattes
postérieures lors de la nage ressemble très
fortement à leur détente lors du saut. |
la nage des poissons |
Le corps fusiforme (forme hydrodynamique) favorise la
pénétration dans l'eau, visqueuse, en
minimisant les turbulences. Pour les poissons aplatis
latéralement, comme le saumon, et munis d'une
nageoire caudale verticale, c'est l'ondulation du corps
(soutenu par la colonne vertébrale qui joue le
rôle d'une lame élastique) et prolongé
par la nageoire caudale (queue) qui est propulsive
principalement; le battement (horizontal) conserve le
principe du battement vertical des ailes d'un oiseau. Les
nageoires latérales servent principalement à
la direction. Le centre de gravité d'un poisson est
d'ordinaire non loin de la tête et plus près de
la face dorsale que de la face ventrale, ce qui l'oblige
à utiliser en permanence ses nageoires pour lutter
contre ce déséquilibre. |
la nage de la couleuvre |
l'ondulation de l'ensemble du corps assure la propulsion,
la tête reste hors de l'eau au niveau des narines et
des yeux |
voler ... |
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Le vol est utilisé par près
d'un million d'espèces dont les 3/4 sont des
insectes. |
voir quelques idées pratiques dans le défisciences sur l'air |
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le vol de la mouette |
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le vol du faucon |
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le vol de l'abeille |
records |
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le plus rapide est un oiseau le faucon pélerin en piqué peut atteindre 320 km/h mais un miqué ordinaire se fait à 250 km/h et un vol de reconnaissance à 50 km/h |
le martinet atteint 100 km/h, l'étourneau vole
habituellement à 82 km/h, les oies à 90 km/h
et les canards colvert déjà 75 km/h; |
un poisson volant sort de l'eau à près de 70 km/h certains insectes comme le papillon nommé sphinx, peuvent dépasser 50 km/h et certaines grandes libellules atteignent 35 km/h |
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un espadon en fuite a été chronométré à une vitesse de 130 km/h, le thon, bon voilier (on nomme ainsi les nageurs longue distance), peut nager à 70 km/h sur de très longues distances |
l'orque est le mammifère marin le plus rapide et
atteint 64 km/h sur de faibles distances |
les grandes tortues marines peuvent déjà nager à 32 km/h et rester 4 heures sous la surface sans respirer |
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le guépard atteint 112 km/h ce qui lui permet d'attrapper toutes les gazelles et autres ongulés qui ne dépassent pas le 80 km/h sauf l'antilope de Mongolie qui atteint 90 km/h mais surtout qui est capable de maintenir une vitesse de 64 km/h pendant 20 min, ce dont le guépard est incapable |
les tortues parcourent moins d'un kilomètre en une heure mais leut lenteur est battue par le paresseux qui peut parcourir, au sol, même en "fuite" moins de 100 m à l'heure. Normalement les paresseux restent dans les arbres et si, par mégarde, ils tombent, ils peuvent mettre plusieurs jours à remonter. Leur vitesse moyenne de dépacement dans les arbres est de 80 m à l'heure |
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une famille de blaireau a creusé plus de 310 m de galeries sur un demi hectare à une profondeur qui ne dépasse jamais les 2 m. |
si les termites sont connus pour les édifices de certains d'entre qui peuvent atteindre plus de 7 m de haut, on connaît aussi des colonies qui avaint creuisé une galerie (aux parois consolidées) dans le sable meuble du désert jusqu'à 40 m de profondeur afin de couvrir leurs besoins en eau. |
certains oiseaux comme les guêpiers nichent dans les falaises le long des cours d'eau et sont capables, comme le guêpierde Nubie de creuser avec leur becs un terrier de plus d'1 m de profondeur, dans les paroiis sableuses des rives. |
N.B.
Je suis résolument pour une approche didactique globale du
travail du vivant pour laquelle il n'existe pas de concept
simplifié comme voudraient leur faire croire les concepteurs
des modules insight américains repris par les adeptes de "La
main à la pâte". A chaque enseignant (ou plutôt
chaque équipe pédagogique car c'est un choix qui doit
être cohérent pour l'ensemble de la progression d'un
élève à l'école primaire) de
décider quand et comment il parlera du mouvement animal et du
travail du vivant (et d'une façon plus générale
comment l'équipe souhaite présenter la
vie).
concepts |
cycle 1 |
cycle 2 |
cycle 3 |
mouvement et travail du vivant |
le mouvement peut souvent s'observer chez les êtres
vivants. Il cesse à la mort. Il n'y pas que les
êtres vivants à pouvoir bouger et l'homme peut
construire des machines qui ont un mouvement. |
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mouvement dans les différents règnes |
Tous les êtres vivants ne se déplacent pas à la même vitesse et de la même manière. Les bactéries sont souvent très mobiles comme la plupart des unicellulaires, malgré leur petite taille. Les champignons et les plantes ne se déplacent pratiquement et ont sourtout des mouvements de croissance. Les animaux se déplacent souvent. On appelle locomotion le déplacement d'un être vivant; ce terme est surtout employé pour les animaux. |
Les bactéries se déplacent habituellement
par des flagelles. |
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locomotion humaine |
A la naissance l'enfant n'est pas capable de faire des
mouvements précis et coordonnés, ce qu'il
devient capable de faire au cours des premières
années de sa vie. Habituellement, il sait marcher
entre la fin de sa première année et le milieu
de sa deuxième année. Il peut courir
dès deux ans et peut apprendre à sauter plus
ou moins haut ensuite. |
Pour te déplacer tu utilises non seulement tes membres mais tous tes organes des sens qui te permettent de te repérer dans l'espace. Le corps est soutenu par un squelette composé d'os
articulés entre eux. Les mouvements du corps sont
rendus possibles par les mouvements du squelette. |
Le mouvement nécessite : Le mouvement nécessite le travail de nombreux autres organes qui participent à la nutrition des organes du mouvement : poumons, appareil digestif et appareil circulatoire principalement. Selon l'intensité et le type de mouvement certains muscles sont plus sollicités que d'autres. L'organisme adapte sa nutrition (circulation, rytme cardiaque, rythme respiratoire) à l'effort demandé. L'alimentation du sportif doit être adaptée au type d'effort qu'il doit fournir. |
Pour marcher, courir ou sauter, tu utilises surtout tes
jambes. Pour nager tu utilises aussi beaucoup les bras. |
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locomotion animale |
Les animaux qui vivent dans l'eau savent aussi nager. Ceux qui vivent dans l'air savent parfois voler. Ceux qui vivent sur terre savent marcher, courir, sauter ou ramper. Certains s'enfouissent en creusant des galeries dans la terre. |
La locomotion intervient dans d'innombrables exemples de travail de relation (fuite, défense, communication...), de nutrition (recherche de nourriture: chasse, affût, broutage....) ou de reproduction (recherche du partenaire, parades nuptiales, soin aux jeunes....). La locomotion est une des composantes de l'adaptation de l'animal à son milieu et nécessite une utilisation coordonnée de très nombreuses fonctions. |
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La nage des poissons est une ondulation de tout le corps
mais aussi un battement des nageoires. |
Comme pour l'homme on cherchera à montrer la
profonde unité du corps vivant qui, à partir
d'une certaine taille, utilise toujours pour la locomotion
: Tous les organes intervenant dans le mouvement sont nourris grâce aux appareils respiratoires et circulatoires. |
cycle 1 |
cycle 2 |
cycle 3 |
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voir activités proposées sur la page "je peux bouger" à réaliser bien sûr en relation avec l'EPS |
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