Je peux être malade


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résumé
Cours: les parties notionnelle et didactique sont imbriquées même si les deux premières parties sont plutôt notionnelles et les deux dernières didactiques (maladies et microbes / santé / hygiène / sécurité)

Cette partie est quasiment absente des programmes sous cette formulation. A mon avis, la principale raison en est que l'on identifie pas toujours clairement un appareil immunitaire, ou du moins, que tous les organes et les tissus qui concourent à cette fonction multiforme (défense de l'intégrité de l'organisme et défense vis-à-vis des organismes étrangers) ne sont pas présentés comme un unique appareil. Nous allons essayer d'y remédier en présenter UN APPAREIL IMMUNITAIRE. Ensuite, un deuxième écueil vient de ce que l'on ne sait pas trop où classer ces mécanismes de défense, même si tout le monde s'accorde plus ou moins à les placer dans le travail de relation. Comme je vous l'avais partiellement annoncé dans le chapitre précédent, nous allons faire du système immunitaire, LE SYSTÈME DE COMMUNICATION INTERNE, au même titre que le système nerveux qui est un système de communication externe, même si bien sûr il a des prolongements internes. Plus exactement on peut affirmer que la composante endocrine du système nerveux doit être intégrée au système immunitaire.
Enfin, une question majeure est que les concepts de santé, maladie... ne sont pas neutres et touchent à la médecine et à la politique (ou au moins au social). La santé est parfois perçue comme un droit, ce qui est absurde (c'est l'accès aux soins qui peut être un droit). D'autre part, on ne sait même pas définir cet état de façon définitive. Une carie est parfois considérée comme une maladie alors qu'elle est un état de santé beaucoup plus fréquent qu'une dent intègre ("saine"). On arrive rapidement au problème philosophique du normal et du pathologique. Je vous propose deux références : d'une part G. Canguilhem : "
Le normal et le pathologique" dont voici la phrase conclusive : «En conclusion, nous pensons que la biologie humaine et la médecine sont des pièces nécessaires d'une « anthropologie », qu'elles n'ont jamais cessé de l'être, mais nous pensons aussi qu'il n'y a pas d'anthropologie qui ne suppose une morale, en sorte que toujours le concept du « normal », dans l'ordre humain, reste un concept normatif et de portée proprement philosophique. », ensuite l'Encyclopedia Universalis (articles santé, médecine, maladies.....le champ est vaste ; par exemple l'article "Santé" de Henri Pequignot, professeur de clinique médicale à la faculté de médecine de Paris-V, chef de service à l'hôpital Cochin..., à qui j'emprunterais les généralités de la première partie).

Pour les non-spécialistes vous vous attacherez peut-être cette année simplement à l'aspect pratique sans aller jusqu'aux concepts. Pour ceux qui ont déjà quelques notions d'immunité je pense qu'il serait intéressant que vous vous intéressiez aux concepts dès cette année. Pour ce qui est de l'aspect strictement "utilitaire" vis-à-vis du concours (qui n'existe pas à mon avis... il s'agit d'une formation de la personne à l'enseignement des sciences et non d'une corpus de savoirs... donc toute expérience est enrichissante), seules les parties 3 et 4 sont probablement susceptibles de constituer un "sujet" d'une question de concours, même si en cycle 2 et 3 lorsqu'on parle du "corps de l'enfant " et "l'éducation à la santé" et si l'on souhaite s'éloigner d'un discours creux, je ne vois pas comment on peut éviter de parler de l'immunité, au même titre que la circulation sanguine par exemple.

Cependant, comme il n'est pas nécessaire que vous ayez des connaissances précises sur les mécanismes immunitaires (et surtout cela me semble un peu trop vous demander, mais que les esprits curieux n'hésitent pas à se lancer dans cette étude passionnante), je ne traiterais ici que des concepts. Je vous renvoie pour des précisions aux deux exemples traités dans le cours de terminale : la tuberculose et une infection virale à herpès.

Nous allons d'abord essayer de définir la maladie avant d'essayer de définir la santé.

Une maladie est un dérèglement de l'état physiologique habituel d'un individu (qualifié de "bon état de santé"). La nosologie est la branche de la médecine qui étudie les caractères distinctifs des maladies et les classe. Certaines maladies peuvent être dues au dérèglement d'un seul organe mais plus fréquemment plusieurs organes sont impliqués. Les maladies peuvent aussi être parfois caractérisées par des critères biochimiques, eux-mêmes sous des contrôles génétiques. Mais le modèle qui a la faveur des médecins reste le modèle bactériologique ou viral : l'agent étant un virus pathogène, ou un viroïde (acide nucléique nu), ou un prion (protéine nue), ou encore un micro-organisme comme une bactérie ou un champignon, ou enfin un parasite comme certains unicellulaires et même certains animaux. Cependant, on emploiera, comme c'est l'usage, le terme très général d'agent pour désigner la cause directe d'une maladie que celle-ci soit une cause physique, chimique, un agent (viral), un micro-organisme ou un parasite.
Dans une infection, un agent pathogène (du grec pathos = souffrir) pénètre dans l'organisme (dans le milieu intérieur) et s'y multiplie (ou y est multiplié). De nombreux micro-organismes non pathogènes lorsqu'ils restent dans le milieu extérieur ou le milieu externalisé (tube digestif, muqueuses...), deviennent pathogènes lorsqu'ils pénètrent dans le milieu intérieur. De nombreuses barrières (peau, sécrétions mais aussi comportement....) s'opposent à la pénétration des organismes dans le milieu intérieur.
Le système immunitaire comprend:

  • des cellules spécifiques d'une origine embryonnaire unique (foie, moelle rouge des os...)
  • regroupés dans des organes à fonction spécifique (ganglions lymphatiques, rate, thymus...)
  • ou dispersées (tissus lymphoïdes associés aux muqueuses) aux lieux des points d'entrée des antigènes

Le système immunitaire est dynamique (toujours en mouvement) et d'autre part coordonné, enfin il est évolutif.

  • Le dynamisme du système est essentiellement du aux deux appareils circulatoires sanguins et lymphatiques, mais aussi au fait que le système immunitaire est composé de cellules souvent isolées, capables de se déplacer activement et de changer de compartiment. Lorsqu'elles sont stockées dans des organes lymphoïdes périphériques, elles semblent intervenir dans la mémoire immunitaire (on garde en mémoire la nature chimique des antigènes auxquels on a été exposé au cours de notre vie, ce qui fait que la réponse immunitaire est plus rapide lorsque l'on est exposé pour la seconde fois au même agent).
  • La coordination de la réponse se fait grâce à des contacts entre cellules immunitaires (la réponse immunitaire est locale, elle n'est pas la même selon le point de pénétration de l'Ag) Au cours de ces contacts de nombreuses substances informatives (cytokines) sont échangées.
  • L'évolution du système immunitaire repose sur les différentes étapes de sa mise en place, la prise en compte de l'histoire individuelle, et surtout, la possibilité pour l'homme de le modifier à l'aide de vaccins, de sérums, de transplantations et autres applications médicales.

Lors d'une réaction immunitaire, c'est-à-dire l'ensemble des réponses physiologiques de l'organisme lors de la pénétration d'un agent pathogène (antigène), on observe successivement: une inflammation, première phase localisée au point de pénétration de l'antigène, et qui conditionne toute la réponse immunitaire. Une phase de généralisation de la réponse se déroule ensuite dans les ganglions lymphatiques les plus proches pour ensuite se répandre dans tout l'organisme grâce aux appareils circulatoires sanguins et lymphatiques qui distribuent les cellules immunitaires stimulées. La plupart du temps des contrôles locaux suffisent à enrayer l'infection qui se termine par une élimination de l'agent et la cicatrisation de la plaie éventuelle. Parfois l'infection se généralise et la maladie s'installe. Des aides à la réponse immunitaire (sérums, vaccins, médicaments...) viennent efficacement seconder les cellules spécialisées.

1. maladies et microbes

(larges extraits de l'article "Santé" de Henri Pequignot (professeur de clinique médicale à la faculté de médecine de Paris-V, chef de service à l'hôpital Cochin) dans l'Encyclopedia Universalis)

a - des bases de nosologie...

La nosologie est la partie de la médecine qui étudie les caractères distinctifs des maladies et les classe.

Trois groupes de critères peuvent être dégagés :

Les difficultés de la nosologie
« La réalité nosologique n'est malheureusement pas plus unilinéaire. De multiples causes peuvent déclencher un mécanisme pathogénique analogue, des mécanismes différents peuvent provoquer les mêmes lésions (c'est pour cela que les classifications anatomo-pathologiques gardent leur valeur et qu'il y a encore des maladies du foie, du cerveau ou du rein). D'une manière imagée, l'organisme a un petit nombre de réponses possibles à des agressions très variées. L'oblitération d'une artère cérébrale provoque un ramollissement cérébral; la maladie dépend de la localisation du processus, non de la cause qui a oblitéré l'artère. Dans ces cas, l'objet de la science est de constituer un tableau anatomique dégagé de l'étiologie. Dans d'autres cas, il est nécessaire et légitime de s'arrêter au niveau d'ensembles symptomatiques (déshydratation, rétention hydrosaline ou œdème, coma), qui ont une existence propre, clinique, diagnostique, thérapeutique, indépendamment des mécanismes et des étiologies.
Ainsi un traité de pathologie comprend l'exposé continu et coordonné de maladies qui ne sont pas sur le même plan. Ce sont des têtes de chapitre légitimes, mais les unes sont des descriptions qui comportent toute la série des rubriques du tableau, les autres comportent une série moins longue. S'il est inévitable d'appeler «maladies» la typhoïde, le diabète et la cirrhose du foie, ce terme de maladie recouvre quelque chose d'un peu différent dans ces trois cas. On parle quelquefois de syndromes pour désigner les séries verticales qui ne remontent pas tout à fait jusqu'en haut mais s'arrêtent à une des lignes horizontales du tableau (physiopathologie, anatomie pathologique, pathogénie). On emploie ce terme chaque fois que le raisonnement se fait en deux temps: diagnostic du syndrome, puis de sa cause. On fera par exemple le diagnostic de compression de la moelle (syndrome), puis de neurinome ou de tuberculose vertébrale (maladies causes du syndrome).»

b - les causes des maladies

« Certaines maladies sont tellement semblables chez tous les individus qu'elles évoquent «quelque chose» d'extérieur qui s'abat sur les hommes. D'autres paraissent en rapport avec «quelque chose» situé à l'intérieur du malade, soit qu'un accident de la vie extérieure, commun à toute l'humanité, ne rende malade qu'un petit nombre de personnes, soit que la preuve de son effet nocif ne puisse être faite. Toutefois, l'opposition de l'individu et de son milieu est une pure abstraction: un individu n'a pas d'existence réelle en dehors d'un milieu défini.»

Comme il est nécessaire de bien fixer le vocabulaire, voici les termes employés pour définir les relations entre organismes vivants :

symbiose sens large
(s.l. ou sensu lato)

Etymologiquement (sym=avec et bio=vie), toute association, ou communauté de vie, entre deux êtres vivants est une symbiose. C'est le sens le plus employé par les anglo-saxons à ma connaissance. Il comprend dans ce cas le commensalisme (du latin cum = avec et mensa = la table), où un commensal tire avantage d'un hôte qui n'est ni affecté, ni aidé; le mutualisme (du latin mutuus = réciproque) où le bénéfice est réciproque pour les deux organismes associés; et le parasitisme où l'hôte est affecté par l'association avec le parasite.
On distingue classiquement les ectosymbiotes, organismes symbiotiques qui restent à l'extérieur de leur hôte (par exemple un poux chez l'homme), et les endosymbiotes qui atteignent le milieu intérieur (par exemple une bactérie provoquant une infection).

symbiose sens strict
(s.s. ou sensu stricto)
ou mutualisme
encore symbiose vraie

Une symbiose (s.s.) est une association à bénéfices réciproques.

parasitisme

Un parasite est un organisme qui vit de façon obligatoire aux dépens d'un autre être vivant, véritable milieu biologique. Le parasitisme est un équilibre dynamique qui peut être rompu en faveur du parasite (pathogénie) ou de l'hôte (arrêt du développement du parasite pouvant aller jusqu'à son élimination).

c- Le déroulement d'une maladie infectieuse

Lorsqu'un agent se développe et se multiplie (ou est multiplié) dans, ou sur, ou encore par,un hôte, ce dernier subit une infection. Une infection peut ou non conduire à une maladie (pathogénie). Une maladie infectieuse est une modification d'un état de bonne santé par un agent qui se multiplie (ou est multiplié) et qui provoque, pour la totalité du corps ou pour une partie de celui-ci, une incapacité à réaliser ses fonctions. Tout agent causant une maladie est qualifié de pathogène. Sa capacité à provoquer une maladie est appelée "pouvoir pathogène". Celui-ci est mesuré par ce que l'on nomme la virulence d'un agent. Cette virulence déterminée expérimentalement par le nombre d'agents pathogènes capables d'infecter (dose infectieuse 50 ou DI50) ou de tuer (dose létale 50 ou DL50) 50% des hôtes d'un groupe expérimental ("modèles" animaux ou cultures cellulaires...). La virulence est elle-même sous la dépendance de trois facteurs qualifiés de pouvoirs : pouvoir invasif (capacité à se répandre dans les tissus voisins du foyer d'infection), pouvoir infectieux (capacité à établir un foyer infectieux localisé) et pouvoir toxinogène (capacité à produire des toxines, substances chimiques nuisibles à l'hôte).

Remarque :
La fièvre semble presque toujours avoir pour origine la libération, par l'agent pathogène, de substances pyrogènes (déclenchant la fièvre, du grec pûr = feu et gennan = engendrer). Ces substances provoquent une perturbation de la thermorégulation essentiellement sous le contrôle de l'hypothalamus. L'accès de fièvre correspond à une température orale (de la bouche) supérieure à 37°C ou une température rectale (du rectum, autre extrémité du tube digestif) de 37,5°C. La fièvre semble avoir pour résultat de stimuler les défenses de l'hôte par stimulation du système immunitaire et inhibition de la croissance bactérienne en diminuant le fer disponible dans le sang.

On peut distinguer plusieurs étapes dans une maladie : voici un exemple de description de ces étapes :

  1. Du milieu extérieur au milieu intérieur :
    * Transmission de l'agent (direct : d'un corps à un autre, par des aérosols (toux, éternuements...), par la nourriture, par une plaie, par un vecteur (comme un animal, un insecte parasite...)...
    * Invasion de l'hôte : soit par une plaie ayant donné directement accès au milieu intérieur soit par les muqueuses ce qui nécessite alors la fixation sur ces cellules puis la pénétration intracellulaire pour certains agents.
  2. De l'infection à la maladie :
    L'évolution d'une maladie dépend de trois facteurs essentiels: 1- le nombre d'agents pathogènes présents dans l'hôte ; 2- la virulence de l'agent pathogène ; 3- les défenses de l'hôte (degré de résistance).

2. santé : la défense du corps humain (du bobo à la cicatrisation)

Etant donnée la complexité et la variabilité des réponses, nous allons présenter des généralités (incomplètes). Pour les mécanismes, je vous renvoie aux deux exemples traités dans le cours de terminale : la tuberculose et une infection virale à herpès.

a - pénétrer dans l'organisme

On peut résumer en termes de barrières les mécanismes de défense de l'hôte intervenant avant que l'organisme étranger supposé pathogène n'ait pénétré à l'intérieur de l'organisme humain (dans le milieu intérieur).
Les barrières s'opposant chez l'homme à la pénétration d'un organisme étranger

barrières biologiques

l'état de nutrition

un individu mal nourri est plus sensible aux maladies qu'un individu bien nourri...

l'âge.

en général les individus très jeunes et très vieux sont les plus vulnérables...

les microflores habituelles

la "flore" habituelle (indigène normale) entrant en compétition (pour l'espace et pour les éléments nutritifs) avec un organisme pathogène étranger, elle peut aussi produire des substances antibactériennes toxiques pour les autres espèces

terrain "héréditaire"

les variations individuelles sont indiscutables. Leur cause est par contre fort discutée...

barrières physico-chimiques

la peau

la couche de cellules kératinisées est difficile à percer et se renouvelle sans cesse, la peau est sèche, recouverte du sebum acide sécrété par les glandes sébacées, la peau est déjà occupée par de nombreux organisme habituels, l'homme enfin se lave (barrière comportementale)...

le mucus

le mucus collant et les cils des muqueuses (voir cours de terminale) agglutine les organismes étrangers, la toux et l'éternuement peuvent aussi dégager brusquement les voies respiratoires...

les écoulements de fluides

larmes de l'œil et mictions (action d'uriner), par exemple, éliminent de nombreux micro-organismes.

le pH

pH gastrique voisin de 2-3

les antimicrobiens naturels

de nombreuses substances sont des antimicrobiens : comme le lysozyme des larmes ou certaines enzymes salivaires ou encore les interférons (famille de glycoprotéines produites par de nombreuses cellules eucaryotes en réponse à divers stimuli comme des infections virales...)

Ces barrières peuvent bien sûr être passées "facilement" à la suite d'un accident (mise en contact du milieu intérieur avec le milieu extérieur).

b - le système immunitaire


Le système immunitaire
comprend classiquement les organes centraux ou primaires (thymus et moelle rouge des os longs) et les organes périphériques ou secondaires (ganglions lymphatiques, rate et organes lymphoïdes associés aux muqueuses) mais aussi les appareils circulatoires (sanguin et lymphatique).

* Etant donné que d'une part le thymus est un organe de jeunesse remplacé majoritairement par de la graisse à 30 ans (voir courbe dans le cours de terminale) et d'autre part que la fonction hématopoïétique (formation des cellules sanguines et des cellules immunitaires à partir des mêmes cellules souches) est d'abord localisée dans le foie chez le fœtus puis elle se déplace progressivement vers la moelle osseuse, qui devient le seul lieu de l'hématopoïèse à partir de la naissance;
* étant donné que la réponse immunitaire commence au point de pénétration de l'antigène (un antigène est toute molécule ou organisme capable de déterminer une réponse immunitaire de la part de l'organisme) ;
* étant donné enfin que l'appareil circulatoire, tant lymphatique que sanguin, est indissociable du système immunitaire ;
**** il me semblerait judicieux de changer cette description du système immunitaire... en voici une autre description :
le système immunitaire comprend:

Ce que l'on peut aussi énoncer en affirmant que le système immunitaire est dynamique (toujours en mouvement) et d'autre part coordonné, enfin il est évolutif.

c - la réponse immunitaire


Un schéma de la réponse immunitaire à une blessure superficielle dont la principale qualité n'est certes pas la précision.... l'objectif est de "montrer" la profonde unité et la coordination de la réponse immunitaire au niveau local et général ainsi que le rôle prépondérant des appareils circulatoires lymphatiques et sanguins. La réponse est locale, puis générale, puis de nouveau locale. Les principales phases sont citées ci-dessous (pour plus de détails voir plus bas encore ou bien sûr le cours d'immunologie).
1 . la blessure atteint le derme, vascularisé, car elle saigne. Sur la coupe très schématique on distingue un poil (constitué par des filaments organisés d'une protéine : la kératine, celle que l'on retrouve au niveau de la couche cornée de l'épiderme, mais aussi des ongles...) et son follicule pileux qui lui donne naissance.
2 . La réaction immunitaire se déroule d'abord localement (1) par une inflammation. Des phagocytes (voir ci-dessous) accourus sur les lieux de la lésion capturent les bactéries et les débris des cellules lésées. On voit ici que les cellules arrivant sur les lieux de la lésion viennent des appareils circulatoires tant lymphatique que sanguin. Les phagocytes migrent ensuite (2) vers les ganglions lymphatiques ou les tissus lymphoïdes les plus proches (ici ce sont les ganglions de l'aisselle car le point de pénétration n'est pas une muqueuse). C'est au sein des ganglions que va avoir lieu la réponse immunitaire spécifique et généralisée à de nombreux autres types immunitaires que les phagocytes (voir ci-dessous). De là, les cellules immunitaires migrent (3) dans tout l'organisme grâce encore aux appareils circulatoires lymphatique et sanguin.
3 . La phase locale de cicatrisation est contrôlée (4) par des mécanismes encore mal connus (5).

Quelques précisions sur les principales étapes des réponses immunitaires suite à une blessure superficielle :

  1. inflammation : ensemble de réactions complexes de défenses non spécifiques de l'agent qui les a causées. Trois signes cliniques principaux : rougeur (dilatation des vaisseaux sanguins et donc augmentation du flux sanguin au niveau de la zone lésée), gonflement (souvent se forme un œdème, c'est-à-dire une poche de lymphe interstitielle formée à partir du plasma qui sourd entre les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins distendus), chaleur (essentiellement due à l'afflux sanguin mais aussi à la libération de substances pyrogènes : capables de provoquer la fièvre), douleur (c'est l'œdème qui souvent comprime les terminaisons nerveuses du derme, mais il peut y avoir des toxines libérées par les bactéries infectieuses ou des substances libérées par les cellules lésées qui ont le même rôle..),. L'inflammation conduit à une altération de la fonction de l'organe ou du tissu lésé. Les mécanismes de l'inflammation reposent sur la libération de nombreuses substances chimiques qui causent tous ces événements.
  2. On observe l'arrivée massive de globules blancs dont le rôle est de "capturer" les éventuelles bactéries ayant pénétré lors de la blessure et de nettoyer les tissus lésés en absorbant les cadavres des cellules mortes. Cette intense activité est appelée phagocytose (du grec phagein = manger) et les cellules des phagocytes. Cette phase est le point de départ de la réponse immunitaire spécifique qui va dépendre de l'antigène c'est-à-dire de la substance ou de l'organisme qui a été phagocyté. Un antigène est un élément susceptible de déclencher une réponse immunitaire spécifique.
  3. les phagocytes qui ont "capturé" l'antigène vont migrer vers les ganglions lymphatiques ou les tissus lymphoïdes les plus proches (ici les ganglions de l'aisselle) et entrer en communication avec de nombreuses autres cellules immunitaires du groupe des lymphocytes (pour des détails voir cours d'immunité). La communication est établie par voie chimique (médiateurs endocrines, paracrines ou autocrines: voir chapitre précédent pour ces termes). mais aussi par des contacts membranaires facilités par le gonflement du ganglion au niveau duquel le flux de lymphe augmente (lors d'une infection les ganglions lymphatiques deviennent sensibles à la palpation, parfois douloureuse). C'est ainsi que l'information immunitaire (nature de l'antigène essentiellement) va être transmise à tout l'organisme par l'intermédiaire des cellules qui vont être entrées en contact les unes avec les autres au niveau des ganglions ou des tissus lymphoïdes. On assiste alors à une généralisation de la réponse immunitaire et à ce que l'on qualifie de mise en mémoire de l'antigène. Cette mise en mémoire de la nature antigènique sert d'explication pour justifier qu'une réponse immunitaire est souvent plus rapide lors de la seconde exposition à un antigène, ce qui fonde l'utilisation de vaccins qui sont des préparations contenant des antigènes sans pouvoir pathogène (du grec pathos = souffrir). La réponse immunitaire elle-même dépend de l'antigène est peut aller de la sécrétion de substances neutralisant ou lysant l'antigène (les anticorps par exemple qui sont des glycoprotéines sécrétées par certains lymphocytes) à une action de phagocytose ou de lyse dirigée et stimulée par d'autres cellules (la lyse d'une cellule est son éclatement).
  4. la réponse locale qui avait commencé par l'inflammation se termine aussi par des contrôles locaux : vasoconstriction, stimulation de la division des fibroblastes (cellules conjonctives) qui vont colmater la plaie (cicatrisation)... Le pus d'une plaie correspond à la lymphe interstitielle avec des gouttelettes de lipides, des cadavres de bactéries et des débris de cellules mortes venant de l'organisme. On est loin de connaître tous les éléments qui contrôlent les étapes de la restauration de la fonction du tissu lésé

3. hygiène (rythmes de vie, alimentation, hygiène corporelle, comportements dangereux et nocifs: alcool, tabac, drogues)

Je sépare volontairement hygiène et sécurité, même si ces questions sont liées, la sécurité faisant intervenir de façon essentielle la législation alors que la santé est un domaine jusqu'alors assez "épargné"....
En regroupement les éléments ci-dessus sous le titre d'hygiène je souhaitais bien évidemment écarter la question morale mais il est certain que je ne vais pas y arriver : je suis bien conscient qu' « il ne suffit pas de savoir et de comprendre qu'un comportement nuit à la santé pour y renoncer ». Je ne souhaite cependant pas éluder le problème de l'éducation à la santé.
Pour cette partie, j'ai découvert tardivement un excellent ouvrage : Apprendre la santé à l'école, Brigitte Sandrin Berthon, ESF éditeur, collection Pratiques & enjeux pédagogiques, 1997. Je vais l'utiliser abondamment.
Je pense que l'on peut aussi s'appuyer sur le nouveau BO: BO Hors Série n° 9 du 4 novembre 1999 : Repères pour la prévention des conduites à risques : pages 1 à 28 : volume 1 : guide pratique et page 29 à 56 : volume 2 : guide théorique. Même si, concrètement, ce BO se limite à des exemples pris dans le cadre des collèges et lycées.

a . éduquer à la santé

Dans la partie précédente j'ai essayé de présenter la une notion biologique de santé qui prenne en compte le facteur humain (biologie humaine). Il me semblait plus pertinent de définir ce qu'était une maladie plutôt que d'essayer de trouver un consensus sur le terme de santé. Je pense avoir apporté suffisamment d'éléments pour montrer que les médecins sont partie prenantes dans une définition large et humaniste de la santé.

Il est donc maintenant intéressant de regarder comment d'autres personnes comprennent cette notion. C'est pour cela que le regard -très ouvert à mon avis- de Brigitte Sandrin-Berthon, qui travaille (en 1997) au Comité français d'éducation pour la santé, me semble si important. En voici des extraits commentés avec ma sensibilité propre.

Il semblerait que l'on assiste à un glissement d'un modèle de santé médical vers un modèle plus global : J.A. Bury , en 1988, dans "Éducation pour la santé", De Boeck, cité par B. Sandrin-Berthon, en distingue deux étapes:

modèle médical

modèle global

* la maladie est principalement organique
* elle n'affecte que l'individu
* elle doit être diagnostiquée et traitée sur un mode essentiellement curatif
* par des médecins
* dans un système autonome, organisé autour d'hôpitaux dirigés par des médecins.

* la maladie est un phénomène complexe qui résulte de facteurs organiques mais aussi de facteurs individuels et sociaux
* elle affecte l'individu, sa famille et son environnement
* elle demande une continuité de soins, de la prévention à la réadaptation
* elle est prise en charge par divers professionnels de la santé qui travaillent en concertation,
* dans un système ouvert et interdépendant avec la communauté.

. Pour témoin la définition de la santé donnée en 1946 par l'OMS dans ses statuts lors de sa création : « La santé est un état de complet bien-être physique, social et mental et pas seulement l'absence de maladie ou d'infirmité ».

Du côté de l'enseignant, les rôles de l'éducateur de santé sont variés
(je vais prendre principalement l'exemple du tabagisme mais il est aussi valable pour les autres comportements dangereux. Bien entendu il ne s'agit pas de stigmatiser les fumeurs qui n'ont pas tous un comportement tabagique irresponsable ni les quasi-totalité des buveurs (d'alcool) raisonnables qui ne sont pas des ivrognes...Mais pourquoi ne pas parler de vertu puisqu'il s'agit ici de morale ? Tout le problème est donc de montrer à l'enfant où se situe le comportement dangereux. Y-a-t-il une limite à ne pas dépasser ? Qui fixe les limites ? Je renvoie aux pages 41 et 42 du BO Hors Série n° 9 du 4 novembre 1999 .) :
:

Remarque:
Les éléments présentés ci-dessus sont ceux véhiculés par l'institution dont je me dois d'être le porte-parole. Mais on demande à l'enseignant un rôle d'éducateur qu'il n'est pas obligé d'accepter. Cette mission n'est pas celle pour laquelle j'ai été recruté.
Il y a un profond malaise entre le souhait d'un travail réalisé du mieux qu'il peut par l'enseignant et la politique de plus en plus "manageriale" de l'institution au profit de valeurs de moins en moins acceptables (libéralisme).
Je ne crois pas que le rôle de l'école soit de gommer des inégalités sociales générées par ailleurs. L'école n'est pas là pour que l'état libéral se donne bonne conscience. Yves Careil, qui travaille dans la même institution que moi, vient de me dire que "l'école n'est que le reflet de la société". Je n'ai pas ses compétences pour juger des enjeux sociaux, politiques et économiques de la crise de l'école, mais si j'accepte de m'investir dans la dimension éducative, c'est avant tout comme père de famille. Si l'institution adhère aux mêmes valeurs que moi, tant mieux, mais je crains que cela ne soit pas toujours le cas. D'autre part j'émets les plus grandes réserves en ce qui concerne les limites de conscience sur des questions morales.
Personnellement je refuse en conscience de conseiller ou même de favoriser la contraception par le Norlévo (ce n'est pas un contraceptif qui empêcherait la fécondation mais bien un contragestatif car il empêche la nidation : il est donc clairement avortif si l'on place bien le début de la vie humaine à la fécondation) comme remède, afin que les infirmières des écoles (qui pour l'instant ne sont pas très nombreuses malgré les promesses...) puissent soigner des détresses qui ne sont pas de leur domaine de compétence mais bien du ressort des parents (en ce sens le
BO Hors Série n°1 du 6 janvier 2000 présente des directives en dehors du champ de compétence d'une ministre). Au 30/06/2000, l'annulation de la circulaire par le conseil d'état ont montré combien ces questions sont traités trop rapidement et de façon superficielle par les politiques de l'éducation nationale. Au mois de septembre 2000 une proposition de loi pose de nouveau le problème de façon inquiétante montrant à nouveau qu'il existe une véritable volonté de certaines personnes organisées de faire passer dans l'éducation nationale des normes politiciennes contre le bien des enfants et des familles. Le refus n'en est que plus urgent. En conscience l'enseignant aura le devoir (moral) de s'opposer (personnellement mais aussi avec les familles) à ces dispositions légales mais immorales.

b. des exemples à étudier ensemble

b1. une exposition sur le tabac réalisée par les élèves

b2 . la rencontre avec une médecin spécialiste du cancer qui vient parler des méfaits du tabac et répondre aux questions des enfants

b3. l'utilisation du coffret pédagogique édité par le Comité français d'éducation pour la santé sur le thème de l'eau : CFES, Léo et l'eau, coffret pédagogique pour les classes de CE2, CM1, CM2, Vanves, 1996

b4. utilisation du CD-Rom Éducation pour la santé....

b5. une expérience lourde sur "La fatigue, le sommeil et les rythmes scolaires" (réalisée en 1988-1989 à Ivry sur Seine) qu'il faudrait compléter avec le dossier de l'INRP : ACCUEIL , ACCOMPAGNEMENT, RYTHMES ET PARTENARIAT SCOLAIRES est à l'adresse http://www.inrp.fr/Primaire/Dossier_Doc/dossier_doc.htm

Quelques commentaires personnels:
* il ne faut d'abord pas confondre recherche et éducation-enseignement; on peut engager un travail sur le sommeil sans faire une enquête auprès des parents et des enfants.
* il semble y avoir un décalage énorme entre les textes "scientifiques" qui prônent une individualisation du temps de vie de l'enfant, et les capacités offertes par l'école, aux nombreux temps de vie, nécessairement communautaires.
* il semble que l'on puisse, dans le cadre de notre approfondissement disciplinaire, essayer, à chaque fois que cela est possible à l'occasion des activités liées à l'hygiène, de se fixer des objectifs notionnels concernant telle ou telle maladie, telle ou telle réponse de l'organisme.... bref, ne pas se contenter de conseils de sécurité ou d'hygiène de vie, mais montrer que ces indications reposent sur un domaine de savoirs en mutation continuelle (par exemple : si l'on décide de parler de l'eau et du savon, il est intéressant de coupler cette étude avec celle des bactéries qui prolifèrent dans les zones mal lavées et humides de la peau (et responsables des mauvaises odeurs de fermentation...), d'essayer de montrer ces bactéries sous le microscope, ce qui est assez facile... etc.).

c. démarche pédagogique d'éducation à la santé

(d'après le chapitre 3 du livre de Brigitte Sandrin-Berthon, ce résumé modifié est caricatural et déforme bien sûr la pensée de l'auteur auquel je vous recommande de vous référer, le livre étant à la médiathèque)

  1. 1ère étape: avant l'action : identifier les besoins (étudier la situation initiale) afin d'établir des priorités pour formuler des objectifs (il faut clarifier ses intentions éducatives), décrire les activités permettant d'atteindre les objectifs : il s'agit de définir un PROJET avec ses ressources et sa programmation
  2. 2ème étape: l'action : réaliser son projet
  3. 3ème étape : après l'action : on évalue, on publie (on peut parfois parler de production mais cela n'est bien sûr pas toujours souhaitable), on raconte aux autres... il est tellement facile de mettre en ligne un projet et son suivi sur internet... et cela peut vraiment être utile à d'autres équipes pédagogiques...; bref on en parle autour de soi. Enfin on prolonge ou non le projet...

4. sécurité: principes simples de secourisme

Les manuels n'étant pas très explicites sur cette partie (et comme il s'agit de législation, il y a une évolution au moins aussi importante que celle des concepts scientifiques....), j'ai trouvé des informations d'une part sur le site du ministère de l'éducation nationale et d'autre part sur le site de la fondation MAIF. C'est à partir des pages de ces sites que je présente le "résumé" qui suit.

Textes de référence "modifiés" (c'est moi qui souligne en rouge et éventuellement ajoute des liens): Pour les textes de référence concernant la sécurité routière je vous renvoie aux pages du ministère étant donné que les documents sont assez nombreux.

Je pense que les textes principaux sont ceux du ministère disponibles à l'adresse : http://www.educnet.education.fr/securite/secudom/indapsec.htm
Vous pouvez aussi utiliser les nombreuses fiches pédagogiques proposées sur le site (fiches pédagogiques sur la sécurité routière)ainsi que sur celui de la fondation MAIF (notamment les fiches pédagogiques et tout particulièrement celles sur l'enfant piéton, très bien faites), si elles s'inscrivent dans votre projet.
 

Voici un essai de synthèse:
* l'enseignement à la sécurité est de la responsabilité de l'enseignant qui va être formé pour cela en liaison services de santé et de sécurité publiques...(une formation aux premiers secours est proposée à tous les PE2 à l'iufm de Bretagne en fin d'année)
* en attendant...., l'apprentissage de la sécurité, est une imprégnation d'un esprit de sécurité qui passe par l'exemple, le rappel permanent de consignes, des exercices d'alerte, la prise en compte concrète dans le projet d'école des aspects de santé et de sécurité et l'incitation à la réalisation de projets interdisciplinaires sur ce sujet (à partir notamment des listes d'accidents proposées plus haut)...
* on peut s'appuyer sur le document suivant du ministère (sur le site sur la sécurité):
COMPÉTENCES À ACQUÉRIR PAR LES ENFANTS
Ce tableau résume les compétences à faire acquérir aux enfants. Il met en valeur trois axes d'apprentissage :
- prévention ;
- protection ;
- alerte.
Sa lecture horizontale montre une progression de l'école maternelle à l'entrée au collège.

 Cycle 1
  Cycle 2
  Cycle 3


Prévenir
 
 

Protéger

  être capable :
- d'identifier un danger
pour soi,
pour les autres ;

- de demander de l'aide à bon escient dans des situations de classe.

  être capable :
- d'identifier un danger pour soi, pour les autres ;
- de se protéger ;
- d'anticiper ;
- d'éviter un accident ;
- de protéger autrui ;
- de connaître son environnement familier puis plus lointain ;
- de décrire un fait ou une situation.

  être capable :
- d'identifier un danger pour soi, et les autres ;
- d'anticiper ;
- de se protéger ;
- d'analyser une situation pour alerter, pour agir ;
- d'apprendre quelques gestes simples.

 Alerter
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Agir

  être capable :
- d'aller chercher de l'aide ;
- de téléphoner (le 15) ;
- de donner son nom et l'endroit o l'on se trouve ;
- de décrire une situation ;
- de nommer les différentes parties du corps.

  être capable :
- d'alerter d'une manière plus structurée, plus efficace :
. en appelant le SAMU,
. en répondant aux questions du médecin régulateur,
. en décrivant précisément un fait ou une situation,
. en se situant dans un environnement familier ou plus lointain.

- de faire face à une situation simple : brûlures, saignements, traumatisme.

 être capable :
- de donner l'alerte d'une manière de plus en plus structurée et de plus en plus efficace au service adapté (15-17-18) ;
- de décrire plus précisément une situation et l'état d'une personne (état de conscience, état d'inconscience, état de la ventilation) ;

- de basculer la tête en arrière ;
- « de mettre sur le côté ».

Cette position devra être apprise pour être pratiquée sur le conseil du médecin régulateur.

* on veillera tout particulièrement au respect et à l'énoncé des consignes de sécurité lors des activités susceptibles d'être l'occasion d'accidents : activités expérimentales, physiques et sportives et bien sûr sorties et déplacements....

retour accueil, formulation par cycle


résumé
Cours: les parties notionnelle et didactique sont imbriquées même si les deux premières parties sont plutôt notionnelles et les deux dernières didactiques (maladies et microbes / santé / hygiène / sécurité)