Petite mise au point sur ce que l'on sait des organes et cellules immunitaires (Bordas pp 102-105, et TP sur les cellules immunitaires) ; on commencera par les cellules car elles sont bien plus accessibles à l'observation par prélèvement des liquides internes chez l'homme que les organes qui nécessitent des observations anatomiques:
(ce tableau, incomplet, vous permet de situer les cellules étudiées en TP, il n'est bien évidemment pas à mémoriser) (RNC = rapport nucléocytoplasmique, qui est un indice de différentiation: une cellule a un RNC d'autant plus élevé qu'elle est peu différenciée) |
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Si certaines cellules comme des cellules épithéliales ou folliculaires des organes lymphoïdes périphériques (comme les ganglions lymphatiques) participent aux réactions immunitaires, on peut tout de même affirmer que toutes les cellules immunitaires se forment dans la moelle rouge des os longs (on dit qu'elles ont une origine hématopoïétique, l'hématopoïèse étant le processus de formation des cellules sanguines dans la moelle) à partir d'une seule lignée de cellules dites cellules souches. L'hématopoïèse est estimée à environ 100 milliards de globules rouges par jour par exemple. |
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5 µm de Ø, RNC élevé, localisées dans le foie pendant la vie fœtale, elles colonisent ensuite la moelle osseuse où elles se divisent activement, ce sont des cellules peu différenciées (pluripotentes : elles ont plusieurs destinées possibles mais toutes inscrites dans la lignée hématopoïétique) |
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7 µm de Ø, pas de noyau (chez les oiseaux et les mammifères), biconcave, durée de vie environ 120 jours (phagocyté) |
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(thrombocyte) |
fragment cytoplasmiques anucléés |
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(fait partie des globules blancs: leucocytes) |
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10 à 14 µm de Ø, RNC moyen, doué de diapédèse, circule dans le sang |
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Ø >> 20 µm, RNC très faible, très spécialisé (phagocytose) avec de nombreuses vacuoles de phagocytose (phagosomes) des lysosomes, des pseudopodes et un Golgi développé |
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Remarque: |
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(fait partie des globules blancs: leucocytes) |
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10 à 12 µm de Ø, 45 à 70% des leucocytes (3 à 6000 cellules/µL), doués de diapédèse et de pouvoir de phagocytose (lysosomes), très mobiles ce sont les principaux phagocytes intervenant dans la réponse immunitaire non spécifique, leur demi-vie est de l'ordre de 4 à 10 heures une fois qu'ils ont quitté la moelle osseuse, sous l'action de substances chimiotactiques, ils quittent le sang et se rendent sur les lieux de l'inflammation, RNC assez élevé |
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(fait partie des globules blancs: leucocytes mais peut aussi être tissulaire) |
10 à 12 µm de Ø, 1 à 3% des leucocytes, doués de diapédèse, contiennent de nombreux lysosomes, interviennent essentiellement dans la réponse contre les parasites par leurs propriétés cytotoxiques |
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(fait partie des globules blancs: leucocytes) |
8 à 10 µm de Ø, moins de 0,5% des leucocytes, noyau rond, doués de diapédèse, possèdent de grosses granulations pouvant libérer de l'histamine (voir inflammation), jouent un rôle dans l'allergie |
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8 à 10 µm de Ø, localisés dans les tissus (tissu conjonctif et muqueuses) |
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lignée lymphoïde |
(fait partie des globules blancs: leucocytes au sens large) |
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7 à 8 µm de Ø, 15 à 35% des leucocytes, doués de diapédèse, RNC élevé (peut se diviser activement), responsables de l'immunité à médiation cellulaire Remarque: |
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(fait partie des globules blancs: leucocytes) |
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7 à 8 µm de Ø, 5 à 15% des leucocytes, doués de diapédèse, RNC élevé (peut se diviser activement) |
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issu de la différenciation des lymphocytes B, Ø > 20µm, RNC faible (cellule différenciée, spécialisée : REG et Golgi hyperdéveloppés), cellule sécrétrice d'Ig (immunoglobulines) ou Ac (anticorps), responsables de l'immunité à médiation humorale |
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cellule souche |
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cellule tueuse K (killer) ou NK (natural killer)... |
Le système immunitaire
comprend classiquement les organes centraux ou primaires (thymus
et moelle rouge des os longs) et les organes
périphériques ou secondaires (ganglions
lymphatiques, rate et organes lymphoïdes
associés aux muqueuses) mais aussi les appareils
circulatoires (sanguin et lymphatique).
Quelques éléments pour
justifier ma présentation:
* le thymus est un organe de jeunesse remplacé majoritairement
par de la graisse à 30 ans (voir courbe ci-dessous)
* la fonction hématopoïétique (formation des cellules
sanguines et des cellules immunitaires à partir des mêmes
cellules souches) est d'abord localisée dans le foie chez le
fœtus puis elle se déplace progressivement vers la moelle
osseuse, qui devient le seul lieu de l'hématopoïèse
à partir de la naissance;
* la réponse immunitaire commence au point de
pénétration de l'antigène (un antigène est
toute molécule ou organisme capable de déterminer une
réponse immunitaire de la part de l'organisme) ;
* l'appareil circulatoire, tant lymphatique que sanguin, est
indissociable du système immunitaire ...
Le système immunitaire comprend:
(ensemble des organes et des tissus produisant, stockant ou intervenant dans la maturation ou les fonctions des cellules immunitaires) |
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(primaires) |
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Le thymus est un organe qui semble être avant tout chez
l'homme le lieu de maturation des lymphocytes T. Sans
détailler la structure du thymus, qui sort du cadre de ce
cours, il me semble important de comprendre que le thymus est un
organe de jeunesse : il est colonisé par les
cellules hématopoïétiques à la
9ème semaine de gestation et les premiers lymphocytes T
matures sont produits dès la 16ème semaine de vie
foetale. Après la naissance, il ne cesse de
régresser et est remplacé petit à petit par
de la graisse chez l'adulte. C'est ce qui explique que les
lymphocytes T forment une population âgée chez
l'adulte qui, si elle vient à être détruite
(comme dans le cas d'un SIDA), ne peut être
remplacée. |
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et moelle osseuse |
Chez le fœtus, c'est à partir de la 9ème semaine de vie que l'on observe des cellules hématopoïétiques dans le foie. Progressivement, le site de l'hématopoïèse se déplace vers la moelle osseuse des os longs. A la naissance, elle n'est plus localisée que dans la moelle osseuse. C'est le lieu de formation de presque toutes les cellules sanguines (hématopoïèse) à partir de cellules souches. C'est aussi le lieu de différenciation des lymphocytes B, phénomène qui dure toute la vie sans qu'il semble y avoir de régression. |
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(secondaires) |
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Les ganglions lymphatiques sont composés de 3 zones
principales :
Remarque : il est important de comprendre qu'un ganglion lymphatique est un organe richement irrigué et est un des points essentiel de passage des lymphocytes de la lymphe vers le sang ou des monocytes ou macrophages du sang vers la lymphe (en fait les lymphocytes passent très peu du sang vers la lymphe au niveau de l'appareil circulatoire dans d'autres zones que les ganglions). Voici un schéma simplifié de la structure d'un ganglion lymphatique pour vous aider à comprendre cette idée. Schéma simplifié de la structure d'un ganglion lymphatique suggérant son rôle dans le passage des cellules immunitaires entre le sang et la lymphe (la vascularisation d'un seul lobe a été représentée) |
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La rate est un organe situé en dérivation de la circulation sanguine. Elle comprend deux zones : la pulpe rouge, qui est le site de destruction des vieilles hématies et de réserve de nouvelles hématies ; et la pulpe blanche, qui a une structure assez semblable au cortex des ganglions lymphatiques, et qui contient des LB, des LT et des macrophages. |
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On les trouve au niveau de l'intestin grêle (plaques de Peyer) mais aussi au niveau des muqueuses aéro-digestives (amygdales et végétations par exemple...). On pense que ce sont les sites d'induction de la réponse immunitaire spécifique aux Ag pénétrant dans le milieu intérieur. Il est logique que les tissus immunitaires soient situés le plus près possible des points de pénétration des antigènes, c'est-à-dire des muqueuses, comme nous venons de la voir dans la partie précédente. Ils comprennent essentiellement des cellules interdigitées (présentatrices d'Ag) , des lymphocytes et des macrophages. |
Mise au point - aveu d'incompétence |
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cytologiques : structurales (taille, forme... aspect en microscopie optique) et ultrastructurales (en microscopie électronique : organites...) mais aussi leur coloration spécifique (pour les granulocytes) ; les connaissances semblent assez solides (voir TP) |
fonctionnelles : origine, lieu de maturation (ou plutôt de différenciation : c'est-à-dire évolution irréversible vers une fonction spécifique) et activation ; les connaissances sont très partielles dans ce domaine |
membranaires : étant donné l'engouement pour la biologie moléculaire, les marqueurs membranaires connus sont innombrables mais leurs rôles sont rarement connus avec recul, on se limitera donc à un minimum (l'avenir nous dira si nous avons fait les bons choix) |
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cellules indifférenciées, toutes situées dans la moelle osseuse à partir de la fin de la vie foetale ; elles se divisent activement pendant toute la vie et donnent naissance à (presque) toutes les cellules immunitaires |
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(basophile, neutrophile, éosinophile) |
issus de la moelle osseuse, circulent dans le sang, sont relativement différenciés et ont une durée de vie assez courte : comprise entre quelques jours et quelques mois, rôle essentiel dans la phagocytose pour les neutrophiles essentiellement |
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monocytes circulants dans le sang et issus de la moelle osseuse, migrent dans les tissus et se différencient sous l'action de facteurs chimiques en macrophages, fortement différenciés (rôle essentiel dans la phagocytose) |
molécules du système HLA de classe I et II (voir plus haut) Remarque : il n'y a pas de modèle structural (schéma) proposé car, à ma connaissance, la structure spatiale in situ est largement inconnue même si une molécule HLA a été étudiée sous forme cristallisée par diffraction des RX. Certaines chaînes glycoprotéiques, fortement globulaires, semblent avoir plusieurs domaines possédant chacun une partie intramembranaire et une partie cytoplasmique, ce qui rend la représentation dans l'espace très difficile... nous attendrons donc des données plus précises avant de donner un modèle. |
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lymphocytes T, issus de la moelle osseuse mais migrant dès la vie foetale dans le thymus qui régresse à partir de la puberté, les lymphocytes T forment une population de cellules âgées, non renouvelées. Au repos (on parle de cellules naïves) ce sont de petites cellules possédant une mince couche de cytoplasme autour d'un volumineux noyau. Activés, leur volume augmente, et on observe une différenciation cytoplasmique avec développement de l'appareil de Golgi. Ils peuvent se différencier (en 30 h environ) en lymphocytes sécréteurs de cytokines (ou helpers ou auxiliaires), ou en lymphocytes cytotoxiques (ou effecteurs) ou retourner à l'état de petit lymphocyte au repos (LT mémoire). L'activation des LT n'est donc pas une différenciation irréversible. Les LT mémoire forment une population de cellules capables de se différencier rapidement (environ 10 h, donc 3 fois plus vite que les cellules naïves), ils survivent plus longtemps à l'état différencié et surtout ils semblent capables de présenter plusieurs fonctions en même temps: sécréteurs de cytokines et de perforines. Ils n'auraient pas besoin d'être stimulés de façon permanente par un Ag et formeraient une population de cellules à très longue durée de vie. (cf. La cellule-mémoire, gardien de l'immunité, Henrique Veiga-Fernandes, La Recherche, 349, janvier 2002, 38-41) |
très complexe, on a pris la mauvaise habitude de les scinder uniquement en deux catégories: ceux qui possèdent les marqueurs CD4+ et ceux qui possèdent les marqueurs CD8+ ; et l'on a, encore plus abusivement considéré que les lymphocytes porteurs de marqueurs CD4+ sont LES lymphocytes auxiliaires (helpers), ce qui n'est pas du tout absolu; de même, les lymphocytes T possédant les marqueurs CD8+ ne sont pas tous des lymphocytes cytotoxiques et ils ne sont pas les seuls à le posséder...(certains lymphocytes cytotoxiques portent les marqueurs CD4+ et les lymphocytes sécréteurs de cytokines qualifiés d'auxiliaires peuvent aussi posséder les marqueurs CD8+..., voir par exemple Immunologie de Revillard p 102 et ch 6-2 et 6-3 p 65 et s) Dans l'état actuel de nos connaissances (et surtout des miennes, c'est-à-dire de ce que j'ai pu comprendre sur ces marqueurs), il est peu prudent de qualifier une population cellulaire uniquement par ses marqueurs membranaires. Ce qui est justifiable en recherche, ne l'est pas quand on veut faire une synthèse à destination des élèves du secondaire. |
Actuellement les seuls marqueurs spécifiques de la lignée T sont les récepteurs des lymphocytes T (TCR = T cell receptor) et les complexes moléculaires CD3 ( CD = classe de différenciation = cluster of différenciation : cette dénomination fait référence à des types d'Ac (1, 2, 3...) qui reconnaissent spécifiquement des marqueurs membranaires des leucocytes : une molécule CD3 est donc une molécule reconnue par les Ac de type 3 : par abus de langage on parle de marqueur CD ou de CD tout court pour désigner une molécule membranaire ou un complexe moléculaire : par exemple le marqueur gp39 fait partie de la classe 40 L on la nomme CD40L). Nous n'utiliserons que les récepteurs T, ce qui est tout à fait dans la ligne de prudence du programme. schéma d'un récepteur T -Bordas p109 n°3 ou ci-dessous |
lymphocytes B, formés dès la vie foetale et pendant toute la vie de la moelle osseuse, ils ont une durée de vie moyenne (quelques mois à quelques années) et se différencient sous l'action de facteurs chimiques et/ou des contacts membranaires en plasmocytes, très différenciés (sécréteurs d'Ac), à durée de vie courte (quelques jours à quelques semaines). Certains lymphocytes B issus de ces divisions restent de petite taille et indifférenciés, on les qualifie de LB mémoire. |
Pour la lignée B les récepteurs (BCR = B cell receptors) sont des immunoglobulines (Ig) de même nature que les anticorps solubles (Ac), avec en plus, cependant, une chaîne lourde traversant la membrane et constituée d'une vingtaine d'aa hydrophobes et une très courte région cytoplasmique. Les chaînes de ces Ig pouvant provenir de différents groupes (M, D, G....), on leur adjoint le préfixe "m" on a ainsi des mIgM, mIgD, mIgG... schéma de la structure d'un Ac - Bordas p 106-107 n°2 et 3 ou ci-dessous |
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presque toute cellule de l'organisme infectée par un virus ou par un parasite intracellulaire (bactérie ou protiste) mais surtout les cellules épithéliales et endothéliales |
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molécules du système HLA de classe I (voir plus haut) et Bordas p97 n°4 Remarque : mais ce modèle n'est pas exact... en effet, certaines chaînes glycoprotéiques, fortement globulaires, semblent avoir plusieurs domaines possédant chacun une partie intramembranaire et une partie cytoplasmique, ce qui rend la représentation dans l'espace très difficile... nous attendrons donc des données plus précises avant de donner un modèle. |
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Un schéma d'une immunoglobuline
(Ig) ou anticorps (Ac) |
Un exemple de récepteurs membranaires des lymphocytes T (rT): ils forment, avec les molécules CD3, des complexes dépassant de la membrane plasmique et pointant vers le milieu extracellulaire ; les chaînes présentées (a et b) ne sont que des exemples (portées par près de 95% de lymphocytes T) et qui sont susceptibles de se lier aux molécules HLA des deux classes présentées plus haut (classe I et II) mais il existe d'autres chaînes... C'est le complexe moléculaire CD3 qui assure la transmission du signal (transduction) lors de la liaison d'un récepteur avec un Ag associé aux molécules HLA. |
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Ce sont des protéines, le plus souvent glycolsylées ou glycoprotéines (possédant des glucides), sécrétées sous l'action d'un signal activateur (et non à un certain taux par des cellules toujours actives, même si leur activité est modulée par des paramètres physiologiques, comme le sont les hormones) par de nombreux types cellulaires (et non un seul type de cellule endocrine comme pour les hormones) et qui agissent sur des cellules-cibles pourvues de récepteurs spécifiques (comme pour les hormones). |
Cet ensemble de molécules est très hétérogène et regroupe :
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