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Il semble assez indispensable d'envisager l'achat ou l'emprunt en bibliothèque d'un guide de reconnaissance avant toute étude. Étant donné l'abondance de le littérature sur ce sujet, je cite mes sources sans autre prétention.
Des encyclopédies ou des collections sur la nature ont souvent pour thème les oiseaux:
Des documents sur des sujets plus spécifiques : par exemple l'article "L'origine des oiseaux et de leur vol", Kevin Padian et Luis Chiappe, Pour la Science, 246, avril 1998, pp 30-39
Des documents pour la classe :
Objectif notionnel général : connaître les fonctions des becs et des pattes chez quelques oiseaux
(un commentaire immédiat : les becs et les pattes ont des fonctions évidentes, la plupart du temps connues des élèves : le bec a essentiellement un rôle dans l'alimentation et les pattes dans la locomotion : le sujet étudié est l'adaptation des becs aux différents aliments et modes d'alimentation (quelques exemples) et l'adaptation des paires de pattes (membres postérieurs) au déplacement de quelques oiseaux dans certains milieux; mais on aurait pu étudier le rôle des becs ou des pattes dans d'autres fonctions différentes : défense du territoire, reproduction (construction du nid, soin des jeunes...)....)
cycle 2 (CE1) |
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1ère séance: |
photocopies des oiseaux choisis |
choix de photos d'oiseaux |
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BCD, livres sur les oiseaux |
aide |
carte d'identité avec notamment des indications concernant le mode de nutrition et l'habitat... |
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2ème séance: |
feuille réalisée par la maîtresse présentant des textes simples de description associés à des photos choisis en fonction de l'activité suivante |
fiche-élèves à remplir : associer et dessiner les becs et les pattes des oiseaux dont vous avez les photos et les associer avec leur nourriture |
? |
fiches réalisée par la maîtresse à partir de documents photos |
3ème séance : |
gestion du tableau et des affichettes |
participation orale au jeu |
? |
tableau et affichettes réalisés par la maîtresse : trois colonnes : silhouettes des têtes d'oiseaux choisis (6), affichettes des silhouettes de becs, affichettes des descriptifs des becs (ex: long, fin et courbé, court et fort...), affichettes des types d'alimentation pour un aliment principal (ex: pour pêcher les poissons, pour attraper les insectes....) |
synthèse |
trace écrite : Les oiseaux ont des becs différents. La forme de leur bec dépend de leur nourriture. |
? |
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4ème séance : |
gestion du tableau et des affichettes |
participation orale au jeu |
? |
tableau et affichettes réalisés par la maîtresse selon le même principe que pour les becs |
synthèse |
trace écrite : Les pattes des oiseaux aussi sont différentes selon l'endroit où ils vivent et la façon dont ils se déplacent. |
? |
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prolongement : nourriture des oiseaux |
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sortie et observation d'oiseaux du côté de Fouesnant |
Commentaires:
* le choix d'une observation de type documentaire et photographique
est certes critiquable, et on aime toujours mieux envisager une
observation du réel avant tout travail sur les photos, mais
il est aussi certain qu'une observation dans la nature est
d'autant plus riche qu'elle a été
préparée avant sur des documents papier (textes,
dessins, photos...) ou des enregistrements (films, chants...). Donc
c'est un choix, et il est justifiable.
* par contre, les fiches réalisées dans les deux
premières séances ne sont peut-être pas assez
exploitées. Pourrait-on envisager la réalisation d'un
petit guide de l'observation des oiseaux qui serait
réinvesti lors des jeux et de la sortie ? C'est encore un
problème d'objectifs : l'objectif réel de toutes les
séances se limite-t-il à l'étude des fonctions
des becs et des pattes ? On en arrive ainsi au problème
central de la signification biologique de cette étude.
L'étude de l'adaptation des becs et des pattes des oiseaux
est-elle pertinente ? Y-a-t-il réellement une liaison directe
entre la forme de ces organes et le mode de nutrition et locomotion ?
La réponse ne peut se faire comme toujours que dans le cadre
d'une théorie évolutive : l'animal est adapté
à son milieu: ceci est considéré comme une
donnée de terrain. A la suite de quoi, on recherche les
éléments du comportement et les caractères
morphologiques, anatomiques et physiologiques, qui s'inscrivent dans
cette réponse. On ne remet pas alors en cause le postulat de
départ, que l'on laisse de côté à
l'école primaire. Ainsi, au sein d'un groupe comme les rapaces
qui comprend des oiseaux aux murs et aux comportements et
milieux de vie très différents, on observe d'abord des
CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES DES BECS (forme crochue et
robustesse) et DES PATTES (serres) QUI NE SONT PAS EN RAPPORT AVEC
LE TYPE D'ALIMENT et LA LOCOMOTION. Par contre le bec d'un
gypaète barbu, extrêmement robuste, peut aisément
être mis en rapport avec son régime alimentaire :
mangeur d'ossements ou plus exactement de moelle osseuse (il laisse
tomber en vol les os sur des rochers) ou le bec plus court de la
bondrée apivore, mis en rapport avec son alimentation
préférentielle à partir d'insectes comme les
abeilles (Apis mellifica) ou les guêpes, mais en fait il semble
bien que ce rapace s'alimente habituellement avec le miel, des fruits
ou encore des rongeurs ou des serpents... ce qui ne présuppose
pas une adaptation spécifique à un aliment. A mon avis,
il ne faut pas que l'enfant garde l'idée simpliste que c'est
un aliment qui détermine la forme du bec. Il y a adaptation
d'un animal à un type d'aliment, ce que l'on peut simplement
qualifier de réponse à la question du "comment"
mais la réponse au "pourquoi" ne peut être
discutée à l'école primaire sans que l'on tombe
dans l'argument de confiance vis-à-vis de l'opinion du
maître. Comme documentation accessible, je vous conseille le
tableau du Tavernier (guide du maître, 1975, p 132).
*je fais aussi la remarque habituelle sur le temps de
préparation que représente la réalisation de ces
jeux, même si l'on peut faire profiter de l'investissement tous
les collègues de l'équipe pédagogique.
* remarque habituelle aussi sur les objectifs de ces jeux
éducatifs, qui, pour être louables, se
caractérisent tout de même par un résultat assez
limité voir réductionniste en termes de connaissances
sur les oiseaux, sur leur comportement, sur les facultés
d'observation des enfants. On est bien loin d'une démarche
naturaliste et encore moins expérimentale.
* pour des exemples de fiches présentant à la fois une
démarche d'observation et des données
écologiques, voir par exemple les fiches du Guide du
maître, Tavernier, Bordas, 1975, fiches-élèves
(2ème niveau) n° 12 : Que mangent les oiseaux ? et
13: Têtes et pattes d'oiseaux et 3ème niveau:
n°3: naissance et croissance des oiseaux, 6: aile de
pigeon, aile des chauve-souris, et 7: la nourriture des
oiseaux (4 pages).
Quelques indications sur l'observation des oiseaux (d'après Peterson, p 13 à 19) |
* taille |
où le trouver ? les cartes de répartition permettent d'éviter des bévues quand le trouver ? (selon la saison, ne pas oublier que les oiseaux sont souvent migrateurs) |
Vocabulaire de description morphologique d'un oiseau |
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Corps |
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Dessus de l'aile (canard) |
Dessous de l'aile |
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Fiches ressources du Moniteur des Sciences: p127 à 134 : apprendre à observer pour identifier
classification : quelques pistes:
L'Archeopteryx est considéré comme le plus ancien des oiseaux. On possède plusieurs fossiles de squelettes de cette espèce de la taille d'un pigeon, datés d'environ 150 millions d'années et présentant des traces que l'on associe à des plumes. |
Mais la présence de plumes est aussi reconnue par certains chercheurs dans d'autres fossiles d'un groupe de reptiles fossiles : les Théropodes, dont certains spécimens datés d'environ 145 millions d'années ont été découverts en 1996-1997 en Chine. |
D'autres caractères anatomiques (disparition de certains doigts et os du poignet du membre antérieur, soudure des os du bassin et des clavicules en une fourchette...) sont encore discutés mais, grâce à la méthode de reconstitution de filiations évolutives des cladogrammes (voir cladisme dans le cours de terminale sur les phylogénies pour les passionnés) , certains chercheurs soutiennent maintenant fermement que les oiseaux sont les seuls descendants directs actuels des dinosaures. |
le pouillot véloce |
le pouillot fitis |
Phylloscopus collybita |
Phylloscopus trochilus |
les chouettes peuvent être de différentes espèces qui ont toutes un mêle et une femelle plus ou moins semblables. |
les hiboux peuvent aussi être de différentes espèces et sont mâles ou femelles. lls ont des aigrettes ou "oreilles" (sans rôle dans l'audition") alors que les chouettes n'en ont pas. |
chouettes effraie (Tyto alba), chevêche (Athene noctua), chevêchette (Glaucidium passerinum), épervière (Surnia ulula), harfang (Nyctea scandiaca), hulotte (Strix aluco), lapone (Strix nebulosa), de l'Oural (Strix uralensis), de Tengmalm (Aegolius funereus).... |
hibou des marais (Asio flammeus), du Cap, grand-duc (Bubo bubo), moyen-duc (Asio otus), petit-duc (Otus scops) |
animaux |
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vertébrés |
squelette facilement mis en évidence lorsque l'enfant consomme un poulet, on peut aller jusqu'à montrer l'insertion des muscles actionnant les ailes : "blanc de poulet" |
4 membres |
2 membres antérieurs (avant) transformés en ailes et supportant des plumes permettant le vol ; |
2 membres postérieurs (arrière) ou pattes présentant 5 doigts et des griffes souvent rétractiles permettant à l'oiseau de se percher (agripper le support) : les variations des pattes (épaisseur, longueur, taille des griffes, palmures...) selon les modes de déplacement au sol ou dans l'eau peuvent être développées |
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à peau recouverte de plumes |
différencier les plumes du vol et le duvet, les produits "imperméabilisants" des oiseaux aquatiques (qui maintiennent les plumes sèches et donc isolantes), travailler sur l'utilisation historique des plumes à écrire (On distingue plusieurs sortes de plumes: les plumes d'oiseau, taillées à la main (plumes de cygne, d'oie ou de corbeau), sont utilisées au moins depuis le VIe siècle; les plumes de roseau, qui donnent un tracé plus large et plus carré mais très expressif, sont, en Occident, utilisées beaucoup plus tardivement (Rembrandt puis, à l'imitation des Japonais, Vincent Van Gogh en sont les grands maîtres); enfin, les plumes métalliques, apparues au XIXe siècle), des duvets pour les oreillers...., ne pas oublier que les oiseaux, avec les mammifères sont des endothermes (maintiennent une température corporelle élevée voisine de la nôtre qui est de 37°C) |
les mâchoires sans dents sont recouvertes d'un bec |
le bec, de même nature chimique que les plumes ou les ongles, les poils ou les sabots (corne formée essentiellement d'une protéine : la kératine) et dont la forme est adaptée au régime alimentaire (plus ou moins fin et allongé ou épais et court, crochu ou droit....) |
ovipares |
les ufs (appellation courante pour la structure complexe pondue par la femelle et fécondée ou non avant la ponte) possèdent une coquille dure calcaire (CaCO3, faisant effervescence au vinaigre ou à l'acide chlorhydrique) et poreuse (laisse passer l'air) mais recouverte de nombreuses membranes externe et internes. Le blanc et le jaune constituent des réserves pour l'embryon qui les consomme au cours de son développement. La femelle et/ou le mâle couvent la plupart du temps leurs ufs et, en les maintenant à une température constante, favorisent le développement de l'embryon. Le poussin sort de l'uf et brisant seul sa coquille notamment à l'aide d'une excroissance à la partie supérieure de son bec : le diamant (qui tombe ensuite). Les espèces nidicoles (restent au nid) n'ont pas terminé dans l'uf leur développement embryonnaire et nécessitent des soins attentifs parentaux, notamment un nourrissage souvent très important. Les espèces nidifuges ("fuient" le nid), sont souvent capables de voler dès les premiers jours après l'éclosion. |
chant |
En dehors des Passereaux, la plupart des autres
Oiseaux ne peuvent généralement
émettre que des cris isolés ou en
série, et dans ce dernier cas, on peut les
assimiler parfois à ce que l'on appelle couramment
le « chant », propre aux
Passereaux. Le chant sert le plus souvent soit
à délimiter le territoire que l'Oiseau se
réserve, soit à favoriser la formation du
couple, et souvent à ces deux fins
simultanément. Le chant est
généralement l'apanage des Oiseaux
mâles, sauf exceptions (rouge-gorge en Europe,
cardinal en Amérique du Nord). La période
pendant laquelle on l'entend coïncide le plus
souvent avec celle de la reproduction; cependant,
quelques espèces se font entendre presque toute
l'année. On connaît dans le monde plusieurs
dizaines d'espèces capables d'imiter en
totalité ou partiellement le chant ou les cris
d'autres Oiseaux. Ce sont par exemple, en Europe,
l'hypolaïs polyglotte, la rousserolle verderolle,
l'étourneau; en Amérique du Nord, le mime
ou «oiseau moqueur»; en Nouvelle-Guinée,
les paradisiers. Le chant est appris chez beaucoup
d'Oiseaux qui doivent imiter la voix de leurs
congénères plus âgés (pinson
des arbres). Au contraire, d'autres espèces, comme
plusieurs fauvettes européennes, ont un chant
inné que le jeune Oiseau fait entendre de
façon presque parfaite dès la
première fois. Enfin, on a remarqué
l'existence de "dialectes locaux" dans le chant d'Oiseaux
qui ont une vaste répartition géographique
(pinson des arbres). Quelques espèces (guacharo
d'Amérique du Sud, quelques martinets d'Asie)
émettent des cris aigus qui leur permettent de
s'orienter par écholocation dans
l'obscurité des grottes qu'ils
fréquentent. |
voir Tavernier, Bordas, 1996 et 1975 et bien sûr la Hulotte (partie en cours de construction)
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