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CRPE 1999 - Académie d'Orléans-Tours

I.- PREMIER VOLET (noté sur 12 points) :

MAÎTRISE DES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES

Première épreuve (notée sur 8 points)

A - Le système cardiorespiratoire au cours d'un exercice musculaire d'intensité moyenne
1.- Quelles sont les informations apportées par le document 1 ?
2.- Quelles sont les informations apportées par le document 2 ?

B - L'irrigation sanguine au cours d'un exercice
1.- A partir du document 3, comparez l'irrigation sanguine d'un organisme au repos avec celle d'un organisme actif (exercice intense).
2.- Expliquez, à partir de vos connaissances, les différences constatées pour le cœur, la peau et les intestins.

3.- Le document 4 permet de compléter l'étude des muscles en activité et au repos.
a) Quels sont les nutriments les plus utilisés pour fournir de l'énergie dans ce muscle au repos ?
b) Quels sont les nutriments les plus utilisés pour fournir de l'énergie dans ce muscle en activité ?
c) Le volume de sang traversant le muscle évolue pendant que son activité augmente. Quels en sont les avantages ?

C - Le cœur
1.- Légendez le dessin du document 5 (à rendre avec la copie).
2.- Le document 6 (à rendre avec la copie) représente le cœur en activité et au repos.
a) Reliez par une flèche chaque dessin au texte qui lui correspond.
b) Indiquez par des flèches sur les dessins les mouvements du sang dans les cavités cardiaques :
- flèches bleues : sang riche en dioxyde de carbone, pauvre en dioxygène ;
- flèches rouges : sang pauvre en dioxyde de carbone, riche en dioxygène.

D - Extrait d'un manuel de secourisme : document 7
1.- Donnez un titre à chacune des trois grandes causes qui peuvent être à l'origine d'une détresse respiratoire.
2.- Si la ventilation n'existe pas, on préconise une ventilation artificielle (bouche à bouche). indiquez pourquoi elle est efficace alors que vous soufflez dans la victime de l'air riche en dioxyde de carbone, qui sort de vos poumons.

E - Schéma respiratoire
Représentez schématiquement une alvéole pulmonaire avec sa bronchiole terminale et un capillaire sanguin l'entourant, vus en coupe. Indiquez sur ce schéma les trajets suivis par le dioxygène, le dioxyde de carbone et le diazote lors des échanges respiratoires. Vous n'oublierez pas de préciser, dans la légende, le sens de circulation du sang dans le capillaire.

Deuxième épreuve (notée sur 4 points) : analyse de productions d'élèves

Pour connaître leurs représentations, la consigne "représentez l'intérieur de la Terre avec un volcan" est donnée à des élèves de cycle 3. Le document 8 reproduit trois des dessins recueillis.

1.- Précisez sous la forme d'un tableau, pour chacun des dessins, ce qui est exact, ce qui ne l'est pas et ce qui est à préciser.
2.- Quelle représentation de la Terre en coupe proposeriez-vous, en synthèse, à des élèves de cycle 3 ?

II.- DEUXIÈME VOLET (NOTE SUR 8 POINTS) :
ANALYSE DES APPROCHES DIDACTIQUES ET DES DÉMARCHES PÉDAGOGIQUES

1.- Quels sont les objectifs liés à l'exploitation du document 9 ?

2.- Le document 10 présente les idées émises par des élèves de cycle 3 placés en situation de recherche expérimentale. La consigne de l'enseignant était : "réalisez un montage permettant de mettre en évidence le dégagement du dioxyde de carbone chez la souris qui respire".
a) Quelle est ou quelles sont, selon vous, la ou les expériences réalisables en classe ?
b) Précisez la démarche expérimentale dans laquelle s'intègre cette activité, en donnant le contenu de chaque étape de cette démarche.

3.- Vous disposez du matériel suivant : un mètre de couturier, un petit flacon avec bouchon percé, une paille, un tube en verre droit ou coudé, une seringue de l'eau de chaux.
a) En utilisant une partie de ce matériel, proposez deux activités d'élèves qui entrent dans le cadre d'une étude de la respiration en cycle 3.
b) Construisez une progression concernant l'étude de la respiration en cycle 3 et situez dans cette progression le document 9 ainsi que les deux activités proposées dans la question II.3.a.

Document 1

Document 2

Document 3

Document 4
Un athlète est soumis à une épreuve sportive intense. On fait, avant et après l'effort, une analyse du sang à la sortie du muscle du mollet.

MUSCLE AU REPOS
MUSCLE ACTIF

dioxygène utilisé (en L.h-1.kg-1 de muscle)

0,505
6,932

glucose utilisé (en g.h-1.kg-1 de muscle)

0,905
11,445

protides utilisés (en g.h-1.kg-1 de muscle)

0
0

lipides utilisés (en g.h-1.kg-1 de muscle)

1,830
0,755

volume de sang traversant le muscle (en L.h-1.kg-1 de muscle)

13,480
62,340

Les documents 5 et 6 sont à rendre avec la copie du candidat
Document 5
(Cœur vu en coupe)
Document 6

1)

**

Les valvules artérielles sont toujours fermées. Les valvules auriculo-ventriculaires se ferment : c'est le premier bruit.

2)

**

Les ventricules se contractent, la pression du sang y augmente : c'est la systole ventriculaire. Les valvules artérielles s'ouvrent alors et le sang est expulsé dans les artères, rapidement.

3)

**

Comme le myocarde se relâche, les valvules artérielles se referment : c'est le deuxième bruit. La pression dans les ventricules chute, le cœur entre en repos général : c'est la diastole. Les valvules auriculo-ventriculaires sont toujours fermées. Les oreillettes se remplissent de sang.

4)

**

Les ventricules sont remplis aux trois quarts. Les oreillettes pleines de sang se contractent : c'est la systole auriculaire.

5)

**

Les valvules auriculo-ventriculaires s'ouvrent et les ventricules se remplissent de sang aux trois quarts.

Document 7
(d'après "Aide-mémoire du sauveteur secouriste du travail", INRS)

Plusieurs éléments peuvent être à l'origine d'une détresse respiratoire :
L'air ne contient plus d'oxygène (confinement), l'air peut contenir un produit toxique (dioxyde de carbone), le milieu n'est pas de l'air (ensevelissement, noyade).
La détresse respiratoire peut survenir par la chute de la langue en arrière, ou à cause d'un corps étranger (morceau de viande, noyau, etc.) "avalé de travers".
La détresse respiratoire peut survenir à cause d'une défaillance du système nerveux (overdose d'héroïne) ou parce que les muscles respiratoires sont inefficaces.
Quelle que soit la cause, les conséquences seront les mêmes. Dans un premier temps, la victime lutte pour augmenter sa ventilation, en quelques minutes surviennent l'épuisement et la perte de conscience, un moment de plus et le cœur s'arrête de battre.
Ce qu'il faut faire :
- vérifier l'état de conscience ;
- devant une victime inconsciente, assurer la liberté des voies aériennes puis contrôler l'existence de la ventilation ;
- si la ventilation n'existe pas, pratiquer la technique de ventilation artificielle.

Document 8

Document 9

Document 10

Montpellier (sujet-corrigé) // Orléans-Tours (sujet-corrigé) // Paris (sujet-corrigé) // Toulouse (sujet partiel) // X (sujet partiel)

Orléans-Tours - Éléments de correction du formateur

1er volet
Premier volet (8)
A - 1) 0,5 Lors d'un exercice le débit ventilatoire augmente (atteint un maximum en 5 minutes environ) pour, à l'arrêt de l'exercice, revenir au niveau d'avant l'exercice avec un certain retard. (on notera avec regret que le terme de débit ventilatoire n'est pas expliqué dans le sujet; le problème de cette question est que le sujet est mal formulé : à mon avis on ne demande pas l'interprétation puisque l'on parle maladroitement d'informations, ce qui, pour un scientifique, équivaut aux données ; ensuite les paliers sont créés artificiellement par la représentation graphique qui relie des points de mesure discontinue; enfin vous avez du mal à employer le mot juste : un seuil doit être dépassé, un maximum ne l'est pas, un pic doit être clairement identifié par deux parties de la courbe de pente opposée....). On peut cependant ajouter que l'augmentation du rythme cardiaque pendant l'effort est une réponse physiologique de l'organisme à la demande accrue de dioxygène par les muscles et les organes sollicités lors de cet effort.
A - 2) 0,5 On observe une relation de proportionnalité directe entre les variations du débit ventilatoire préalablement mesuré et la fréquence cardiaque moyenne, au cours du même exercice (on suppose ici que c'est bien le même exercice d'intensité moyenne). De la même façon, l'augmentation du rythme cardiaque est une réponse physiologique de l'organisme à la demande accrue de nutriments et de dioxygène par les muscles et organes en activité ainsi que le rejet de davantage de dioxyde de carbone par ces organes.
B - 1) 1 lors d'un exercice intense le débit sanguin est pratiquement multiplié par 3 par rapport à celui mesuré au repos musculaire et à jeun. Certains organes voient leur débit sanguin augmenter (comme les muscles x10), d'autres stagner (comme le cerveau), d'autres diminuer (comme l'intestin dont le débit sanguin est divisé par trois). (le paramètre du débit sanguin est totalement inadapté pour évaluer l'irrigation d'un organe, il faut bien sûr rapporter ce débit à la masse de l'organe (ce que l'on appelle le débit spécifique) pour se rendre compte de la part que l'irrigation de cet organe représente par rapport à l'ensemble de l'appareil circulatoire : vous pouvez consulter des chiffres précis du débit sanguin spécifique sur les pages du cours de terminale de spécialité).
B - 2) 1,5 Le cœur voit sont débit augmenté de 250 à 750 mL par min ce qui s'explique par le rôle essentiel de la pompe cardiaque (muscle strié) qui augmente le rythme et l'amplitude de ses contractions lors de l'effort et donc nécessite un afflux de sang supplémentaire. La multiplication par un facteur voisin de 4 du débit sanguin au niveau de la peau lors de l'effort s'explique par la nécessité de la thermorégulation : en effet la circulation au niveau des capillaires superficiels de la peau permet à l'organisme d'évacuer un maximum de chaleur qui est produite lors du travail mécanique et chimique de la contraction musculaire (le mécanisme repose sur la chaleur latente de vaporisation, énergie nécessaire pour vaporiser une quantité donnée d'eau). Pour l'intestin la diminution du débit s'explique par une redistribution sanguine, le sang étant dirigé préférentiellement vers les organes en activité.
B - 3) a)0,25 les nutriments les plus utilisés dans ce muscle au repos sont par ordre décroissant : les lipides puis le glucose, mais le dioxygène est aussi utilisé mais sa valeur n'étant pas donnée avec les mêmes unités que les éléments précédents, elle ne peut pas leur être comparée (le dioxygène est-il un nutriment ? Pas au sens d'éléments d'origine digestive mais par contre il l'est certainement pour la cellule pour laquelle il participe au travail de nutrition).
B - 3) b) 0,25 les nutriments les plus utilisés dans ce muscle lors de l'exercice sont par ordre décroissant : le glucose puis les lipides, mais le dioxygène consommé a été multiplié par un facteur 12, ce qui est voisin du facteur observé pour les glucides...
B - 3) c) 0,25 Le volume sanguin traversant un muscle en activité augmente par rapport à celui traversant muscle au repos, le flux de nutriments (y compris d'oxygène) est donc augmenté, de même que la quantité de déchets pouvant être pris en charge par celui-ci par unité de temps.
C - 1) 0,5 (de haut à droite jusqu'en bas puis de bas à gauche jusqu'en haut) crosse aortique, artère pulmonaire, veines pulmonaires, oreillette gauche, valvule auriculo-ventriculaire, ventricule gauche, myocarde ou paroi ventriculaire ou pointe du cœur ou pointe du ventricule gauche, paroi interventriculaire, valvule artéro-ventriculaire, oreillette droite, veine cave supérieure.
C - 2) a)1 1 - d, 2 - a, 3 - b, 4 -c, 5 - e.
C - 2) b)0,5 si l'on s'en tient aux MOUVEMENTS entre les cavités et non à l'intérieur des cavités (ce qui n'était pas du tout clair dans l'énoncé) : 1ère phase : 2) les seules flèches acceptables sont des flèches bleues pour le cœur droit (situé à gauche du dessin) et rouges pour le cœur gauche (situé à droite du dessin) venant des veines aux oreillettes; 2ème phase : 3) une flèche (rouge cœur gauche, bleue cœur droit) partant de chaque ventricule et allant vers les artères; 3ème phase : 4) la fermeture des valvules auriculo-ventriculaires est contestable, les phases présentées ici comme deux phases distinctes correspondent habituellement à une phase de diastole générale; les flèches doivent partir des veines et arriver aux oreillettes; 4ème phase: 5) les flèches viennent des veines et passent par les oreillettes pour arriver aux ventricules; 5ème phase: 1) la contraction des oreillettes termine le remplissage ventriculaire, un peu de sang (petites flèches) passe des oreillettes aux ventricules.
D - 1) 0,5 détresses chimiques (gazeuse, par toxicité ou intoxication...), mécanique (obstruction, étouffement...), nerveuse ou physiologique (commande nerveuse, insuffisance respiratoire...).
D - 2) 0,5 il reste tout d'abord encore beaucoup de dioxygène dans l'air expiré (16%), ensuite le rôle de l'insufflation est aussi mécanique
E -1,5 voir cours et Tavernier p 95 : les circulations à contre-courant de l'air de l'alvéole et du sang dans les capillaires est à souligner... mais à mon avis c'est une exigence "de spécialiste".

Deuxième volet (8 points)
1) 1 La question est un peu floue, de quels objectifs parle-t-on ? Des objectifs de l'élève ou de ceux du maître ? Des objectifs spécifiques ou opérationnels ou transversaux ou dans le domaine de la langue ? La réponse est probablement : des objectifs spécifiques et parmi ceux-ci des objectifs notionnels et méthodologiques. La question reformulée de façon plus ciblée pourrait être : quels objectifs spécifiques le maître pourrait-il avoir en utilisant ce document dans une séquence sur la respiration ? L'étude du cliché radiographique peut être un objectif spécifique méthodologique (il n'est pas sûr que les élèves comprennent ce que signifie l'image par rapport au réel). Les clichés peuvent être tout simplement un élément déclencheur (situation problème: où va l'air que j'inspire ?). Ensuite des objectifs spécifiques notionnels peuvent être de visualiser la variation de volume pulmonaire pendant les deux phases d'un cycle respiratoire (à partir de la comparaison des deux clichés), puis de comprendre les éléments intervenants dans ce cycle en s'aidant à la fois des clichés (côtes, diaphragme visibles) et de données d'un écorché ou d'un enfant torse nu (muscles élévateurs des côtes, muscles intercostaux, muscles abdominaux).
2) a) 1 A et C sont irréalisables par respect pour l'animal même si l'eau de chaux n'est pas toxique, la souris n'est pas un animal aquatique, F est relativement irréalisable, sachant que la solution D est beaucoup plus simple et équivalente. B, aussi du fait de la difficulté d'adaptation du tuyau respiratoire aux orifices respiratoires de la souris et E et D en sont des équivalents techniquement réalisables en classe, avec cependant le danger que la souris se déplace en E; ce qui fait qu'il ne reste plus que D de vraiment pertinent.
2) b) 1 Le problème est la mesure qualitative du rejet de CO2 par respiration chez la souris. Le problème est technique. Les solutions sont techniques. Il n'y a pas de démarche expérimentale scientifique dans cette approche. Éventuellement on peut intégrer certaines des expériences comme A et B dans le cadre d'une hypothèse émise sur la localisation de la zone de rejet du dioxyde de carbone. Bien sûr, dans le cadre d'une étude générale sur la respiration, si l'on cherche à prouver que la souris respire, l'hypothèse étant qu'elle rejette notamment du CO2, les montages proposés permettent de valider l'hypothèse dans certaines conditions (en fait E et D ne permettent pas d'observer que l'eau de chaux se trouble... du moins à ma connaissance et dans un temps raisonnable puisque l'animal est maintenu dans une enceinte fermée....). Ensuite il manque bien évidemment un témoin.
3) a) 2 Le bouchon est-il percé d'un ou de deux trous ? Dans le doute, je préfère deux.... Possédez-vous deux tubes dont l'un est coudé et l'autre non ? Je vais considérer que c'est le cas.
Il est sûr que dans une question de ce type on est très éloigné de la démarche scientifique et que vous devez d'abord rechercher une solution technique que vous essaierez ensuite d'appliquer à une problématique débouchant éventuellement sur une démarche expérimentale.
L'air inspiré contient-il suffisamment de CO2 pour troubler l'eau de chaux ? Et l'air expiré ?
montage 1: tube droit plongeant dans un peu d'eau de chaux au fond du flacon, tube coudé dépassant à peine du bouchon vers l'intérieur du flacon.
1ère activité: les élèves aspirent..... une trouble prouve une quantité de CO2 mesurable par cette méthode, une absence de trouble, son caractère non mesurable mais pas son absence.
montage 2: le tube coudé plonge maintenant dans l'eau de chaux, le tube droit dépasse à peine du bouchon vers l'intérieur.
2ème activité : les élèves soufflent... mêmes hypothèses et conclusions pour l'air expiré.
Après avoir réalisé les montages en classe à l'iufm, l'eau de chaux se trouble assez difficilement après au moins 30 secondes de souffle intensif dans l'eau de chaux. Avec la seringue, quand on actionne sans interruption le piston pour faire barboter de l'air ambiant dans l'eau de chaux, celle-ci se trouble légèrement, au bout d'une minute environ. Ces expériences sont donc facilement interprétables. Bien penser aussi que si l'eau de chaux ne se trouble pas, cela peut-être due à sa qualité ou tout simplement que la quantité de dioxyde de carbone contenue dans le gaz à tester est plus faible que la sensibilité de la réaction de précipitation du carbonate de calcium. (du point de vue chimique: le dioxyde de carbone (CO2) est en équilibre entre l'air et l'eau. Il forme deux types d'anions: HCO3- (hydrogénocarbonate) et CO32- (bicarbonate); avec la présence d'ions Ca2+ apportés par la chaux (Ca(OH)2) c'est le carbonate de calcium ou calcaire qui précipite : CaCO3). Les principaux équilibres sont donc:

Ca(OH)2 + CO2 + H2O <=> Ca(OH)2 + H+ + HCO3- <=> Ca2+, (OH-)2 + 2H+,CO32- <=> CaCO3 + 2H2O

3) b) 3 Progression en cycle 3 sur la respiration.
Mouvement (document 9) - cycle respiratoire - contrôle - effort, essoufflement , plongée, composition de l'air, air inspiré, air expiré, (montages) la respiration consomme du dioxygène et rejette du dioxyde de carbone.
Un progression corrigé est IMPOSSIBLE. Toute progression ou presque est acceptable pourvue qu'elle inclue les éléments cités. La seule "bonne" progression c'est la vôtre, perfectible sans doute, mais adaptée à votre personne, votre classe....
Par contre,
* du point de vue de la présentation je vous conseille fortement de suivre les indications concernant les fiches de préparation: en voici un modèle:
objectifs généraux : (exemples limités : respiration globale au niveau de TOUS les organes et non uniquement appareil respiratoire; lien respiration-performance sportive......)

étape

travail du maître

travail de l'élève

durée

matériel

ex: les étapes du cycle respiratoire

régulation
aide à la recherche des mots exacts
noter les mots au tableau

un élève volontaire torse nu
mettre en forme clairement les étapes de la respiration et citer tous les organes qui paraissent intervenir

10 min

tronc humain (pour avoir les noms des organes)
squelette humain


* étant donné le sujet et surtout le premier volet, 1ère partie, il me semble judicieux d'intégrer par exemple une courbe de la ventilation pulmonaire au repos et lors d'un effort modéré (document 1), pourquoi pas une ligne du document 4 pour établir la liaison dioxygène-énergie-nutriments, et surtout des éléments d'hygiène et de sécurité: document 7 mais aussi tabagisme.... une OUVERTURE pour montrer la pluridisciplinarité d'un tel thème serait bienvenue.