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Écoutez les mots d'Antoine Sfeir au micro de Thierry Lyonnet sur RCF Avant la naissance du Christ, l'histoire de l'Église est celle du peuple juif consignée dans l'Ancien Testament (pour des détails sur l'origine de l'Église voir le Catéchisme de l'Église catholique). |
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L'Église continue et réalise dans l'Histoire la mission du Christ, sous l'impulsion de l'Esprit Saint. Le divin et l'humain sont intimement entrelacés dans l'histoire de l'Église. 1. L'Église dans l'histoire L'Église continue à maintenir la présence du
Christ dans l'histoire humaine ; elle obéit au
commandement apostolique énoncé par Jésus avant de monter au
Ciel : « Allez donc, de toutes les nations
faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du
Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout
ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous
pour toujours jusqu'à la fin de l'âge » (Mt 28,
19-20). |
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de la fondation de Rome |
La fondation de Rome intervient en l'an 1 : on ne parle pas d'an 0 ; l'utilisation du zéro comme chiffre est bien postérieure en Occident (VIIIème siècle) |
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limite antérieure pour la naissance de J.-C. |
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année la plus probable de naissance de Jésus Christ (J.-C.) |
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750, mort d'Hérode l'année 753 placée comme année de la naissance de Jésus par Denis le Petit (mort en 556) comporte une erreur de 6 ou 8 ans. |
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baptême de Jésus (qui a 32-33 ans), début de la vie publique du Seigneur (la quinzième année du règne de Tibère César) après 32 ans de vie cachée de Jésus |
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après 2 années et demie de vie publique (3 Pâques) mort
de Jésus sur la croix (à 35-36 ans) |
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2. L'antiquité chrétienne (jusqu'en 476, année de la chute de l'Empire Romain d'Occident) Depuis le Ier siècle le christianisme a commencé à se propager sous la conduite de s. Pierre et des apôtres, et ensuite de leurs successeurs. On assiste à un accroissement du nombre des disciples du Christ, surtout à l'intérieur de l'Empire Romain : au début du IVème siècle, ils constituaient approximativement 15% de la population de l'Empire, concentrés dans les villes et dans la partie orientale de l'Etat romain. La nouvelle religion se diffusa aussi au-delà des frontières : en Arménie, en Arabie, Ethiopie, Perse, Inde. Le pouvoir politique romain vit dans le christianisme un danger, du fait qu'il réclamait un espace de liberté dans la conscience des personnes par rapport à l'autorité de l'Etat ; les successeurs du Christ durent supporter de nombreuses persécutions, qui conduisirent au martyre de nombreuses personnes : la dernière et la plus cruelle eut lieu au début du IVème siècle sous le règne de Dioclétien et Galerius. En 313 l'empereur Constantin Ier, favorable à la nouvelle religion, accorda aux chrétiens la liberté de professer leur foi, et commença une politique très bienveillante à leur égard. Avec l'empereur Théodose Ier (379-395), le christianisme se convertit en religion officielle de l'Empire Romain. Pendant ce temps, à la fin du IVème siècle, les chrétiens constituaient la majorité de la population de l'Empire romain. Au IVème siècle l'Église dut affronter une forte crise interne : la question arienne. Arius, prêtre d'Alexandrie, en Egypte, défendait des théories hétérodoxes, en niant la divinité du Fils, qui par contre était selon lui la première des créatures, supérieure aux autres. Les Ariens niaient aussi la divinité de l'Esprit Saint. La crise doctrinale mêlée fréquemment à des interventions politiques des empereurs troubla l'Église plus de 60 ans ; elle fut résolue grâce aux deux premiers conciles œcuméniques, le premier de Nicée en 325 et le premier de Constantinople en 381, qui condamnèrent l'arianisme et proclamèrent solennellement la divinité du Fils (consubstantialis Patri, en grec homoousios) et de l'Esprit Saint. Ce sont eux qui composèrent le Symbole de Nicée-Constantinople (le Credo). L'arianisme survécut jusqu'au VIIème siècle parce que les missionnaires ariens réussirent à convertir à leur credo de nombreux peuples germaniques, qui ne passèrent que peu à peu au catholicisme. En revanche il y eut au Vème siècle deux hérésies christologiques qui eurent l'effet positif d'obliger l'Église à approfondir le dogme pour le formuler de façon plus précise. La première hérésie est le nestorianisme, doctrine qui en pratique affirme l'existence dans le Christ de deux personnes en plus de deux natures ; elle fut condamnée par le Concile d'Éphèse (431), qui réaffirma l'unicité de la Personne du Christ. Ce sont des nestoriens que proviennent les Églises syro-orientales et malabares encore séparées de Rome. L'autre hérésie fut le monophysisme, qui soutenait l'existence dans le Christ d'une seule nature, la divine : le concile de Chalcédoine (451) condamna le monophysisme et affirma qu'il y a deux natures dans le Christ, la divine et l'humaine, unies dans la Personne du Verbe sans confusion ni changement (à l'encontre du nestorianisme), sans division ni séparation (contre le monophysisme) : ce sont les quatre adverbes de Chalcédoine : inconfuse, immutabiliter, indivise, inseparabiliter. Les monophysites ont donné les Églises coptes, syro-occidentales et éthiopiennes séparées de l'Église Catholique. Au cours des premiers siècles de l'histoire du christianisme on assiste à une grande floraison de la littérature chrétienne en théologie, homélies, livres de spiritualité ; ce sont les œuvres des Pères de l'Église, de grande importance pour la reconstruction de la Tradition ; les plus importants furent s. Irénée de Lyon, s. Hilaire de Poitiers, s. Ambroise de Milan, s. Jérôme et s. Augustin en Occident ; s. Athanase, s. Basile, s. Grégoire de Naziance, s. Grégoire de Nysse, s. Jean Chrysostome, s. Cyrille d'Alexandrie et s. Cyrille de Jérusalem en Orient. |
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voyages de s. Paul (carte, cartes) diaspora des apôtres |
évangélisation du monde romain, mais aussi Arménie, Arabie, Éthiopie, Perse et Inde |
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très nombreux martyrs |
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Blandine allant au martyre avec d'autres chrétiens |
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Constantin : les chrétiens sont libres de vivre leur foi dans l'Empire romain « Le Symbole des Apôtres est l'ancien symbole baptismal de l'Église de Rome ... [...] et constitue, pour ainsi dire, " le plus ancien catéchisme romain " ». (CEC n° 194, 196, historique sur le site patristique.org) |
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Théodose Ier |
380 - christianisme religion officielle de l'Empire romain (devient progressivement la religion majoritaire) |
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Arius, prêtre
d'Alexandrie (en Égypte) niait la divinité du Fils et de
l'Esprit Saint |
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Ier Concile œcuménique de Nicée |
Conc. Nicée - bibliothèque vaticane Credo de Nicée-Constantinople |
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survit jusqu'au VIIe notamment chez les peuples germaniques convertis par des missionnaires ariens * cette hérésie a aussi perduré en orient, notamment dans la secte des Nazaréens (ou Judéonazaréens), elle même à l'origine du système politico-religieux arabisé qu'est l'islam. |
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Ier Concile œcuménique de Constantinople |
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partage de l'Empire romain d'Orient et d'Occident |
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Ves - hérésie du nestorianisme : deux natures et deux personnes dans le Christ |
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nestorianisme qui donna naissance aux églises syro- orientales et malabares encore séparées de Rome |
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Une mosaïque représentant le concile d'Éphèse |
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Concile d'Éphèse |
unicité de la personne du Christ |
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hérésie du monophysisme : une seule nature divine dans le Christ |
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monophysisme perdure dans les églises coptes, syro-occidentales et éthiopiennes séparées de l'Église catholique |
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Concile de Chalcédoine |
deux natures (humaine et divine) en une seule personne : inconfuse, immutabiliter, indivise, inseparabiliter |
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pères de l'Église en Occident : s. Irénée de Lyon pères de l'Église en Orient: s. Athanase |
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s. Irénée de Lyon |
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chute de l'empire romain d'Occident À la fin du Vème siécle seul subsiste l'empire romain d'orient (en lutte incessante contre les sassanides à l'est); à l'ouest les royaumes "barbares" formés de peuples germaniques (in E.U. 2005). |
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3. Le Moyen-Age (jusqu'en 1492, année de l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique) En 476 l'Empire Romain d'Occident fut envahi par une série de peuples germaniques, certains ariens, d'autres païens. Le travail de l'Église dans les siècles suivants fut d'évangéliser et de contribuer à civiliser ces peuples, et plus tard les peuples Slaves, Scandinaves et Magyars. Le Haut moyen âge (jusqu'en l'an 1000) fut sans doute une période difficile pour le continent européen, à cause de la situation de violence politique et sociale, d'appauvrissement culturel et de régression économique, dus aux invasions continues (qui durèrent jusqu'au Xème siècle). L'action de l'Église a réussi à conduire ces jeunes peuples vers une nouvelle civilisation qui trouvera sa splendeur du XIIème au XIVème siècle. Au VIème siècle est né le monachisme bénédictin, qui a garanti autour des monastères des îlots de paix, de tranquillité, culture et prospérité. Au VIIème siècle l'action missionnaire des moines irlandais et écossais fut d'une grande importance sur tout le continent et au VIIIème siècle, celle des Bénédictins anglais. Ce siècle vit la fin de l'étape de la patristique avec les deux derniers Pères de l'Église, s. Jean Damascène en Orient et s. Bède le Vénérable en Occident. Aux VII-VIIIème siècles l'Islam est né en Arabie; après la mort de Mahomet, les Arabes se sont lancés dans une série de guerres de conquête qui les ont conduit à constituer un très vaste Empire : ils mirent sous leur joug les peuples chrétiens d'Afrique du Nord et de la Péninsule Ibérique et ils séparèrent le monde byzantin du monde latino-germanique. Durant environ 300 ans, ils ont été un fléau pour les peuples de l'Europe méditerranéenne à cause des incursions, des raids, des sacs et des déportations réalisées de façon systématique et continue. A la fin du VIIIème siècle le pouvoir temporel de la papauté (les Etats Pontificaux) s'est institutionnalisé, alors qu'il existait de fait depuis la fin du VIème siècle, pour combler le vide de pouvoir créé en Italie centrale par le désintérêt du pouvoir impérial byzantin, souverain en titre dans la région mais incapable de s'occuper de l'administration de la défense de la population. Avec le temps les papes se rendirent compte qu'un pouvoir temporel limité était une garantie efficace d'indépendance à l'égard des différents pouvoirs politiques (empereurs, rois, seigneurs féodaux). Dans la nuit de Noël 800, l'Empire d'Occident (le Saint Empire Romain) fut restauré : le pape couronna Charlemagne dan la basilique s. Pierre ; ainsi naquit un Etat catholique aux aspirations universelles, caractérisé par une forte sacralisation du pouvoir politique et un entremêlement complexe de politique et de religion qui durera jusqu'en 1806. Au Xème siècle (le siècle de Fer) la papauté a connu une grave crise à cause des interférences des familles nobles d'Italie centrale sur l'élection du pape; plus généralement les rois et seigneurs féodaux s'approprièrent la nomination de nombreuses charges ecclésiastiques. La réaction papale à une situation aussi peu édifiante eut lieu au XIème siècle avec la réforme grégorienne et la « querelle des investitures », au cours desquelles la hiérarchie ecclésiastique réussit à récupérer de grands espaces de liberté sur le pouvoir politique. En 1054 le patriarche de Constantinople Michel Cérulaire scella la séparation définitive des Grecs de l'Église Catholique (Schisme d'Orient) : ce fut le dernier épisode d'une histoire de fractures et de disputes commencées dès le Vème siècle, et due en partie aux graves interférences des empereurs romains d'orient dans la vie de l'Église (césaropapisme). Ce schisme affecta tous les peuples dépendant du patriarcat de Constantinople et jusqu'à maintenant il touche encore les Bulgares, les Roumains, les Ukrainiens, les Russes et les Serbes. Dès le début du XIème siècle les Républiques maritimes italiennes avaient arraché aux musulmans le contrôle de la Méditerranée, en fixant des limites aux agressions islamiques : à la fin du siècle la croissance du pouvoir militaire des pays chrétiens se manifesta dans les Croisades en Terre Sainte (1096-1291), expéditions belliqueuses à caractère religieux dont la finalité était la conquête ou la défense de Jérusalem. Aux XIIIème et XIVème siècles on assiste à l'apogée de la civilisation médiévale, avec les grandes oeuvres théologiques et philosophiques (la scolastique : s. Albert le Grand, s. thomas d'Aquin, s. Bonaventure et le bx. Duns Scot), littéraires et artistiques. En ce qui concerne la vie religieuse, l'apparition des ordres mendiants (Franciscains, Dominicains, etc. ;) au début du XIIIème siècle est d'une grande importance. L'affrontement entre la papauté et l'Empire déjà commencé avec la « question des investitures », a continué avec divers épisodes aux XIIème et XIIIème siècles, et il finit par un affaiblissement des deux institutions : l'empire se réduisit dans la pratique à un Etat allemand et la papauté connut une grave crise : de 1305 à 1377, le lieu de résidence du pape se transféra de Rome en Avignon, en France, et peu après le retour du pape à Rome en 1378 commença le Grand Schisme d'Occident : ce fut une situation très difficile dans laquelle il y eut deux papes puis trois, alors que le monde catholique de l'époque restait perplexe sans savoir quel était le pontife légitime. L'Église put surmonter cette très dure épreuve et l'unité fut restaurée au concile de Constance (1415-1418). En 1453 les Turcs Ottomans, musulmans, conquirent Constantinople, en mettant fin à l'histoire millénaire de l'empire Romain d'Orient (395-1453), et ils s'emparèrent des Balkans qui restèrent quatre siècles sous leur domination. |
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violences politiques et sociales, appauvrissement culturel, régression économique |
évangélisation: propagation de la foi dans les jeunes peuples germaniques, acculturation... |
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baptême de Clovis à Reims : les barbares francs, dont certains étaient restés ariens, seront convertis au catholicisme et vont conquérir la Gaule romaine. |
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naissance du monachisme bénédictin |
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action missionnaire des moines irlandais et écossais sur le continent européen |
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naissance de l'Islam en Arabie guerres de conquête - les musulmans par leurs guerres incessantes, pillages, sacs, déportations systématiques et continues constituent un fléau pendant environ 300 ans. |
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La défaite de Poitiers en 732 et la bataille du Talas en 751 marquent l'essoufflement de la première expansion de l'Islam (E.U. 2005) |
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action missionnaire des moines bénédictins anglais sur le continent européen |
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pouvoir temporel de la papauté (Etats pontificaux) |
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restauration de l'Empire d'Occident (Saint
Empire Romain) : couronnement de Charlemagne
dans la basilique Saint Pierre; |
sacre de Charlemagne |
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XIe - crise de la papauté |
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réforme grégorienne (sous l'action du pape Grégoire VII, ancien moine de Cluny élu en 1073) et «querelle des Investitures» |
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Schisme d'Orient : Michel Cérulaire, patriarche de Constantinople scelle la séparation des Grecs de l'Église Catholique (l'orthodoxie, unifiée lors des conciles de Nicée-Constantinople, Ephèse et Calcédoine, a subi un lent clivage entre l'orient, apellé désormais "orthodoxe", et l'occident, apellé désormais "catholique") : ce schisme affecta tous les peuples dépendant du patriarcat de Constantinople et jusqu'à maintenant il touche encore les Bulgares, les Roumains, les Ukrainiens, les Russes et les Serbes. |
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contrôle de la Méditerranée repris par les républiques maritimes italiennes dès le XIe aux musulmans |
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Croisades en terre sainte |
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apogée de la civilisation médiévale scholastique (s. Albert le Grand, s. thomas d'Aquin, s. Bonaventure et le bx. Duns Scot) ordres mendiants (Franciscains, Dominicains...) |
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transfert de la résidence des papes de Rome à Avignon ; |
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suite de l'affrontement entre la papauté et l'Empire qui, en fait, n'a cessé depuis le XIe (avec notamment la « question des Investitures ») |
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début du Grand Schisme d'Occident (double élection pontificale) |
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Concile de Constance : restauration de l'unité en Occident |
concile de Constance |
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conquête de Constantinople par les Turcs ottomans, musulmans; fin de l'empire romain d'Orient (395-1453); Constantinople devient capitale de l'Empire ottoman sous le nom d'Istambul |
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arrivée en l'Amérique de Christophe Colomb (fin du Moyen-âge, début de l'époque moderne) |
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Expéditions en Afrique et Asie, début de la colonisation européenne |
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4. L'Epoque moderne (jusqu'en 1789, début de la Révolution Française) L'Epoque Moderne s'ouvre avec l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique, événement qui marqua avec les expéditions en Afrique et en Asie les débuts de la colonisation européenne d'autres parties du monde. L'Église a profité de ce phénomène historique pour diffuser l'Evangile dans les continents extraeuropéens : on assiste ainsi à la naissance de missions au Canada et en Louisiane, colonies françaises, dans l'Amérique espagnole, au Brésil portugais, au royaume du Congo, en Inde, Indochine, Chine, Japon, aux Philippines. Pour coordonner ces efforts pour la propagation de la foi, le Saint Siège institua en 1622 la Sacra Congregatio de Propaganda Fide. Pendant ce temps, tandis que le catholicisme s'étendait dans des aires géographiques où l'Evangile n'avait jamais été prêché, l'Église traversait une grave crise dans le vieux continent : la « réforme » religieuse proposée par Martin Luther, Ulrich Zwingli, Jean Calvin (fondateurs des différentes branches du protestantisme), à côté du schisme provoqué par le roi d'Angleterre Henri VIII (anglicanisme), a conduit à ce que de grandes régions se séparent de l'Église : la Scandinavie, l'Estonie et la Lettonie, une bonne partie de l'Allemagne, la Hollande, la moitié de la Suisse, l'Ecosse, l'Angleterre, sans compter les territoires coloniaux respectifs déjà possédés ou conquis postérieurement : le Canada, l'Amérique du Nord, les Antilles, l'Afrique du Sud, l'Australie, la Nouvelle-Zélande. La Réforme Protestante a la grave responsabilité d'avoir rompu l'unité religieuse millénaire dans le monde christianooccidental, en provoquant le phénomène de confessionnalisme, c'est-à-dire la séparation sociale, politique et culturelle de l'Europe et de certaines de ses régions en deux camps : le catholique et le protestant. Ce système s'est résumé à la formule cuius regio, eius religio, qui obligeait les sujets à suivre la religion du prince. Cet affrontement entre ces deux mondes conduisit au phénomène des guerres de religion, qui affecta surtout la France, les territoires germaniques, l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande, et qui se termine avec la Paix de Westphalie (1648) sur le continent et la capitulation de Limerick(1692) dans les Iles Britanniques. L'Église Catholique, très affaiblie par la crise et la défection de tant de peuples en si peu d'années, sut trouver des énergies insoupçonnées pour réagir et commencer une véritable réforme : ce processus historique a pris le nom de Contre-Réforme, dont le sommet fut la célébration du Concile de Trente (1545-1563), qui proclama avec clarté certaines vérités dogmatiques mises en doute par les protestants (le canon des Ecritures, les sacrements, la justification, le péché originel, etc.), et l'on prit des décisions disciplinaires, qui renforcèrent et rendirent l'Église plus compacte (par exemple l'institution des séminaires et l'obligation de résidence dans le diocèse pour les évêques). Le mouvement de la Contre-Réforme a pu aussi bénéficier de l'activité de nombreux ordres religieux fondés au XVIème siècle : il s'agit d'initiatives de réforme dans le domaine des ordres mendiants (Capucins, Carmélites déchaux), ou d'instituts de clercs réguliers (Jésuites, Théatins, Barnabites, etc.). L'Église sortit ainsi de la crise profondément rénovée et renforcée, et elle put compenser la perte de certaines régions européennes par une diffusion vraiment universelle grâce à l'oeuvre missionnaire. Au XVIIIème siècle l'Église dut affronter deux ennemis : le régalisme et la philosophie des Lumières. Le premier alla de pair avec le développement de la monarchie absolue : appuyés sur l'organisation d'une bureaucratie moderne, les souverains des Etats européens réussirent à instaurer un système de pouvoir autocratique et total, en éliminant les barrières qui faisaient barrage à leur pouvoir (institutions d'origine médiévale comme le système féodal, les privilèges ecclésiastiques, les droits des citoyens, etc.). Dans ce processus de centralisation du pouvoir, les monarques catholiques eurent tendance à envahir le domaine de la juridiction ecclésiastique dans le but de créer une Église soumise et docile vis-à-vis du pouvoir du roi : c'est un phénomène qui assume des noms divers selon les Etats : Régalisme au Portugal et en Espagne, Gallicanisme en France, Joséphisme (du nom de l'empereur d'Allemagne Joseph II, qui succéda à l'Impératrice Marie-Thérèse en 1780) dans les territoires des Habsbourgs (Autriche, Bohême, Slovaquie, Hongrie, Slovénie, Croatie, Lombardie, Toscane, Belgique), pouvoir de juridiction à Naples et Parme. Ce phénomène trouva son climax avec l'expulsion des Jésuites par de nombreux gouvernements et avec les pressions menaçantes sur la papauté pour qu'il supprime l'ordre, ce qui arriva en 1773. L'autre ennemi que rencontra l'Église au XVIIIème siècle fut la philosophie des Lumières, un mouvement en premier lieu philosophique, qui connut un grand succès parmi les classes dirigeantes : elle a pour fond un courant culturel qui exalte la raison et la nature et en même temps fait une critique systématique de la Tradition. C'est un phénomène très complexe, qui présente de fortes tendances matérialistes, une exaltation naïve des sciences, le rejet de la religion révélée au nom du déisme ou de l'incrédulité, un optimisme irréel par rapport à la bonté naturelle de l'homme, un anthropocentrisme excessif, une confiance utopique dans le progrès de l'humanité, une hostilité diffuse contre l'Église Catholique, un air de suffisance et de mépris à l'égard du passé, et une tendance marquée à opérer des réductionnismes simplistes dans la recherche de modèles explicatifs de la réalité. Il s'agit, en résumé, de l'origine de nombreuses idéologies modernes, qui réduisent la vision de la réalité en éliminant de sa compréhension la révélation surnaturelle, la spiritualité de l'homme et en définitive le désir de la recherche des vérités ultimes de la personne et de Dieu. Au XVIIIème siècle furent fondées les premières loges maçonniques : une bonne partie d'entre elles entreprit des activités clairement anticatholiques. |
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évangélisation : |
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crise socio-politico-religieuse de la "réforme" protestante proposée par Martin Luther (1483-1546), Ulrich Zwingli (1484-1531), Jean Calvin (1509-1564) |
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protestantisme |
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schisme politico-religieux de l'Église d'Angleterre provoqué par Henri VIII |
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anglicanisme |
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De grandes régions se séparent de l'Église : la Scandinavie, l'Estonie et la Lettonie, une bonne partie de l'Allemagne, la Hollande, la moitié de la Suisse, l'Ecosse, l'Angleterre, sans compter les territoires coloniaux respectifs déjà possédés ou conquis postérieurement : le Canada, l'Amérique du Nord, les Antilles, l'Afrique du Sud, l'Australie, la Nouvelle-Zélande. |
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rupture de l'unité religieuse, confessionnalisme, guerres de religion |
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paix de Westphalie (1648) et capitulation de Limerick (1692) |
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Concile de Trente, sommet de la Contre-Réforme |
Concile de Trente |
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- réaffirmations de vérités dogmatiques
mises en doute par les protestants (le
canon des Écritures, les sacrements, la justification, le
péché originel, etc.), |
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réformes au sein de nombreux ordres religieux (Capucins, Carmélites déchaux) et d'Instituts de clercs réguliers (Jésuites, Théatins, Barnabites...) |
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rénovation |
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institution de la Sacrée Congrégation pour la Propagation de la Foi (actuelle Congrégation pour l'évangélisation des peuples) |
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Congrégation pour l'évangélisation des peuples |
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régalisme, |
envahissement du domaine de la juridiction ecclésiastique dans le but de créer une Église soumise et docile vis-à-vis du pouvoir du roi. |
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philosophie des lumières : |
courant culturel qui exalte la raison et la nature et en même temps fait une critique systématique de la Tradition. |
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à l'origine de nombreuses idéologies modernes rationalistes et athées |
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premières loges maçonniques dont celle de Londres
(1717 statuts rédigés par un pasteur protestant : James
Anderson). Le culte des « Fils de la Veuve » (c'est ainsi que
les maçons se nomment) est la forme moderne d’une antique
religion à mystères (gnose) opposant un « Dieu Civilisateur »
(satan) à un « Dieu Tyrannique » identifié au Dieu de la
Bible. (lire "Les
origines occultistes de la franc-maçonnerie" du professeur
JC Lozac'hmeur). La franc-maçonnerie travaillera en
sous-main aussi bien pour la révolution française, la
révolution bolchevique que, dans les temps actuels de
sécularisme et de dictature du relativismeet de l'idéologie du
genre, pour faire passer des lois contre la mariage, pour
l'avortement et l'homosexualité. (lire Christus
Vincit, Mgr. Athanasius Schneider, 20201, Ed. Contretemps ).
Dans la gnose maçonnique, le Dieu de la Bible est le
principe du mal (externe) et toute révélation n'est que
mensonge d'un Dieu mauvais, alors que le principe du bien est
caché en l'homme (en rendant un culte à l'homme - dieu bon -
ils rendent en définitive un culte à satan). Ainsi, le
fondement de la religion maçonnique est un culte à satan - et
l'Église a - à de nombreuses reprises - condamnée cette
société secrète anti-chrétienne. |
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Révolution française avec l'appui
décisif du bas clergé; génocide vendéen |
mort de Pie VI prisonnier du Directoire |
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5. L'Âge Contemporain (à partir de 1789) La Révolution Française qui commença avec l'appui décisif du bas clergé, prit rapidement des attitudes de gallicanisme extrême, jusqu'à provoquer le schisme de l'Église Constitutionnelle ; par la suite elle prit des accents clairement antichrétiens (instauration du culte de l'Être Suprême, abolition du calendrier chrétien, etc.), pour finir par une persécution cruelle de l'Église (1791-1801) : le pape Pie VI mourut en 1799 prisonnier des Français révolutionnaires. La montée au pouvoir de Napoléon Bonaparte, homme pragmatique, apporta la paix religieuse avec le Concordat de 1801 ; mais plus tard des discordes surgirent avec Pie VII à cause des intrusions continues du gouvernement français dans la vie de l'Église : comme résultat, le pape fut fait prisonnier par Bonaparte environ cinq ans. Avec la Restauration des monarchies prérévolutionnaires (1815), une période de paix et de tranquillité revint pour l'Église, favorisée aussi par le romantisme, courant de pensée prédominant dans la première moitié du XIXème siècle. Cependant rapidement une nouvelle idéologie profondément opposée au catholicisme s'est faite jour : le libéralisme, héritier des idéaux de la Révolution Française, qui réussit peu à peu à s'affirmer politiquement, en poussant à l'instauration de législations discriminatoires ou persécutrices contre l'Église. Le libéralisme s'est uni dans de nombreux pays au nationalisme et plus avant dans la seconde moitié du siècle à l'impérialisme et au positivisme, qui ont contribué ultérieurement à la déchristianisation de la société. En même temps, en réaction aux injustices sociales provoquées par les législations libérales, des idéologies porteuses des aspirations des classes opprimées par le nouveau système économique se sont diffusées : le socialisme utopique, le socialisme scientifique, le communisme, l'anarchisme, toutes unies par des projets de révolution sociale et une philosophie sous-jacente de type matérialiste. Le catholicisme a perdu au XIXème siècle la protection de presque tous les Etats qui ont pris une attitude hostile à son égard ; en 1870 le pouvoir temporel des papes s'est achevé avec la conquête italienne des Etats Pontificaux et l'unification de la Péninsule. En même temps cependant l'Église a su tirer avantage de cette crise pour renforcer l'union de tous les catholiques autour du Saint Siège, et pour se libérer des intrusions des Etats dans le gouvernement interne de l'Église, à la différence de ce qui se passa dans la période des monarchies confessionnelles de l'Âge Moderne. Le sommet de ce phénomène fut la déclaration solennelle, en 1870, du dogme de l'infaillibilité du pape par le concile Vatican I, célébré durant le pontificat de Pie IX (1846-1878). Au cours de ce siècle, la vie de l'Église se caractérisa par une grande expansion missionnaire (en Afrique, Asie et Océanie), par une grande floraison de fondations, de congrégations féminines de vie active, et par l'organisation d'un vaste apostolat laïc. Au XXème siècle l'Église a du relever de nombreux défis : Pie X dut réprimer les tendances théologiques modernistes à l'intérieur du propre corps ecclésiastique. Ces courants se caractérisaient, dans leurs manifestations les plus radicales, par un immanentisme religieux qui, tout en maintenant les formulations traditionnelles de la foi, les vidaient en réalité de leur contenu. Benoît XV fut pris dans la tempête de la Première Guerre Mondiale, en réussissant à maintenir une politique d'impartialité entre les belligérants, et en développant une activité humanitaire en faveur des prisonniers de guerre et de la population touchée par la catastrophe de la guerre. Pie XI s'opposa aux totalitarismes de divers types qui persécutèrent l'Église d'une manière plus ou moins ouverte pendant son pontificat : le communisme en Union Soviétique et en Espagne, le national-socialisme en Allemagne, le fascisme en Italie, le totalitarisme d'inspiration maçonnique au Mexique ; en outre, ce pape favorisa le développement d'un clergé et d'un épiscopat africain et asiatique, qui fut poursuivi par son successeur Pie XII et permit à l'Église de présenter au moment de la décolonisation un visage autochtone et non étranger. Pie XII dut affronter la terrible épreuve de la Seconde Guerre Mondiale au cours de laquelle il fit tout ce qu'il put pour sauver de la persécution nationalsocialiste tous les Juifs qu'il put (on calcule que l'Église Catholique sauva environ 800.000 Juifs). De façon réaliste, il considéra qu'il n'était pas opportun de lancer une accusation publique, car elle n'aurait fait qu'aggraver la situation des catholiques persécutés eux aussi dans plusieurs des territoires occupés par les Allemands et elle aurait annulé sa possibilité d'intervenir en faveur des Juifs. De nombreuses personnalités du monde Israélite ont reconnu publiquement après la guerre les grands mérites de ce pape par rapport à leur peuple. Jean XXIII convoqua le concile Vatican II (1962-1965), qui fut clôturé par Paul VI et qui inaugura une époque pastorale nouvelle dans l'Église, en soulignant l'appel universel à la sainteté, l'importance de l'effort oecuménique, les aspects positifs de la modernité, l'élargissement du dialogue avec d'autres religions et avec la culture. Dans les années postérieures au concile, l'Église a connu une profonde crise interne de caractère doctrinal et disciplinaire, qu'elle réussit à dépasser en bonne partie durant le long pontificat de Jean-Paul II (1978-2005), pape d'une extraordinaire personnalité, qui a conduit le Saint siège à des niveaux de popularité et de prestige encore inconnus, à l'intérieur et hors de l'Église Catholique. Carlo Pioppi (22/12/2010) Bibliographie de base |
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persécution cruelle de l'Église |
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Concordat de Napoléon Bonaparte : paix religieuse, mais Pie VII est fait prisonnier pendant 5 ans par Bonaparte |
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libéralisme : idéologie libérale avec instauration de législations discriminatoires ou persécutrices contre l'Église |
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déchristianisation de la société |
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fin XIXe - Le catholicisme a perdu la protection de presque tous les États qui ont même pris une attitude hostile à son égard |
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conquête italienne des États Pontificaux, fin du pouvoir temporel des papes |
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1er concile du Vatican |
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expansion missionnaire en Afrique, Asie et Océanie floraison de fondations, congrégations, apostolat laïc |
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Ier Concile du Vatican |
dogme de l'infaillibilité papale |
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théologie moderniste combattue
par Pie X |
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action de Pie XII (élu le 2 mars 1939) dans la droite ligne de celle de Pie XI pendant la seconde guerre mondiale (le pape a contribué à sauver de façon indéniable au minimum 500.000 voire 800.000 juifs) |
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2ème concile du Vatican (Vatican II) Vatican II |
pastorale nouvelle, appel universel à la sainteté, effort œcuménique... |
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crise interne de caractère doctrinal et disciplinaire |
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1978-2005 2011 2005-2013 2013- |
pontificat de Jean-Paul II pontificat de Benoït XVI pontificat de François |
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2020 |
effondrement de la société occidentale. Lorsque les
instances de l'Europe parle des "valeurs européennes", elle
font référence non plus aux vertus chrétiennes, mais aux
principes moraux et politiques maçonniques anthropocentriques. |
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