BO HS n°5 du 30
août 2001,
"modifié"
par le BO HS N°11 du 28 novembre 2002
N.B. cette page présente une
version html du programme de TS
(illégal car annulé
par le Conseil d'Etat) , sous
réserve d'erreurs de copie (et sans le figuré des
réactions chimiques couplées non reproductible sans
image en html), rendue indispensable pour les non détenteurs
du programme Adobe Acrobat (non gratuit, loin
s'en faut). En effet, il est est quasi-impossible, avec la seule
version (gratuite) d'Acrobat Reader, de recopier
à l'écran des parties de texte du programme,
lorsqu'elles sont dans des TABLEAUX, ce qui est de plus en plus
fréquent.... encore une innovation du Ministère qui
appelle des réserves... économico-politiques.
D'autres réserves concernent les
modifications
maladroites du programme en cours
d'enseignement ainsi que les précisions de
limites,
plus ou moins redondantes avec les précédentes, non
supprimée s (quelle est la différence entre une
notion qui n'est pas au programme et une notion non
exigible ?).
retour cours, accueil
Plan de la page
I. Enseignement obligatoire
I.1 Introduction : approche du temps en biologie et
géologie (0,5 semaine)
I.2 Parenté entre êtres vivants
actuels et fossiles - Phylogenèse - Évolution (3
semaines)
I.3 Stabilité et variabilité des
génomes et évolution (6 semaines)
I.4 La mesure du temps dans l'histoire de la
Terre et de la vie (2 semaines)
I.5 La convergence lithosphérique et
ses effets (4 semaines)
I.6 Procréation (6 semaines)
I.7 Immunologie (4 semaines)
I.8 Couplage des événements
biologiques et géologiques au cours du temps (1,5
semaine)
II. Enseignement de
spécialité`
Thème 1 - Du passé géologique
à l'évolution future de la planète (7
semaines)
Thème 2 - Des débuts de la
génétique aux enjeux actuels des biotechnologies
(10 semaines)
Thème 3 - Diversité et
complémentarité des métabolismes (10
semaines)
I - ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE
Notre planète, tant en ce qui concerne la
géosphère que la biosphère présente deux
propriétés d'apparence contradictoire :
stabilité et variabilité.
Cette contradiction se résout par la prise en compte de la
dimension temporelle. L'un des objectifs
du programme de la classe de terminale est de fournir un
modèle dynamique de la Terre aux élèves ayant
opté pour la filière scientifique. Ce modèle,
pour être complet, prend en compte l'évolution
au cours du temps du système
global terrestre : enveloppes fluides (abordées en classe de
seconde), enveloppes solides (définies en classe de
première S) et êtres vivants.
Le monde vivant présente une unité structurale et
fonctionnelle mais aussi une très grande diversité ;
cette diversité lui permet de se maintenir globalement au
cours du temps et de s'étendre dans l'espace. Ainsi,
- la stabilité de la biosphère s'accompagne de la
variabilité des espèces (évolution) ;
- la stabilité de l'espèce s'accompagne de la
variabilité des individus (procréation,
génétique) ;
- la stabilité de l'individu s'accompagne de la
variabilité de certains de ses constituants (par exemple le
système immunitaire).
Comprendre l'évolution biologique et géologique de
la planète requiert la capacité d'identifier des
moments remarquables dans l'histoire de la Terre, de les ordonner,
d'évaluer leur âge et de
mesurer les durées qui les
séparent.
I.1 Introduction : approche du temps en
biologie et géologie (0,5 semaine)
L'objectif de cette partie est d'introduire le programme, de lui
donner du sens, d'en faire percevoir le fil directeur et la logique.
Il s'agit plus précisément de conduire les
élèves à s'interroger sur les différentes
échelles de temps utilisées pour comprendre
l'évolution conjointe de la planète et de la
biosphère. Cette introduction s'appuie sur la perception
empirique du temps qu'ont les élèves. Elle ne constitue
en aucun cas une liste de contenus ou de notions exigibles au
baccalauréat.
Toutefois, si une notion utilisée dans l'introduction est
reprise dans une autre partie du programme, elle pourra alors faire
l'objet de questions à l'examen, ces questions se cantonnant
exclusivement aux contenus et respectant les limites de la partie du
programme correspondante. Les indications ci-dessous ne sont que des
propositions.
I.1.1 Questions essentielles pouvant servir
d'entrée dans le programme
- Comment la planète actuelle (avec ses habitants)
s'est-elle construite au cours du temps ? Son fonctionnement a-t-il
toujours été conforme à l'actuel ou s'est-il
modifié au cours du temps ?
- Quels sont les événements majeurs qui jalonnent cette
histoire ? Quand se sont-ils produits? Comment peut-on les dater ?
Comment peut-on apprécier leur durée ?
- Sur quel(s) critère(s), notamment temporel(s), peut-on
définir la stabilité ou la variabilité d'un
individu, d'une chaîne de montagne, d'une molécule,
d'une espèce, d'un domaine océanique
?
- Quelles sont les durées caractéristiques d'existence
d'un individu, d'une chaîne de montagne, d'une molécule,
d'une espèce, d'un domaine océanique
?
- Les modifications de la planète et de ses habitants
sont-elles continues ou discontinues ?
I.1.2 Méthodes et supports
envisageables
- Repérer sur une frise du temps les grands
événements déjà abordés au cours
des classes précédentes en sciences de la vie et de la
Terre.
- Par une recherche documentaire, faire construire une frise du temps
en y plaçant les événements couramment
évoqués dans la presse de vulgarisation scientifique et
faire naître le besoin d'une justification rigoureuse (ou d'une
remise en cause) de cette présentation.
Parmi les événements
clés intéressants, on peut citer sans les
développer, les exemples suivants :
- La formation de la Terre et sa différenciation
- L'apparition de la vie
- L'apparition de l'atmosphère oxydante
- La mise en place de la tectonique des plaques
- L'apparition de la cellule eucaryote
- L'apparition de la première coquille (ou du premier
squelette)
- L'apparition du premier vertébré
- L'apparition de la première plante ligneuse
- L'apparition du premier être vivant aérien
- L'apparition du premier Hominidé
- Par une recherche documentaire :
. faire classer les grands événements
biologiques et géologiques selon leur durée,
. faire naître un questionnement sur le mode
d'appréciation de la durée des
phénomènes.
- Discuter sur un exemple de la continuité ou
discontinuité d'un phénomène selon
l'échelle de temps utilisée pour le décrire.
- Discuter sur un exemple de la stabilité ou de la
variabilité d'un objet, d'un mécanisme, etc. en
fonction de la durée de son observation.
Parmi les "objets" et "mécanismes"
dont on peut apprécier la durée :
- La planète Terre
- Une chaîne de montagne
- Une période glaciaire
- Une espèce
- Un individu
- Une molécule
- Une cellule
- Une réaction métabolique
- Le renouvellement du carbone de la biomasse
- Une division cellulaire
Les technologies de l'information et de la communication pourront
contribuer à l'enseignement de toutes les parties du
programme, grâce aux possibilités d'acquisition et de
traitement de données par ordinateur, de modélisation,
de simulation et grâce aux ressources en ligne, notamment sur
le réseau des sites institutionnels.
retour plan
I.2 Parenté entre êtres vivants
actuels et fossiles - Phylogenèse - Évolution (3
semaines)
A partir d'un réinvestissement de la classe de seconde (les
plans d'organisation, l'unité des constituants cellulaires et
génétiques, l'origine commune des espèces) on
aborde la biodiversité et la recherche de la parenté
entre espèces (phylogenèse). L'Homme, avec ses
caractéristiques particulières, est situé au
sein du règne animal. On montre ensuite que les êtres
humains actuels appartiennent à une même espèce.
On date l'émergence de cette espèce en la resituant
dans l'histoire de la Terre.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
|
NOTIONS ET CONTENUS
|
Remobilisation rapide des acquis de seconde et de
première.
|
Les êtres vivants partagent des
propriétés communes (structure cellulaire,
ADN, modalités de la réplication et de
l'expression des gènes, code
génétique). Ces propriétés
traduisent une origine commune.
L'état actuel du monde vivant résulte de
l'évolution.
Toutes les espèces vivantes actuelles et toutes les
espèces fossiles sont apparentées mais elles
le sont plus ou moins étroitement.
|
Étude sommaire de stades embryonnaires de
différents vertébrés.
Utilisation de pièces anatomiques pour établir
les relations de parenté entre les
vertébrés.
Utilisation de logiciels permettant des comparaisons
moléculaires entre les vertébrés
(hémoglobine, myoglobine).
Utilisation de logiciels établissant des arbres
phylogénétiques.
Lecture et critique d'arbres
phylogénétiques.
|
La recherche de parenté
chez les vertébrés - L'établissement de
phylogénies
L'établissement de relations de
parenté entre les vertébrés actuels
s'effectue par comparaison de caractères homologues
(embryonnaires, morphologiques, anatomiques et
moléculaires).
Les comparaisons macroscopiques prennent en compte
l'état ancestral et l'état
dérivé des caractères.
Seul le partage d'états dérivés des
caractères témoigne d'une étroite
parenté.
Ces relations de parenté contribuent à
construire des arbres phylogénétiques.
Les ancêtres communs représentés sur les
arbres phylogénétiques sont
hypothétiques, définis par l'ensemble des
caractères dérivés partagés par
des espèces qui leur sont postérieures ; ils
ne correspondent pas à des espèces fossiles
précises.
Une espèce fossile ne peut être
considérée comme la forme ancestrale à
partir de laquelle se sont différenciées les
espèces postérieures.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- La construction d'arbres phylogénétiques
(cette construction, pratiquée en classe, permet de
faire découvrir, comprendre et apprendre les notions
du programme. Seules ces notions doivent être
mémorisées. À l'examen on pourra
demander à un candidat de tirer des informations d'un
arbre qui lui serait fourni, mais pas de le construire).
- L'exploitation quantitative d'une matrice de
données moléculaires.
- Les notions de convergence et de réversion.
- Les notions d'homologie primaire et d'homologie
secondaire.
- La distinction entre groupe monophylétique,
paraphylétique et polyphylétique (on utilise
la notion de groupe monophylétique,
étroitement liée à celle
d'ancêtre commun, et on explique que tous les groupes
ne sont pas monophylétiques, mais on ne demande pas
aux élèves de savoir présenter et
discuter les notions de groupes paraphylétiques et
polyphylétiques).
- La présentation et la discussion de
différentes théories de
l'évolution.
- La notion d'extragroupe.
- Les critères qui permettent de qualifier un
caractère de primitif ou de
dérivé.
|
Comparaisons chromosomiques et moléculaires
Chimpanzé-Homme ; Gorille-Homme.
|
La lignée humaine - La
place de l'Homme dans le règne animal
L'Homme est un eucaryote, un
vertébré, un tétrapode, un amniote, un
mammifère, un primate, un hominoïde, un
hominidé, un homininé : ces caractères
sont apparus successivement à différentes
périodes de l'histoire de la vie.
L'Homme partage un ancêtre commun récent avec
le Chimpanzé et le Gorille. Cet ancêtre commun
n'est ni un Chimpanzé (ou un Gorille) ni un
homme.
La divergence de la lignée des chimpanzés et
de la lignée humaine peut être située il
y a 7 à 10 millions d'années.
Limites (ne sont pas
exigibles):
La connaissance précise d'une classification des
êtres vivants (un candidat au baccalauréat doit
savoir justifier la place de l'espèce humaine dans le
cadre des unités systématiques figurant
explicitement dans le programme, mais aucune autre
connaissance de systématique ne lui est
demandée).
|
Comparaisons anatomiques entre l'Homme et le
Chimpanzé : étude des caractéristiques
anatomiques en relation avec la station bipède.
|
Les critères
d'appartenance à la lignée humaine
Les critères d'appartenance à la
lignée humaine sont les caractères liés
à la station bipède, au développement
du volume crânien, à la régression de la
face et aux traces fossiles d'une activité
culturelle.
On admet que tout fossile présentant au moins un de
ces caractères dérivés appartient
à la lignée humaine.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- La dénomination ou la reconnaissance des diverses
industries humaines.
- Tout critère d'appartenance à la
lignée humaine autre que ceux explicitement
cités dans le programme.
|
Travail sur documents (réels, moulages,
photographies
) montrant des pièces anatomiques
(boîtes crâniennes, bassins) : description,
comparaison, classement.
|
Le caractère buissonnant
de la lignée humaine
La lignée humaine est
représentée actuellement par une seule
espèce.
Plusieurs espèces d'homininés ont vécu
entre 6 millions d'années et 100 000 ans,
époque où apparaissent les Homo sapiens.
Ces espèces appartiennent à deux genres : les
Australopithèques et les Homo.
Les Australopithèques possèdent des
caractères dérivés de la lignée
humaine en rapport avec la bipédie.
Les espèces du genre Homo possèdent en outre
des caractères dérivés crâniens
marqués notamment par une augmentation du volume
crânien et une réduction de la face.
Les Australopithèques ont vécu entre 4
millions d'années (Australopithecus anamensis) et 1
million d'années (A. robustus). Les Homo les plus
anciens (H. habilis) sont datés de 2,5 millions
d'années. Plusieurs espèces d'Homininés
ont donc vécu en même temps.
Les Australopithèques formeraient un rameau de la
lignée humaine détaché assez tôt
de celui des Homo.
Les espèces fossiles actuellement datées entre
4 millions et 1,5 millions d'années sont toutes
africaines. Cela peut s'expliquer par l'origine africaine de
la lignée humaine ou par les conditions de
fossilisation exceptionnelles de la vallée du rift
africain.
Les Homo erectus sont connus d'abord en Afrique (adolescent
de Turkana : 1,6 million d'années) ; ils forment un
groupe très diversifié dont l'évolution
est marquée notamment par une augmentation graduelle
du volume crânien. De nombreuses populations
colonisent l'Afrique du Nord, l'Afrique du Sud, le Proche
Orient, l'Asie et l'Europe.
L'Homme de Néanderthal trouvé en Europe semble
provenir de l'évolution d'Homo erectus ayant
colonisé l'Europe.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- La construction d'un arbre buissonnant (le
caractère buissonnant de la lignée humaine
doit être connu et compris, mais la
représentation de ce buissonnement, d'ailleurs
variable d'un auteur à l'autre, n'estpas
demandée).
|
Étude de la diversité de la
répartition géographique des groupes
sanguins.
|
L'origine des hommes modernes,
Homo sapiens.
Toutes les populations humaines actuelles partagent les
mêmes allèles, avec une fréquence
variable.
La population ancestrale n'aurait compté que quelques
dizaines de milliers d'individus.
Homo sapiens serait une nouvelle espèce apparue en
Afrique ou au Proche Orient il y a 100 000 à 200 000
ans et aurait colonisé tous les continents en
remplaçant Homo erectus.
Limites : les arguments liés aux données
sur l'ADN mitochondrial ne sont pas au programme.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- Les arguments liés aux données sur l'ADN
mitochondrial.
- La discussion sur l'origine polycentrique ou monocentrique
de l'Homme moderne.
|
|
retour plan
I.3 Stabilité et variabilité des
génomes et évolution (6 semaines)
Cette partie du programme s'articule directement avec les acquis
des classes de seconde et de première qu'elle complète
(nature du matériel génétique et son expression,
notion de mutant et de mutation, rôle de l'environnement dans
l'élaboration du phénotype). Elle s'appuie sur des
données récentes issues des études des
génomes pour mettre en évidence deux des processus
importants de leur évolution : formation de nouveaux
allèles et formation de nouveaux gènes par mutation et
duplication de gènes. Elle montre le rôle de la
reproduction sexuée dans la stabilité du génome
et dans sa variabilité.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
|
NOTIONS ET CONTENUS
|
Comparaison de séquences nucléotidiques et
protéiques : comparaison de différents
allèles d'un gène, comparaison des
gènes d'une famille multigénique
(hémoglobines (substitution, addition ou
délétion d'un ou de plusieurs
nucléotides) et myoglobine, gènes
homéotiques, etc.).
Utilisation de logiciels de traduction pour
étudier les conséquences des mutations sur les
protéines.
|
L'apport de l'étude des
génomes : les innovations
génétiques.
Au sein d'une espèce, le polymorphisme des
séquences d'ADN résulte de l'accumulation de
mutations au cours des générations. Suivant
leur nature et leur localisation, les mutations ont des
conséquences phénotypiques variables.
Au sein du génome d'une espèce, les
similitudes entre gènes (familles de gènes)
sont interprétées comme le résultat
d'une ou plusieurs duplications d'un gène
ancestral.
La divergence des gènes d'une même famille
s'expliquent par l'accumulation de mutations.
Dans certains cas, ces processus peuvent conduire à
l'acquisition de gènes correspondant à de
nouvelles fonctions.
Les innovations génétiques sont
aléatoires et leur nature ne dépend pas des
caractéristiques du milieu.
Limites :
Les mécanismes à l'origine des mutations ou
des duplications de gènes et l'étude des
différents types d'ADN extragénique ne sont
pas au programme.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- Les mécanismes et les effets de la dérive
génique.
- Les modèles formels de la génétique
des populations.
- Les mécanismes à l'origine des mutations et
les modes d'actions des agents mutagènes.
- Les mécanismes à l'origine des duplications
de gènes dans les familles multigéniques (on
se contente d'interpréter l'existence de familles
multigéniques comme le résultat de
duplications d'un gène ancestral, puis de la
divergence plus ou moins grande des copies ; mais les
mécanismes cellulaires et moléculaires des
duplications ne sont pas à connaître ;
l'étude des mécanismes de la divergence des
copies se limite à l'indication de l'intervention de
mutations).
- La connaissance des codons du code
génétique.
- La mémorisation d'un exemple précis (un
élève doit connaître les notions
figurant au programme, mais il ne lui est pas demandé
de pouvoir les argumenter par la connaissance d'un exemple
précis ; il doit en revanche pouvoir
interpréter un exemple qui pourrait lui être
fourni).
- L'ADN extragénique.
- Les mécanismes de correction des
mutations.
|
Étude de deux cycles biologiques : celui d'un
mammifère et celui d'un champignon
ascomycète.
Comparaison de caryotypes de cellules haploïdes et
diploïdes.
Observations cytologiques d' événements de
méiose et de fécondation.
Interprétation de caryotypes présentant une
trisomie libre du chromosome 21.
|
Méiose et
fécondation participent à la stabilité
de l'espèce.
Chez les organismes présentant une
reproduction sexuée, une phase haploïde et une
phase diploïde alternent.
La méiose assure le passage de la phase diploïde
à la phase haploïde. Elle suit une phase de
réplication de l'ADN et se compose de deux divisions
cellulaires successives qui conduisent à la
présence d'un lot haploïde de chromosomes par
cellule fille.
La fécondation rétablit la diploïdie en
réunissant les lots haploïdes des gamètes
d'une même espèce.
Des perturbations dans la répartition des chromosomes
lors de la formation des gamètes conduisent à
des anomalies du nombre des chromosomes.
Limites :
L'étude de l'ovogenèse et de la
spermatogenèse n'est pas au programme.
L'étude des cycles autres que ceux d'un
mammifère et d'un champignon ascomycète n'est
pas au programme.
Les mécanismes cellulaires et moléculaires de
la fécondation ne sont pas au programme.
Les différentes étapes de la prophase de la
première division de méiose ne sont pas au
programme.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- La spermatogenèse et l'ovogenèse.
- L'étude et la construction de cycles autres que
ceux d'un mammifère et d'un champignon
ascomycète.
- Les mécanismes cellulaires et moléculaires
de la fécondation.
- Les différentes étapes de la prophase de la
première division de méiose.
- La connaissance d'exemples d'anomalies du nombre et de la
forme (translocation) des chromosomes (l'élève
doit savoir repérer l'existence d'une anomalie simple
et typique, mais il n'a pas à retenir d'exemple
précis, ni à savoir les reconnaître et
les nommer).
|
Analyse de résultats de test-cross chez un
organisme diploïde (cas d'un et de deux couples
d'allèles).
Réalisation, observation et analyse de
préparations microscopiques d'asques (cas d'un couple
d'allèles).
|
Méiose et
fécondation sont à l'origine du brassage
génétique.
La variabilité allélique se
manifeste au sein de l'espèce par une
hétérozygotie à de nombreux locus.
La variabilité génétique est accrue par
la réunion au hasard des gamètes lors de la
fécondation et par les brassages intrachromosomique
et interchromosomique lors de la méiose.
Le brassage intrachromosomique, ou recombinaison homologue
par crossing-over, a lieu entre chromosomes homologues
appariés lors de la prophase de la première
division de méiose.
Le brassage interchromosomique est dû à la
migration indépendante des chromosomes homologues de
chaque paire lors de l'anaphase de la première
division de méiose.
Limites :
Les mécanismes de crossing-over, les calculs de
distance génique et les termes de
post-réduction et de pré-réduction ne
sont pas au programme.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- Les mécanismes de crossing-over.
- Les calculs de distance génique et la localisation
relative de plusieurs gènes à partir de
calculs de pourcentage de recombinaison.
- Les termes de post-réduction et de
pré-réduction.
- La connaissance de la transmission d'exemples de
caractères héréditaires (la
compréhension d'un exemple fourni est
demandée, la mémorisation d'aucun exemple
étudié dans l'année n'est
exigée).
- Les prévisions en génétique
humaine.
- L'étude de l'hérédité
liée au sexe.
|
Étude de l'exemple du paludisme et de la
fréquence de l'allèle bêtaS de la
globine ou du mélanisme de la phalène du
bouleau.
Comparaison de molécules homologues de
différentes espèces, ayant les mêmes
propriétés. Exemple : les hémoglobines
de mammifères.
Comparaison des caractères crâniens du
foetus de Chimpanzé et du foetus humain.
Comparaison de la durée du développement
embryonnaire du système nerveux central de l'Homme et
du Chimpanzé.
|
Étude de trois exemples
de relations entre mécanismes de l'évolution
et génétique.
Parmi les innovations génétiques seules
celles qui affectent les cellules germinales d'un individu
peuvent avoir un impact évolutif.
Les mutations qui confèrent un avantage
sélectif aux individus qui en sont porteurs ont une
probabilité plus grande de se répandre dans la
population.
Des mutations génétiques peuvent se
répandre dans la population sans conférer
d'avantage sélectif particulier (mutations dites
neutres).
Limites :
Les mécanismes de la dérive génique ne
sont pas au programme.
Des mutations affectant les gènes de
développement (notamment les gènes
homéotiques) peuvent avoir des répercussions
sur la chronologie et la durée relative de la mise en
place des caractères morphologiques. De telles
mutations peuvent avoir des conséquences
importantes.
Ainsi, les innovations
génétiques peuvent être favorables,
défavorables ou neutres pour la survie de
l'espèce.
Limites (ne sont pas
exigibles):
-Cette partie du programme a pour fonction de faire
comprendre l'existence de liens entre les mécanismes
de l'évolution et de la génétique. Elle
ne vise pas à donner une vue d'ensemble de ces
relations, mais uniquement à en faire sentir la
diversité. Elle ne peut, à elle seule,
être l'objet d'une question au
baccalauréat.
|
retour plan
I.4 La mesure du temps dans l'histoire de
la Terre et de la vie (2 semaines)
Si les outils de mesure des durées des
phénomènes biologiques actuels sont relativement
familiers des élèves, il n'en est pas de même de
ceux qui permettent d'apprécier les événements
longs (par rapport à l'échelle humaine) et anciens (par
rapport à l'approche historique).
La mesure du temps au-delà des époques historiques se
fait en interprétant des phénomènes
géologiques et biologiques enregistrés dans les roches
et les fossiles. Pour cela les géologues utilisent des outils
de datation relative et absolue.
Selon son choix, le professeur peut consacrer un bloc de deux
semaines à l'étude de ce chapitre ou le répartir
sur une durée équivalente dans d'autres chapitres. Il
est suggéré d'illustrer les méthodes de
chronologie relative et absolue à partir d'exemples choisis
dans les chapitres "convergence (subduction, collision)",
"parenté entre êtres vivants actuels et fossiles -
phylogenèse - évolution". Quelle que soit la solution
pédagogique choisie, les objectifs cognitifs à
atteindre sont ceux énoncés ci-dessous.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
|
NOTIONS ET CONTENUS
|
Datation relative d'événements à
partir d'exemples et d'observations :
- sur le terrain (superposition, discordance et
déformation des couches) ;
- sur des échantillons (fossiles, minéraux)
;
- sur des coupes géologiques (discordances,
intrusions) ;
- sur des photographies et des images à diverses
échelles (discordances).
|
Datation relative
La datation relative permet d'ordonner les uns
par rapport aux autres des structures (strates, plis,
failles, minéraux) et des événements
géologiques variés (discordance,
sédimentation, intrusion, orogenèse).
Limites : Le détail des structures, leur
inventaire exhaustif et les mécanismes de
déformation ne sont pas au programme.
La datation relative repose sur les principes de la
chronologie relative qui ont permis d'établir
l'échelle stratigraphique des temps
géologiques. Ces principes sont :
- superposition,
- continuité,
- recoupement,
- identité paléontologique.
Limites :
L'utilisation de ces principes pour l'établissement
de l'échelle stratigraphique internationale n'est pas
au programme.
La connaissance de l'échelle stratigraphique
internationale des temps géologiques n'est pas au
programme.
La reconstitution de l'histoire géologique d'une
région n'est pas au programme, on se limitera
à l'étude de successions simples
d'événements géologiques.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- Le détail des structures, leur inventaire exhaustif
et les mécanismes de déformation (seul devra
être retenu ce qui est strictement indispensable
à l'établissement d'une chronologie relative
entre structures et événements, en se limitant
à ceux qui sont explicitement cités dans le
programme).
- L'utilisation des principes pour l'établissement de
l'échelle stratigraphique internationale.
- La connaissance de l'échelle stratigraphique des
temps géologiques.
- La reconstitution de l'histoire géologique d'une
région (on se limitera à l'étude de
successions simples d'événements
géologiques).
Pour le principe de
superposition :
- La sédimentation oblique et la stratigraphie
séquentielle.
Pour le principe de recoupement :
- Les superpositions de plis, les figures résultant
de la superposition de plis et plus
généralement les systèmes
polyphasés.
- La description détaillée de la mise en place
des structures choisies, leur formation ou leur
évolution au cours du temps.
- Les mécanismes de sédimentation et de
maturation des sédiments.
- La typologie des structures tectoniques et
sédimentaires.
- Les mécanismes de déformation qui engendrent
les plis et les failles et les mécanismes de
l'orogenèse.
Pour le principe de continuité:
- Les passages latéraux ainsi que toutes les figures
sédimentaires.
Pour le principe d'identité
paléontologique:
- La construction et la connaissance de l'échelle
stratigraphique internationale.
- Le découpage en étages, systèmes,
biozones.
|
Calcul de l'âge d'une couche à partir de
résidus de bois carbonisés (traces de
peuplement, coulées volcaniques récentes ayant
brûlé une végétation).
Utilisation de datations absolues K-Ar pour encadrer
l'âge de gisements fossilifères
d'hominidés dans les séries
volcanosédimentaires du rift est-africain.
|
Datation absolue
La chronologie absolue, en donnant accès
à l'âge des roches et des fossiles, permet de
mesurer les durées des phénomènes
géologiques. Elle permet aussi de situer dans le
temps l'échelle relative des temps
géologiques.
La chronologie absolue est fondée sur la
décroissance radioactive de certains
éléments chimiques : elle exploite la relation
qui existe entre rapports isotopiques et durée
écoulée depuis la " fermeture du
système " contenant les isotopes.
Les radio-chronomètres sont choisis en fonction de la
période de temps que l'on cherche à
explorer.
Pour les derniers millénaires on utilise le carbone
14 ( 14 C) dont la quantité lors de la fermeture du
système est connue. La mesure de la quantité
de 14 C restante dans l'échantillon permet de trouver
un âge. Lorsque tous les éléments
radioactifs ont disparu de l'échantillon, la datation
n'est plus possible.
Pour des périodes plus anciennes on peut, par
exemple, utiliser le couple potassium-argon (K-Ar). La
quantité initiale lors de la fermeture du
système est négligeable. La contamination par
l'argon de l'atmosphère rend difficile la
détection de l'argon issu de la
désintégration du potassium avant que la roche
ait atteint un certain âge. On utilise aussi le couple
rubidium-strontium (Rb-Sr). Pour trouver l'âge d'une
roche il est alors nécessaire de mesurer les rapports
isotopiques de plusieurs minéraux de la même
roche ayant cristallisé au même moment (les
quantités initiales des éléments et le
moment de la fermeture du système étant
inconnus).
Limites :
La signification des rapports isotopiques initiaux n'est pas
au programme.
Limites (ne sont pas
exigibles):
On se limitera au cas des roches magmatiques et
métamorphiques pour lesquelles, dans des conditions
de pression et de température données, la
fermeture du système est due à l'abaissement
de la température en deçà d'un certain
seuil.
- Les principes physiques de la désintégration
des éléments.
L'étude de l'expression mathématique de la
désintégration du rubidium n'est pas au
programme de SVT. Le développement
mathématique et physique permettant d'aboutir
à la détermination de l'âge d'une roche
ne peut pas faire l'objet d'une question au
baccalauréat dans l'épreuve de SVT. Le
développement qui conduit de l'expression
N87Rb = (N87Rb) initial exp
(-lambda t) à un système d'équations
linéaires dont la solution est fonction de
l'âge est fourni à titre
d'information.
|
Remarque : la datation absolue des objets naturels en sciences de la
Terre est une illustration pratique du principe de la
décroissance radio-active étudié en sciences
physiques et de la fonction exponentielle étudiée en
mathématiques : une coordination entre les enseignants des
disciplines scientifiques pourra être développée
à ce sujet.
retour plan
I.5 La convergence lithosphérique
et ses effets (4 semaines)
Les notions sur la structure du globe et la convection du manteau,
les connaissances sur les plaques lithosphériques et leur
cinématique, sur certains processus magmatiques ont
été acquis en classe de première. Les
principales caractéristiques de la convergence introduites en
première sont réinvesties pour traiter les
phénomènes liés à la convergence des
plaques.
La convergence lithosphérique est caractérisée
:
- par le rapprochement de repères fixés aux
plaques,
- par une destruction de surface lithosphérique,
- par la formation de reliefs.
I.5.1 Convergence et subduction
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
|
NOTIONS ET CONTENUS
|
Analyse de documents (cartes, coupes, base de
données sismiques, photographies) permettant de
dégager les principales caractéristiques des
marges actives actuelles :
- fosse océanique,
- chaîne de montagnes,
- arc magmatique,
- prisme d'accrétion,
- bassin arrière-arc.
On exclura tout document relatif à la
gravimétrie.
Construction de plan(s) de Wadati/Benioff à partir
des profondeurs des foyers des séismes.
À partir des densités moyennes de la
croûte océanique et du manteau
lithosphérique, calcul de la densité moyenne
de la lithosphère océanique en fonction de son
épaisseur et de son âge. Comparaison avec la
densité de l'asthénosphère.
|
La convergence se traduit par la
disparition de lithosphère océanique dans le
manteau, ou subduction.
La lithosphère océanique s'enfonce
sous la marge active d'une plaque comprenant une
croûte continentale ou une croûte
océanique. Les caractéristiques principales
des zones de subduction sont :
- La présence de reliefs particuliers (positifs et
négatifs).
- Une activité magmatique importante.
- Une déformation lithosphérique
importante.
- Une répartition particulière des flux de
chaleur.
Limites :
Les caractéristiques gravimétriques des zones
de subduction ne sont pas au programme.
La distribution géométrique des
séismes matérialise le plongement d'une
portion rigide de lithosphère à
l'intérieur du manteau plus chaud et ductile.
Limites :
L'étude exhaustive de la diversité des
structures et des fonctionnements des zones de subduction
n'est pas au programme. On se limite à la distinction
entre subduction sous une marge continentale et subduction
intra-océanique.
L'évolution de la lithosphère
océanique qui s'éloigne de la dorsale
s'accompagne d'une augmentation de sa densité,
jusqu'à dépasser la densité de
l'asthénosphère: cette différence de
densité est l'un des principaux moteurs de la
subduction.
Limites (ne sont pas
exigibles):
-- L'analyse et l'interprétation des cartes
géologiques au 1/50 000 et 1/80 000.
Les caractéristiques gravimétriques des zones
de subduction et, d'une façon générale,
toutes les caractéristiques des zones de subduction
autres que celles listées dans le programme. (La
colonne des activités envisageables explicite le
degré maximal de précision requis pour les
caractéristiques morphologiques).
- L'étude de la diversité des structures et
des fonctionnements des zones de subduction (on se limite
à la distinction entre subduction sous une marge
continentale et subduction intra-océanique).
- Les divers types de plis et les mécanismes de leur
genèse.
- Les mécanismes de la formation des bassins
d'arrière -arc.
- L'étude exhaustive des chaînes de
subduction.
- L'étude de la séismicité en tant que
telle (puissance, magnitude, mécanismes au
foyer...).
- L'approche tomographique de la subduction.
- Le régime thermique des bassins arrière -
arc.
- L'étude de la diversité des
mécanismes de subduction en particulier l'opposition
subduction iuforcée iu/ subduction iuspontanée
i?.
- La diversité et la répartition des forces
(tectoniques et gravitaires) agissant lors de la
subduction.
- Le couplage entre convection globale et
subduction.
|
Etude (texture, composition) de roches magmatiques :
volcaniques (andésite, rhyolite) et plutoniques
(granitoïde).
Observation des minéraux et des structures
minérales témoignant de transformations
minéralogiques dans les métabasaltes ou
métagabbros de la croûte océanique
subduite : minéraux typiques des zones de subduction
(glaucophane, grenat, jadéite).
Utilisation de grilles
pétrogénétiques pour retrouver les
conditions d'apparition de ces minéraux.
|
Les zones de subduction sont le
siège d'une importante activité magmatique
caractéristique : volcanisme, mise en place de
granitoïdes.
Limites :
Les caractéristiques chimiques des séries
magmatiques et la diversité des dynamismes
éruptifs ne sont pas au programme.
Le magma provient de la fusion partielle des
péridotites au-dessus du plan de Bénioff,
cette fusion est due à l'hydratation du manteau.
L'eau provient de la déshydratation des roches de la
plaque plongeante. Le long du plan de Bénioff, les
roches de la lithosphère océanique sont
soumises à des conditions de pression et de
température différentes de celles de leur
formation. Elles se transforment et se déshydratent.
Des minéraux caractéristiques des zones de
subduction apparaissent.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- Les caractéristiques géochimiques des
séries magmatiques calco-alcalines,
- les processus de différenciation magmatique
liés à la cristallisation
fractionnée,
- la connaissance des compositions chimiques des
minéraux et leur reconnaissance au microscope
photonique,
- les mécanismes à l'origine de la
diversité des laves,
- les mécanismes de mise à l'affleurement des
roches générées dans les parties
profondes des zones de subduction.
- La mémorisation des équations de
transformations métamorphiques.
|
I.5.2. Convergence et collision
continentale.
La collision résulte de la convergence de deux
lithosphères continentales. Elle fait suite en
général à une subduction et conduit à la
forma-tion d'une chaîne de montagnes. Ces
phénomènes sont abordés à partir de
quelques aspects de la géologie des Alpes franco-italiennes.
En aucun cas il ne s'agit d'une étude exhaustive de la
chaîne ou de sa formation.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
|
NOTIONS ET CONTENUS
|
Reconnaissance et étude (terrain, coupes,
photographies) des indices d'une subduction et d'une
collision :
- roches, structures minéralogiques portant les
traces de la subduction ;
- plis, failles et charriages : traces de la collision.
Mise en évidence de l'épaississement
à partir de l'analyse de profils sismiques
levés au travers de chaînes de montagnes.
|
Dans les Alpes franco-italiennes affleurent des roches
qui contiennent des témoins minéralogiques des
conditions de pression et température d'une
subduction. Il s'agit d'éléments d'une
ancienne lithosphère océanique subduite et
ramenée en surface (ophiolites).
Dans les Alpes franco-italiennes affleurent des
témoins de marges passives : sédiments, blocs
basculés et de croûte océanique non
subduite (ophiolites). Les marges passives sont
déformées et témoignent de la collision
continentale. La convergence est ici absorbée par la
déformation des marges qui se raccourcissent et
s'épaississent, conduisant à la formation
d'une chaîne de montagnes. Les conséquences les
plus visibles du raccourcissement et de
l'épaississement de la croûte continentale sont
:
- une topographie particulière (des reliefs
élevés associés à une racine
crustale),
- des plis, des failles et des charriages.
Limites :
Les mécanismes de l'obduction ne sont pas au
programme.
Le détail des structures, leur inventaire exhaustif
et les mécanismes de déformation ne sont pas
au programme.
Après la collision, la chaîne de montagnes
est le lieu d'une évolution tardive : érosion
en surface, fusion partielle en profondeur.
Limites :
Les processus d'évolution tardive des chaînes
sont simplement évoqués ; ils ne sont pas au
programme et ne feront pas l'objet d'une question au
baccalauréat.
La fin de ce chapitre est l'occasion de dresser un rapide
bilan de la dynamique de la lithosphère, de
l'ouverture océanique à la naissance d'une
chaîne de montagnes.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- Les mécanismes de la déformation des
roches.
- Les caractéristiques gravimétriques et
magnétiques des chaînes de collision.
- La typologie des structures tectoniques.
- Les méthodes d'analyse des profils sismiques.
- Le repérage et l'identification des structures
tectoniques sur une carte géologique.
- Une présentation de l'histoire géologique de
la chaîne alpine.
- Les phénomènes géologiques qui
accompagnent la collision (fusion partielle,
métamorphisme, formation de granites, érosion,
extension, effondrement gravitaire...) : on se contente de
signaler rapidement l'existence d'une évolution de la
chaîne après la collision, mais rien ne devra
être mémorisé de cette
évolution.
|
retour plan
I.6 Procréation (6 semaines)
Les mécanismes cellulaires de la méiose et de la
fécondation sont apparus au cours du temps en association avec
des phénomènes physiolo-giques et comportementaux
(reproduction sexuée et sexualité).
On aborde les problèmes en se plaçant dans la
perspective d'une étude développementale : dans le
prolongement de l'étude du génotype au phénotype
du programme de première S, on envisage les mécanismes
en jeu dans la réalisation du phénotype sexuel à
partir du génotype.
Les notions étudiées en classe de première sur
les caractéristiques d'un système de régulation
à propos de la glycémie sont réinvesties pour
l'étude d'une régulation plus complexe (trois niveaux
de régulation : gonades, hypophyse, hypothalamus).
Cette étude permet d'aborder les notions de neurohormone
sécrétée par l'hypothalamus, de
rétroactions hormonales, de cycle menstruel, de puberté
et de ménopause.
Les Hominidés se différencient des autres
mammifères par une dissociation partielle entre
sexualité et reproduction.
La connaissance des mécanismes régulateurs du cycle
menstruel permet la maîtrise de la procréation qui par
certains de ses développements pose des problèmes
éthiques.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
|
NOTIONS ET CONTENUS
|
|
La reproduction sexuée (méiose,
fécondation) apparaît dès les eucaryotes
unicellulaires.
Dans le groupe des vertébrés chez les
mammifères placentaires, elle se caractérise
par l'acquisition de la viviparité.
Limites :
Seule la reproduction sexuée chez les
mammifères placentaires est au programme.
|
Dissection de l'appareil génital de la souris
mâle et femelle.
Exploitation de données concernant
l'évolution des phénotypes sexuels mâle
et femelle au cours du développement du
ftus.
|
Du sexe génétique
au sexe phénotypique.
Chez les mammifères les structures et la
fonctionnalité des appareils sexuels mâle et
femelle sont acquises en quatre étapes au cours du
développement :
- 1ère étape : stade
phénotypique indifférencié.
Mise en place d'un appareil génital
indifférencié dont la structure est commune
aux deux sexes (génétiquement XX et XY).
- 2ème étape : du sexe
génétique au sexe gonadique.
. sur le chromosome Y, au cours du développement
précoce, le gène Sry est activé et
donne naissance à la protéine TDF, signal de
développement des gonades en testicules : acquisition
du sexe gonadique mâle.
. sur le chromosome X, il n'y a pas de gène Sry. En
absence de la protéine TDF les glandes deviennent des
ovaires : acquisition du sexe gonadique femelle.
- 3ème étape : du sexe
gonadique au sexe phénotypique
différencié.
La mise en place du sexe phénotypique mâle se
fait sous l'action des hormones testiculaires et de
l'hormone antimullerienne. Celle du sexe phénotypique
femelle s'effectue en absence de ces hormones.
- 4ème étape : la
puberté.
L'acquisition de la fonctionnalité des appareils
sexuels mâle et femelle et des caractères
sexuels secondaires se fait sous le contrôle des
hormones sexuelles (testostérone chez le mâle,
strogènes chez la femelle).
Limites (ne sont pas
exigibles):
Chez l'homme:
- Les étapes de la différenciation des
gonades.
- Les mécanismes déclencheurs de la
puberté.
- Les étapes de la différenciation des organes
génitaux externes.
- Les mécanismes moléculaires, cellulaires et
tissulaires de la masculinisation et de la
féminisation.
|
Observations microscopiques de spermatozoïdes et de
coupes de testicules de mammifère. Étude
comparée des variations des concentrations
plasmatiques de testostérone et de
gonadostimulines.
Établissement du schéma fonctionnel du
système de régulation de la
testostéronémie.
Observation microscopiques de coupes d'utérus.
Observation microscopiques de coupes d'ovaires.
Observation d'encéphales de mammifères
permettant la localisation de la région
hypothalamique et de l'hypophyse.
Analyses d'expériences relatives au rôle
endocrine des ovaires et au contrôle exercé par
le complexe hypothalamo-hypophysaire (vidéos,
logiciels
).
Études des courbes montrant le synchronisme des
variations des concentrations plasmatiques d'hormones
ovariennes et hypophysaires au cours du cycle menstruel.
|
Régulation physiologique
de l'axe gonadotrope : intervention de trois niveaux de
contrôle
Chez l'homme
Activité
testiculaire.
Les testicules produisent des spermatozoïdes et de
la testostérone de manière continue de la
puberté jusqu'à la fin de la vie.
L'homéostat de la testostéronémie est
indispensable à la fonctionnalité de
l'appareil sexuel mâle.
Contrôle par
l'hypothalamus.
La sécrétion de testostérone ainsi
que la production de spermatozoïdes sont
déterminées par la production continue des
gonadostimulines hypophysaires -FSH et LH - induite par la
sécrétion pulsatile de GnRH, neurohormone
hypothalamique. La GnRH est sécrétée
sous l'influence de stimulus d'origine interne ou
externe.
La testostéronémie est détectée
en permanence par le complexe hypothalamo-hypophysaire.
La testostérone exerce sur ce complexe une
rétroaction négative : ainsi, la
testostéronémie est constante.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- L'inhibine et son rôle.
- Le rôle des cellules de Sertoli et leur
participation dans la spermatogenèse.
- Les différentes étapes de la
spermatogenèse.
- Les aspects histologiques et cytologiques de l'axe
hypothalamo- hypophysaire.
- La nature chimique des sécrétions
endocrines
- Les mécanismes d'action des hormones au-delà
de la fixation à leur récepteur ne sont pas
abordés. La localisation précise (à
l'échelle cellulaire) de ces récepteurs est
hors programme.
- La localisation précise à l'intérieur
de l'axe hypothalamo-hypophysaire des cellules-cibles sur
lesquelles s'exerce le rétrocontrôle
négatif. L'élève cependant, doit
être capable d'exploiter des documents relatifs aux
sites d'action de ces hormones (tissu,
organe).
Chez la femme
Le complexe hypothalamo-hypophysaire détermine et
règle de façon cyclique, de la puberté
à la ménopause, la sécrétion des
hormones ovariennes, ce qui a pour conséquence le
fonctionnement cyclique des organes cibles de ces hormones.
Cette coordination aboutit à réunir les
conditions optimales d'une fécondation et d'une
nidation.
Cycle utérin :
modifications structurales et fonctionnelles permettant
l'implantation de l'embryon.
Cycle ovarien : l'évolution cyclique des
follicules ovariens entraîne la
sécrétion également cyclique des
oestrogènes et de la progestérone. Les organes
cibles de ces hormones, utérus en particulier,
évoluent donc aussi de façon cyclique.
Contrôle par
l'hypothalamus : cette évolution est sous le
contrôle de la sécrétion des
gonado-stimulines hypophysaires - FSH et LH -
elle-même permise par la sécrétion
pulsatile de GnRH, neurohormone hypothalamique qui comme
chez l'homme est sécrétée sous
l'influence de stimulus d'origine interne ou externe.
L'événement majeur du cycle est la
libération brutale de LH, qui provoque l'ovulation.
Le caractère cyclique de la sécrétion
des gonadostimulines est lié à des
rétroactions négatives et positives entre
ovaire et complexe hypothalamo-hypophysaire (mise en jeu
d'un servo-mécanisme).
Limites (ne sont pas
exigibles):
- L'action des hormones ovariennes au niveau vaginal et
mammaire.
- La connaissance de la localisation précise à
l'intérieur de l'axe hypothalamo - hypophysaire des
cellules-cibles sur lesquelles s'exercent les
rétrocontrôles. L'élève cependant
doit être capable d'exploiter des documents relatifs
aux sites d'action de ces hormones (tissus, organes).
- Les aspects histologiques et cytologiques de l'axe
hypothalamo-hypophysaire.
- Les différentes étapes de
l'ovogenèse.
- La coopération entre les cellules de la
thèque et les cellules de la granulosa.
- La nature chimique des sécrétions
endocrines.
- Les mécanismes d'action des hormones au-delà
de la fixation à leur récepteur. La
localisation précise (à l'échelle
cellulaire) de ces récepteurs.
|
Observation d'électronographies de glaire
cervicale.
Utilisation de tests de grossesse.
Exploitation de résultats de castrations, greffes,
injections.
Analyse de documents concernant des procréations
médicalement assistées.
Analyse de textes relatifs aux problèmes
éthiques liés aux progrès
médicaux dans la maîtrise de la reproduction
humaine.
|
Rencontre des gamètes et
début de grossesse
La rencontre des gamètes est
conditionnée au moins en partie par la qualité
de la glaire cervicale. La fécondation a lieu dans le
tiers supérieur des trompes et n'est possible que
pendant une brève période après
l'ovulation.
Après fécondation et nidation, la
sécrétion de l'hormone HCG par le tout jeune
embryon permet la poursuite de l'activité du corps
jaune et, par conséquent, la sécrétion
de progestérone indispensable au maintien de la
muqueuse utérine au début de la grossesse.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- Le principe du fonctionnement du test de grossesse.
- Les aspects histologiques, cytologiques et physiologiques
de la nidation et de la gestation, mis à part la
sécrétion d'HCG, la sécrétion de
progestérone (par le corps jaune) et leur rôle
dans le maintien de la grossesse.
- Les modalités du développement
embryonnaire.
Aspect comportemental
Il existe une relation directe entre comportement
sexuel et sécrétion hormonale.
Chez les mammifères non hominidés,
l'acceptation du mâle par la femelle est
déterminée par la sécrétion
d'oestrogènes (oestrus).
Chez le mâle, le comportement de rut est
dépendant de la sécrétion de
testostérone et des stimulus émis par la
femelle.
Dissociation entre hormones et comportement sexuel : l'Homme
est capable de maîtriser sa procréation. Son
comportement sexuel est partiellement dissocié de son
activité hormonale.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- Les cycles et les périodes de reproduction des
différents groupes de mammifères.
- La description des comportements
reproducteurs.
Maîtrise de la
procréation.
Régulation des naissances
Analyse de documents concernant des contraceptifs et des La
contraception hormonale féminine s'appuie sur
l'ensemble des connaissances acquises contragestifs oraux
(RU 486) et la pilule du lendemain. sur la régulation
hormonale de la physiologie sexuelle.
La contraception hormonale masculine est encore à
l'état de recherche.
Le couple peut utiliser d'autres moyens contraceptifs pour
empêcher la rencontredes gamètes ou
l'implantation de l'embryon.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- La connaissance des molécules et dosages
contraceptifs : on se limite au principe
général d'une perturbation de
l'équilibre hormonal, sans en indiquer les variantes
ni chercher à discuter les mérites respectifs
de chaque variante.
- Les mécanismes pharmacologiques de l'IVG
(association RU 486 et prostaglandines)
Aide médicalisée à la
procréation
Le suivi de la grossesse
Pendant toute la grossesse la femme et son foetus sont
médicalement surveillés grâce à
différents moyens d'investigation (analyses
sanguines, échographies et si des doutes
apparaissent, amniocentèse ou choriocentèse
pour dépister une anomalie grave du foetus).
Dans le cas de la détection d'une anomalie grave,
diverses mesures sont mises en oeuvre qui peuvent aller
jusqu'à proposer une IVG thérapeutique.
Infertilité et procréation
médicalement assistée :
Différentes techniques médicales peuvent
apporter des solutions : insémination artificielle,
FIVETE, ICSI.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- Les techniques de surveillance de la grossesse autres que
celles explicitement indiquées dans le programme. Les
modalités de mise en uvre de ces techniques
au-delà de leur principe très
général.
- L'interprétation des données issues des
techniques de surveillance de la grossesse.
- La connaissance des causes d'infertilité d'un
couple : elles ne sont évoquées que pour
comprendre les fondements des techniques de PMA.
- Les modalités des techniques de PMA.
- Les techniques de PMA autres que celles explicitement
indiquées dans le programme.
- Les problèmes éthiques soulevés par
la maîtrise de la reproduction humaine (ils peuvent
fournir des occasions de réflexion, notamment
pluridisciplinaires, mais ne peuvent faire l'objet de
question au baccalauréat en sciences de la vie et de
la Terre).
|
retour plan
I.7 Immunologie (4 semaines)
Les défenses immunitaires sont capables de distinguer les
cellules et molécules d'un individu des éléments
étrangers ou qui le sont devenus.
Elles sont capables d'éliminer ces éléments
étrangers à l'organisme.
Déjà étudiées en classe de 3ème,
les réactions immunitaires innées font partie des
connaissances des élèves et ne sont pas
développées en dehors de leur action de
coopération lors des phases effectrices des réactions
immunitaires acquises. Leur importance est cependant
rappelée.
Les réactions immunitaires acquises sont propres aux
vertébrés, elles impliquent reconnaissance acquise et
mémoire. Leur étude est abordée à partir
d'un exemple, le SIDA, qui sert de support à des
généralisations sur les aspects fondamentaux du
fonctionnement du système immunitaire.
Les notions et contenus du programme ont été
rédigés de manière exhaustive pour souligner
leurs limites, dans la mesure où l'étude du virus de
l'immunodéficience humaine (VIH) et du SIDA servent de support
à l'étude de l'immunologie.
Cette partie, en prolongement de la première S, permet de
réfléchir sur le phénotype
(l'adaptabilité et la variabilité du système
immunitaire) et sur son évolution au cours du temps,
résultat de l'interaction entre le génotype et
l'environnement. Cette variabilité du système
immunitaire assure l'intégrité et donc la
stabilité des organismes.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
|
NOTIONS ET CONTENUS
|
Étude de documents concernant le VIH et le
SIDA.
Réalisation d'un test de type ELISA.
Interprétation de données portant sur la
caractérisation de protéines à l'aide
de la technique du Western Blot.
Utilisation de banques de données permettant
d'étudier les séquences d'acides aminés
correspondant aux différentes parties des
anticorps.
|
Une maladie qui touche le
système immunitaire : le SIDA (syndrome
d'immuno-déficience acquise)
Le VIH et la primo-infection
Le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) est
transmis par voie sexuelle, par voie sanguine ou au cours de
la grossesse de la mère à l'enfant.
Le VIH appartient à la catégorie des
rétrovirus (virus à ARN).
Les cellules cibles du VIH sont principalement des cellules
immunitaires : lymphocytes T4, monocytes et macrophages, ces
dernières cellules (monocytes et macrophages) jouant
un rôle de véritable réservoir,
notamment dans les ganglions lymphatiques. Elles
possèdent des protéines membranaires
auxquelles le virus s'amarre par l'intermédiaire
d'une protéine de son enveloppe (la plus importante
de ces protéines membranaires étant CD4), ce
qui lui permet de pénétrer dans la cellule
hôte.
Limites :
L'étude des protéines membranaires - ancrages
du virus autres que le CD4- n'est pas au programme.
Une enzyme virale, la transcriptase inverse, transcrit
l'ARN viral en ADN dans les cellules infectées. Cet
ADN est intégré au génome de la cellule
et s'exprime, permettant la reproduction du virus sous forme
de particules virales infectieuses et leur
dissémination notamment dans les organes
lymphoïdes.
Limites : la nature, l'origine de l'enveloppe virale
et les mécanismes d'entrée, de
prolifération, de libération du virus ne sont
pas au programme.
Les tissus cibles du VIH autres que le système
immunitaire ne sont pas au programme.
Pendant cette période, les symptômes se
limitent le plus souvent à ceux d'une maladie virale
bénigne.
La phase asymptomatique
- Deux semaines à quelques mois après la
contamination, la présence dans le sang de
différents anticorps anti-VIH est
décelée, le sujet est dit alors "
séropositif pour le VIH".
- Apparaissent en même temps dans le sang du sujet
contaminé des lymphocytes T cytotoxiques
spécifiques dirigés contre les cellules
infectées par le VIH.
- Pendant cette période asymptomatique de plusieurs
années, les défenses immunitairesrestent
actives mais les virus continuent à se multiplier et
le nombre de lymphocytes T4 à diminuer.
Le sida : phase symptomatique
En absence de traitement, le nombre des LT4 baisse. Le sida
se caractérise alors par diverses maladies
opportunistes.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- L'étude de tout virus autre que le VIH n'est pas au
programme.
- La nature, l'origine de l'enveloppe virale et les
mécanismes de prolifération, de
libération du virus.
- Les protéines membranaires récepteurs du
virus, autres que le CD4.
- Les traitements contre le VIH.
|
Utilisation de logiciels de modélisation
moléculaire montrant les anticorps et la
réaction antigène-anticorps.
Expériences montrant la formation d'un complexe
antigène-anticorps : test d'Ouchterlony.
Observation des lymphocytes en microscopie photonique et
électronique.
Comparaison lymphocyte B et plasmocyte au microscope
électronique.
Observation de lymphocytes T cytotoxiques en
présence de cellules cibles.
|
Les processus immunitaires mis
en jeu - Généralisation
Les anticorps : agents du maintien de
l'intégrité du milieu extracellulaire :
La séropositivité pour le VIH
correspond à la présence d'anticorps
spécifiques, dirigés contre certaines
protéines du virus.
La synthèse d'anticorps est la signature d'une
réaction de l'organisme à la présence
d'éléments étrangers.
Les anticorps sont des effecteurs de l'immunité
acquise.
Ils agissent dans le milieu extracellulaire (ou milieu
intérieur) en se liant spécifiquement aux
antigènes qui ont déclenché leur
formation.
Les anticorps sont des immunoglobulines, protéines
circulantes du milieu intérieur constituées
d'une partie constante et d'une partie variable.
La spécificité des anticorps est due
à la partie variable.
La liaison antigène - anticorps entraîne la
formation de complexes immuns, favorisant l'intervention de
mécanismes innés d'élimination de ces
complexes.
Limites :
Les mécanismes d'élimination sont
limités à la phagocytose.
Les cellules phagocytaires (macrophages,
polynucléaires), exprimant des récepteurs de
la partie constante des anticorps, fixent par
l'intermédiaire de ces récepteurs les
complexes immuns et les éliminent par
phagocytose.
Limites :
La mise en jeu des protéines du complément est
hors programme.
Les anticorps sont produits par des lymphocytes B
sécréteurs ou plasmocytes.
De très nombreux clones de lymphocytes B se
distinguant par leurs anticorps membranaires qui servent de
récepteurs pour l'antigène, préexistent
avant tout contact avec celui-ci.
La reconnaissance d'un antigène donné par un
lymphocyte B porteur d'un récepteur spécifique
de cet antigène entraîne la multiplication de
ce lymphocyte et la formation d'un clone de lymphocytes B
ayant la même spécificité.
Les lymphocytes B obtenus se différencient en
plasmocytes et en lymphocytes B mémoire.
Dans la majorité des réactions
immunitaires, cette multiplication est dépendante
d'une autre population de lymphocytes, les lymphocytes
T4.
Les anticorps dirigés contre les protéines
virales peuvent bloquer la pénétration des
virus dans les cellules, mais ne peuvent pas agir sur les
cellules déjà infectées.
Les lymphocytes T cytotoxiques (T8)
: agents du maintien de l'intégrité des
populations cellulaires
Les lymphocytes T cytotoxiques -
sont aussi des effecteurs de
l'immunité acquise.
Les cellules infectées expriment à leur
surface des fragments peptidiques issus des protéines
du pathogène, que n'expriment pas les cellules
saines.
Les lymphocytes T, par leurs récepteurs T
spécifiques, reconnaissent les cellules
infectées.
Cette reconnaissance déclenche un mécanisme
d'élimination des cellules infectées par ces
lymphocytes T cytotoxiques.
La production de lymphocytes T cytotoxiques
spécifiques à partir de lymphocytes T
pré-cytotoxiques repose sur des étapes
(sélection, multiplication, différenciation,
intervention des lymphocytes T4) voisines de celles
conduisant à la production de lymphocytes B
sécréteurs.
Limites : L'étude des étapes de
sélection, multiplication, différenciation,
intervention des lymphocytes T4 n'est pas au programme.
En particulier, l'étude de la nature des
récepteurs T et des mécanismes de
présentation des peptides antigéniques par les
cellules présentatrices de l'antigène n'est
pas au programme.
Le rôle du CMH est hors programme.
Dans le cas du SIDA, la destruction des lymphocytes T4
par les lymphocytes T cytotoxiques limite la progression de
l'infection virale mais l'incorporation du génome
viral dans les cellules infectées maintient la
contamination.
Les lymphocytes T4 : pivots des
réactions immunitaires
acquises
A la suite de l'entrée d'un antigène
dans l'organisme, des lymphocytes T4 spécifiques de
cet antigène se différencient en lymphocytes
T4 sécréteurs de messagers chimiques
(interleukines).
Les interleukines stimulent la multiplication et la
différenciation des lymphocytes B et des lymphocytes
T sélectionnés.
Limites :
Les mécanismes et les modalités de
l'activation des lymphocytes T4, en particulier la
présentation de l'antigène par les cellules
présentatrices ne sont pas au programme .
Dans le cas du SIDA, la disparition des lymphocytes T4
empêche la production d'anticorps et de lymphocytes T
cytotoxiques contre des agents microbiens variés.
Ceci permet l'apparition de maladies opportunistes.
Les conséquences de l'effondrement des
défenses immunitaires prouvent qu'en permanence les
mécanismes immunitaires sont à l'oeuvre et
montrent le rôle essentiel des lymphocytes T4 dans la
majorité de ces réactions.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- Les mécanismes d'élimination autres que la
phagocytose.
- La mise en jeu des protéines du
complément.
- L'origine des cellules immunocompétentes.
- Les différents types d'immunoglobulines.
- Les relations du système immunitaire avec la peau
et le cerveau.
- L'étude des étapes de sélection,
multiplication, différenciation, intervention des
lymphocytes T4.
- L'étude de la nature des récepteurs T et des
mécanismes de présentation des peptides.
antigéniques par les cellules présentatrices
de l'antigène.
- Le CMH, son origine et ses rôles.
- Les cellules tueuses NK.
- Les réactions allergiques.
|
Étude de documents concernant une vaccination
antivirale.
|
Les vaccins et la mémoire
immunitaire
Les espoirs pour un vaccin
anti-VIH.
Des vaccins ont été mis au point contre
différents virus.
Ils reproduisent une situation naturelle, celle de
l'immunité acquise contre ces virus après une
première infection guérie.
Le premier contact avec l'antigène entraîne une
réaction lente et quantitativement peu importante,
alors que le second contact entraîne une
réaction beaucoup plus rapide et quantitativement
plus importante.
Cette mémoire immunitaire s'explique par la
formation, après un premier contact avec un
antigène, de lymphocytes B mémoire et de
lymphocytes T4 mémoire.
Ces cellules sont plus nombreuses que les lymphocytes B ou
T4 vierges, de même spécificité ; elles
ont une durée de vie plus longue et elles
réagissent très rapidement lors d'un second
contact avec l'antigène.
Dans le cas du virus du SIDA, il s'agit de trouver un vaccin
contre un virus qui n'est pas vaincu par les défenses
immunitaires naturelles.
Le virus du SIDA mutant constamment, une des
difficultés de la mise au point d'un vaccin est
d'identifier une protéine invariable et accessible
à la surface du virus.
Limites :
L'étude des différents types de vaccins n'est
pas au programme.
Le phénotype immunitaire :
interaction entre le génotype et l'environnement
Le phénotype immunitaire, c'est-à-dire
l'ensemble des spécificités des lymphocytes B
et T à un moment donné de la vie d'un individu
(ou "répertoire" des anticorps et des
récepteurs des cellules T) résulte d'une
interaction complexe entre le génotype et
l'environnement.
Grâce à des mécanismes
génétiques originaux, l'organisme produit des
lymphocytes T et B d'une infinie diversité.
Parmi ces cellules, la très grande majorité,
notamment celles qui sont potentiellement dangereuses pour
l'organisme ("auto-réactives"), sont
éliminées. Celles qui subsistent sont
sélectionnées par les antigènes des
cellules malades ou des pathogènes
présents.
Ces cellules sont à l'origine des clones actifs dans
la défense immunitaire.
Il en résulte un phénotype qui change sans
cesse en s'adaptant à l'environnement
(variabilité).
La vaccination est un processus artificiel qui fait
évoluer ce phénotype immunitaire.
Limites :
Les causes de diversité et de formation des clones de
lymphocytes B et T ne sont pas au programme.
Les mécanismes de la délétion de clones
autoréactifs ne sont pas au programme.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- L'étude des différents types de vaccins.
- Les mécanismes de diversité et de formation
des clones de lymphocytes B et T.
- Les mécanismes de la délétion et/ ou
de l'inactivation de clones autoréactifs.
- Les maladies auto-immunes.
|
retour plan
I.8 Couplage des événements
biologiques et géologiques au cours du temps (1,5
semaine)
L'aspect continu ou discontinu des processus biologiques et
géologiques dépend de l'échelle de temps
à laquelle on les observe. Ainsi, l'espèce humaine
observée à l'échelle de la durée de vie
de ses individus est stable, alors que l'étude de la
lignée humaine introduit l'existence de discontinuités.
De même une série sédimentaire, sans lacune, est
un enregistrement continu du temps écoulé entre la base
et le sommet du dépôt. Elle est pourtant formée
d'un empilement de couches successives séparées par des
discontinuités traduisant des changements envi-ronnementaux,
chaque couche pouvant représenter une durée
différente indépendante de son épaisseur.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
|
NOTIONS ET CONTENUS
|
Repérage des crises en analysant des indices
sédimentologiques et paléontologiques dans des
colonnes stratigraphiques .
Exemple de l'extinction des dinosaures, des ammonites et
de la majorité des foraminifères
planctoniques.
|
À l'échelle des temps géologiques,
des modifications brutales et globales liées à
des événements planétaires affectent le
monde vivant : ce sont les crises. Elles alternent avec des
périodes plus longues de relative
stabilité.
La limite
Crétacé-Tertiaire : un événement
géologique et biologique majeur
La limite Crétacé-Tertaire (il y a
65 millions d'années) est caractérisée
par l'extinctionmassive et rapide d'espèces et de
groupes systématiques des milieux continentaux et
océaniques. Certains groupes survivent à la
crise, ils se diversifient rapidement en occupant toutes les
niches écologiques.
L'origine de ces événements pourrait
être la conjonction de deux phénomènes
géologiques.Le premier est lié à la
dynamique de la planète et correspond notamment aux
conséquences de la mise en place des trapps du Deccan
; le second est associé à la chute d'un
astéroïde dont le cratère de Chixulub est
la trace.
Limites (ne sont pas
exigibles):
Il est attendu des élèves qu'ils puissent
citer, parmi les formes disparues : les ammonites, les
dinosaures, les foraminifères. En revanche, aucune
espèce n'est à retenir, a fortiori à
reconnaître . De même, aucune liste n'est
exigible en ce qui concerne les formes qui survivent
à la crise, et celles qui apparaissent à la
suite de celle-ci. On exige la reconnaissance de l'existence
d'une crise mais pas la mémorisation des crises
autres que la crise Crétacé-Tertiaire, ni des
marqueurs biologiques et géologiques qui les
caractérisent.
|
Analyse de documents relatant les conséquences
à plus ou moins long terme du comportement humain sur
la préservation ou la destruction de
l'environnement.
|
Les crises biologiques,
repères dans l'histoire de la Terre.
Au cours de l'histoire de la Terre, les
phénomènes comme la crise
Crétacé-Tertiaire ont un caractère
exceptionnel. Ils ont une influence majeure sur
l'évolution de la biosphère.
Durant les 500 derniers millions d'années sont
survenues plusieurs crises majeures pour lesquelles des
extinctions biologiques massives sont
corrélées à :
- des phénomènes géologiques internes
(tectonique des plaques, panaches mantelliques et volcanisme
associé) ;
- des phénomènes d'origine extraterrestre
(chute d'astéroïdes).
Produit récent de l'évolution biologique,
l'Homme a les moyens d'avoir une influence sur l'avenir de
la planète.
Changements géologiques et modifications de la
biosphère sont interdépendants.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- Les données géologiques associées au
cratère d'impact.
- L'analyse de la complexité des conséquences
climatiques des impacts météoritiques et du
volcanisme.
- La connaissance d'un calendrier des
événements géologiques. Il pourra
cependant être utilisé comme document.
- L'action de l'Homme sur la biodiversité et sur les
conditions physico-chimiques de la
planète.
|
retour plan
II - ENSEIGNEMENT DE
SPÉCIALITÉ
Thème 1 - Du passé
géologique à l'évolution future de la
planète (7 semaines)
Les notions de géologie acquises de la classe de seconde
à celle de terminale permettent de comprendre le
fonctionnement général de la planète, de ses
enveloppes externes à ses domaines les plus internes.
L'enseignement de spécialité précise quelques
aspects de ce fonctionnement, à différentes
échelles spatiales et temporelles. Il est l'occasion de
montrer que l'étude des évolutions passées de la
planète, fondée sur une démarche
raisonnée intégrant des observations géologiques
variées et des mécanismes physiques et chimiques
simples, procure des éléments de réflexion et
des modèles pour appréhender l'évolution future
de la planète. La prévision des climats du futur est un
enjeu à la fois de recherche scientifique et de
société.
Deux problématiques partiellement interdépendantes sont
traitées dans l'enseignement de spécialité et
sont abordées en faisant appel à plusieurs disciplines
des sciences de la Terre. Cette partie du programme démontre
comment l'observation, l'interprétation et la
modélisation de phénomènes passés sont
utilisés pour proposer des scénarios de
l'évolution future de la Terre. Les deux problématiques
choisies sont :
- les variations du climat ;
- les variations du niveau moyen des mers.
Ces deux exemples mettent en avant les relations qui existent entre
le fonctionnement des enveloppes externes et internes de la Terre et
les interactions de la Terre avec le reste du système
solaire.
1 - Les climats passés de la
planète (5 semaines)
Les changements du climat de la planète s'étudient
à différentes échelles de temps. Les variations
climatiques sont enregistrées dans les roches
sédimentaires et les accumulations de glace aux pôles.
La nature chimique des sédiments, leurs contenus
fossilifères et leurs conditions de dépôt, ainsi
que la composition isotopique des glaces, sont des marqueurs des
conditions climatiques. Les bulles de gaz emprisonnées dans
les accumulations de glaces des calottes polaires sont des
témoins de la composition chimique moyenne de
l'atmosphère et de son contenu en gaz à effet de serre.
La composition de l'atmosphère plus ancienne, en particulier
en dioxyde de carbone (CO 2 ), s'obtient par des données
très indirectes.
Plus on recule dans le temps plus les enregistrements
géologiques perdent de leur résolution temporelle. Les
variations climatiques sont étudiées à deux
échelles de temps :
- le dernier million d'années où la continuité
des enregistrements géologiques permet d'observer des
variations climatiques avec une haute résolution temporelle de
l'ordre de 1000 ans.
- le milliard d'années où les enregistrement
géologiques permettent d'identifier les changements
climatiques avec une résolution de quelques millions
d'années.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
|
NOTIONS ET CONTENUS
|
Mise en évidence de la globalité et de la
périodicité des changements climatiques du
quaternaire récent, par l'étude
comparée de la composition des bulles de gaz et de la
composition isotopique des glaces dans les carottes de glace
arctiques et antarctiques.Comparaison avec les
enregistrements dans les sédiments
océaniques.
Mise en parallèle des variations climatiques
terrestres avec les variations de l'énergie solaire
reçue par la Terre au cours du temps.
Mise en évidence de la variabilité
climatique du quaternaire récent dans les
sédiments continentaux des lacs et tourbières
: sédimentologie et analyse des pollens dans des
séries sédimentaires actuelles et
passées.
|
Les changements du climat des
700 000 dernières années
Les carottes de glace forées dans les calottes
polaires et les carottes sédimentaires des fonds
océaniques ou lacustres permettent de reconstituer
les variations climatiques des 700 000 dernières
années.
Les variations locales de la température au dessus
des calottes polaires sont déduites de la composition
isotopique de l'oxygène ( 18 O/16 O) de la glace. Ces
variations de température sont
corrélées à des variations de
concentration en gaz à effet de serre dans
l'atmosphère. En dehors des pôles, les
variations climatiques locales sont déduites de
l'étude de carottes sédimentaires de lacs ou
de tourbières.
Les variations globales du volume des calottes glaciaires
et des glaciers, représentatives des changements
climatiques à l'échelle de la planète,
sont déduites de la composition isotopique de
l'oxygène ( 18 O/16 O) des tests carbonatés
dans les sédiments océaniques.
Limites :
Les mécanismes de fractionnement isotopique de
l'oxygène ne sont pas au programme.
Les variations climatiques montrent des alternances de
périodes glaciaires et interglaciaires.
Un cycle de 100 000 ans rythme les glaciations. Des cycles
de réchauffement-refroidissement sont observés
entre deux maximum glaciaires avec des périodes de 43
000, 24 000 et 19 000 ans.
Bilan explicatif : ces périodicités
s'expliquent par les variations régulières des
paramètres orbitaux de la Terre. Ces
paramètres déterminent la répartition
et les variations au cours du temps de l'énergie
solaire reçue aux différentes latitudes (cf.
programme de la classe de seconde).
Cependant, les seules variations de l'ensoleillement
n'expliquent pas l'amplitude observée des variations
de températures. D'autres phénomènes
interdépendants modulent l'effet astronomique. Parmi
ces phénomènes, on étudie à
titre d'exemple deux d'entre eux :
- les variations de l'albédo de la planète
L'albédo est l'un des facteurs qui contrôle la
température de surface de la Terre. Il est fonction
entre autres du couvert végétal et de
l'extension des calottes polaires qui eux-mêmes
dépendent de la température.
- les variations de la teneur en CO 2
atmosphérique
Le CO 2 participe à l'effet de serre de la
planète. Sa concentration dans l'atmosphère
est en équilibre avec celle de l'océan.
Lorsque la température augmente, la solubilité
de CO 2 dans l'océan diminue, l'équilibre
précédent est déplacé : du CO 2
passe de l'océan dans l'atmosphère ce qui
induit une augmentation de l'effet de serre.
Limites : les interactions entre les différents
phénomènes qui modulent l'effet astronomique
ne sont pas au programme.
L'étude des paramètres orbitaux de la Terre
n'est pas au programme.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- L'étude de chacune des glaciations en tant que
telle.
- Les mécanismes de formation des modelés
glaciaires (moraines...). Cependant, l'existence de ces
modelés peut être utilisée pour
retrouver les climats anciens.
- Les mécanismes de fractionnement isotopique de
l'oxygène.
- Les interactions entre les différents
phénomènes qui modulent l'effet
astronomique.
- L'étude des paramètres orbitaux de la
Terre.
- Le delta 180 relatif aux foraminifères
planctoniques.
|
Etude de données et documents géologiques
attestant des glaciations précambriennes et
paléozoïques. Replacer ces traces glaciaires en
fonctions de la position des continents au cours du
temps.
Etude des processus d'altération des roches :
utilisation d'analyses chimiques et minéralogiques de
roches saines et altérées, d'analyses
chimiques d'eau des rivières et d'eau de mer.
|
Les changements climatiques aux
plus grandes échelles de temps
Les variations à courtes échelles de temps
vues précédemment se superposent à des
variations à beaucoup plus grande échelle de
temps. On retrouve ainsi dans les roches :
- des traces de périodes glaciaires ;
- des traces de périodes chaudes ;
- des traces de changements brusques du climat.
Limites : L'étude des mécanismes
à l'origine des traces de changements climatiques
n'est pas au programme.
Les mécanismes des variations climatiques aux
grandes échelles de temps impliquent des variations
importantes dans la teneur en gaz à effet de serre de
l'atmosphère (maximum du CO 2 au
Crétacé, minimum au Carbonifère par
exemple). Ces variations sont contrôlées en
particulier par les processus suivants qui libèrent
ou consomment du CO 2 :
- l'altération des silicates calciques et
magnésiens de reliefs orogéniques consomme du
CO 2 ;
- la précipitation des carbonates libère du CO
2 et la dissolution des carbonates consomme du CO 2 ;
- le piégeage de la matière organique dans les
roches stocke du CO 2 ;
- le dégazage du manteau par le volcanisme
libère du CO 2 dans l'océan et dans
l'atmosphère.
Limites :
L'étude des processus de maturation et de
conservation des roches carbonées ainsi que
l'étude du dégazage du manteau ne sont pas au
programme.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- L'étude des mécanismes à l'origine
des traces de changements climatiques.
- L'étude des processus de maturation et de
conservation des roches carbonées ainsi que
l'étude du dégazage du manteau.
- Le principe des reconstitutions
paléogéographiques.
- La présentation et l'utilisation de données
isotopiques de l'oxygène des carbonates du
Carbonifère et du
Crétacé.
|
|
Bilan : Envisager les climats du
futur.
L'identification des paramètres qui
contrôlent le climat de la Terre est essentielle pour
construire des modèles climatiques. Les
scénarios d'évolution de la température
moyenne de la Terre qui, outre la variabilité
naturelle du climat, prennent en compte l'impact de
l'activité humaine, prévoient un
réchauffement de l'ordre de 2 à 5 °C au
cours du XXI e siècle.
Ce réchauffement à l'échelle du
siècle se superpose à un refroidissement
constant de plus grande ampleur commencé il y a 20
millions d'années.
|
2 - Les variations du niveau de la mer (2
semaines)
Les variations du niveau de la mer sont d'amplitude variable au
cours de l'histoire de la Terre. Elles trouvent leur origine dans les
changements climatiques mais aussi dans les phénomènes
tectoniques et dans l'activité plus ou moins intense du
manteau terrestre.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
|
NOTIONS ET CONTENUS
|
Mise en évidence des variations du niveau de la
mer à deux échelles de temps :
- les variations liées aux glaciations du quaternaire
par l'analyse de récifs fossiles, de traces de lignes
de rivage ou d'activité humaine (ex: grotte
Cosquer).
- les variations liées aux phénomènes
de transgression et de régression du
Crétacé supérieur par l'analyse de
documents (cartes, vidéos, photographies,
échantillons).
|
Mise en évidence des
variations du niveau de la mer au cours des temps
géologiques
Les variations du niveau de la mer modifient la
surface des terres émergées.
Les roches sédimentaires par leur nature et leur
extension enregistrent les variations relatives du niveau de
la mer. Ces variations se manifestent notamment par des
transgressions et des régressions sur les
continents.
|
Études à partir de divers documents
(cartes, photographies, échantillons) des
phénomènes de transgression et de
régression. Mise en évidence sur la carte
géologique du monde et de la France de l'importance
mondiale de la transgression du Crétacé
supérieur.
Mise en évidence des paramètres de
variation du niveau de la mer :
- variations de volume de l'eau de mer en fonction de la
température ;
- variations de la quantité de glace présente
sur les terres émergées ;
- variations de la profondeur moyenne du fond des
océans.
Réalisation d'un bilan quantitatif.
|
Les causes des variations
mondiales du niveau de la mer
Les variations relatives du niveau de la mer
à l'échelle mondiale sont
contrôlées par le volume d'eau dans les bassins
océaniques. On considère que pendant les 200
derniers millions d'années le volume d'eau sous forme
de glace, de liquide et de vapeur est constant
Les principales causes des variations du niveau de la mer
sont :
- la dilatation thermique de l'eau (de 10 à 20 cm par
siècle) ;
- la formation et la destruction des calottes polaires (de
l'ordre de la centaine de mètres en 10 000 à
100 000 ans) ;
- le volume des bassins océaniques (dont la variation
peut aller jusqu'à plusieurs centaines de
mètres en une dizaine de millions
d'années).
|
retour plan
Thème 2 - Des débuts de la
génétique aux enjeux actuels des biotechnologies (10
semaines)
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
|
NOTIONS ET CONTENUS
|
Réalisation d'une dissection florale en relation
avec la technique expérimentale de Mendel.
Observation d'un fruit et d'une graine.
Analyse d'expériences relatives au monohybridisme
et au dihybridisme dans la perspective des travaux de
Mendel.
|
Les débuts de la
génétique : les travaux de Mendel (1870)
Les travaux de Mendel reposent sur une analyse
quantitative d'expériences d'hybridation chez les
plantes.
Novateurs dans leur méthodologie, ces travaux
visaient à obtenir des hybrides stables.
Dans un contexte scientifique où les gènes
n'étaient pas connus, ils ont apporté une
rupture conceptuelle :
- réfutation de la notion
d'hérédité par mélange,
- introduction du concept d'hérédité
particulaire avec ségrégation
indépendante des facteurs
héréditaires.
La compréhension des travaux de Mendel repose sur
la connaissance des principes de la reproduction
sexuée des végétaux.
Limites :
Les notions de gamétophytes mâle et femelle et
de double fécondation ne sont pas au
programme.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- La genèse de l'architecture florale
(déterminisme génétique).
- La construction de diagrammes floraux.
- Les notions de gamétophytes mâle et femelle
et de double fécondation.
L'étude expérimentale des travaux de Mendel
sur le dihybridisme.
|
Constat du parallélisme entre le comportement des
chromosomes et celui des facteurs
héréditaires.
Étude de résultats de croisements chez la
drosophile dans le cas de l'hérédité
liée au sexe et interprétation des
résultats dans le cadre de la théorie
chromosomique.
Réflexions sur la valeur heuristique d'une
théorie scientifique.
Localisation de trois gènes sur un chromosome
à partir de données expérimentales.
|
La théorie chromosomique
de l'hérédité
La redécouverte des lois de Mendel et les
découvertes dans le domaine de la cytologie à
la fin du XIX e siècle conduisent à
l'émission de la théorie chromosomique de
l'hérédité (1903) par deux cytologistes
et à l'invention du mot gène.
Les travaux de l'équipe de Morgan sur la drosophile
entre 1910 et 1920 corroborent la théorie
chromosomique à partir de données
expérimentales. Cette théorie, qui contient
les notions d'hérédité liée au
sexe, de liaison génique et de recombinaison, permet
d'expliquer certains cas particuliers qui échappent
aux lois de Mendel.
Cette théorie a permis d'établir en 1920
les premières cartes génétiques et la
notion de gène (unité de fonction, de
recombinaison, de mutation).
Limites (ne sont pas
exigibles):
- L'établissement de cartes cytologiques et
génétiques.
|
|
L'avènement de la
biologie moléculaire : une nouvelle rupture
La nature chimique du gène (ADN - double
hélice), la relation gène - protéine,
les modalités de l'expression
génétique, notions déjà
étudiées dans les programmes de seconde et de
première, doivent être replacées dans
une perspective historique. Elles ne sont pas au programme
en tant que telles.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- L'exploitation de documents relatant une expérience
concernant l'une ou l'autre des notions construites en
seconde et en première.
- Ces notions en tant que telles.
|
Digestion de l'ADN par des enzymes de restriction et
électrophorèse.
|
La révolution
technologique du début des années 70
L'utilisation des enzymes de restriction ouvre la
voie du clonage des gènes et de leur
séquençage. En contribuant à une
évolution importante du concept de gène et de
la perception du polymorphisme, elle fait entrer la
génétique dans l'ère des
biotechnologies.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- La notion de gène et de polymorphisme des
gènes
- Les techniques de séquençage et de clonage
des gènes.
- Les différents vecteurs utilisés pour
introduire des gènes dans différents
génomes.
|
Étude d' exemples d'organismes
génétiquement modifiés pour la
résistance aux insectes et la production de
molécules pharmacologiques.
Dans un texte ou une étude expérimentale,
repérer les problèmes soulevés par les
OGM et argumenter scientifiquement.
Observation de caryotypes anormaux.
Évaluation du risque génétique dans le
cas de la trisomie 21 à partir de données
statistiques (âge de la mère, mesure de
facteurs sériques).
Étude de documents sur la thérapie
génique somatique.
|
Les enjeux actuels des
biotechnologies
La transgénèse et la construction
d'organismes génétiquement modifiés
(OGM)
La capacité d'introduire dans un organisme un
gène (modifié ou étranger) conduit
à la production d'un organisme transgénique
acquérant des propriétés nouvelles.
Limites (ne sont pas
exigibles):
- La connaissance des différents vecteurs de
transgénèse autres que le virus.
- La connaissance des différentes techniques de
transfert de gène.
Les biotechnologies et la
génétique humaine
- Dépistage et diagnostic
génétique
Les acquis de la génétique peuvent être
mis en oeuvre à différents niveaux pour
identifier une pathologie d'origine génétique,
en évaluer les risques, en prévenir les effets
:
. dépistage et diagnostic d'une maladie
génique (arbres généalogiques) ;
. dépistage et signes diagnostiques de la trisomie
21.
- Un enjeu pour l'avenir : la thérapie
génique somatique.
On peut pallier la déficience d'un gène par
une thérapie génique somatique .
Limites (ne sont pas
exigibles):
- La connaissance des différents essais de
méthodes de thérapie
génique.
|
retour plan
Thème 3 - Diversité et
complémentarité des métabolismes (10
semaines)
Autotrophie et hétérotrophie ont été
identifiées en classe de seconde comme deux types majeurs de
métabolismes chez les êtres vivants. Cette partie du
programme de spécialité de la classe de terminale S
donne l'occasion d'étudier le métabolisme à
l'échelle de l'organisme et de la cellule. Elle conduit
à une meilleure compréhension des
phénomènes à l'origine de la synthèse des
constituants moléculaires des cellules. La phase photochimique
de la photosynthèse et la respiration mitochondriale sont des
processus contribuant au renouvellement de molécules comme
l'ATP utilisées lors des synthèses et activités
cellulaires (transports, mouvements). L'étude de ces fonctions
donne aussi l'occasion de compléter la construction du bilan
structural et fonctionnel de la cellule en tenant compte des acquis
des années précédentes, et d'aborder l'origine
d'organites tels que mitochondries et chloroplastes.
ACTIVITÉS ENVISAGEABLES
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NOTIONS ET CONTENUS
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Observation ou documentation sur la structure d'un
exemple d'écosystème, les différents
êtres vivants qui constituent sa biocénose et
les relations trophiques qui existent entre eux.
Étude d'une coupe de feuille. Localisation du
parenchyme chlorophyllien et des stomates.
Étude en microscopie optique de chloroplastes.
Étude d'électronographies de
chloroplastes.
Mise en évidence d'une production de matière
organique et d'O 2 à la lumière en
présence de CO 2 par des végétaux
chlorophylliens.
Séparation de pigments photosynthétiques
par chromatographie.
Étude des spectres d'absorption de pigments
chlorophylliens.
Comparaison du spectre d'action et du spectre d'absorption
pour un végétal.
Étude par ExAO des conditions du dégagement
d'oxygène avec des cellules ou des chloroplastes
isolés.
Réaction de Hill.
Mise en évidence d'amidon dans les
chloroplastes.
Mise en évidence de réserves dans des
graines, des fruits, des organes souterrains.
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Du carbone minéral aux
composants du vivant : la photo-autotrophie pour le
carbone
Dans les écosystèmes des relations
trophiques s'établissent entre les producteurs
primaires autotrophes et les divers producteurs secondaires
hétérotrophes.
Les producteurs primaires de la planète utilisent
le carbone du CO 2 atmosphérique pour constituer les
chaînes carbonées, bases des composants du
vivant.
Le carbone se trouve à l'état oxydé
dans l'atmosphère et à l'état
réduit dans la matière constitutive des
organismes vivants.
Chez les végétaux supérieurs, le CO
2 de l'air pénètre dans les feuilles par les
stomates et atteint les chloroplastes des cellules
chlorophylliennes, lieu de la réduction photo
synthétique du CO 2 .
Le bilan des transformations (= ensemble de
réactions biochimiques catalysées par des
enzymes) peut s'écrire :
6 CO 2 + 12 H 2 *O -----------> C 6 H 12 O 6 + 6
*O 2 + 6 H 2 O
La photosynthèse est la succession de deux phases
:
- dans les thylakoïdes, une phase photochimique dans
laquelle grâce à la collecte des photons par
les pigments, un ensemble d'oxydo-réductions permet
l'oxydation de l'eau, la production d'O 2 , de
composés intermédiaires RH2 et ATP
(adénosine triphosphate qui se construit à
partir d'ADP et de phosphate inorganique) ;
- dans le stroma, une phase non photochimique permet
l'incorporation et la réduction du CO 2 pour la
synthèse de glucides. Elle nécessite un
accepteur de CO 2 , de l'ATP et des composés
réduits RH2 .
Limites :
La notion de facteur limitant n'est pas au programme.
Le fonctionnement des centres photosynthétiques, des
chaînes d'oxydo-réduction et de l'ATP synthase
n'est pas au programme.
Les composés glucidiques formés par la
réduction du CO 2 sont exportés hors du
chloroplaste vers le cytoplasme des cellules
chlorophylliennes ; ils peuvent être temporairement
stockésdans le chloroplaste sous forme d'amidon.
Dans la cellule chlorophyllienne, les produits initiaux de
la photosynthèse permettent essentiellement la
synthèse de saccharose mais aussi de tous les autres
constituants chimiques des êtres vivants (glucides,
lipides, protéines, acides nucléiques
)
grâce à un apport d'ions minéraux
transportés par la sève brute.
Limites :
L'étude des mécanismes et des supports de
transport des sèves n'est pas au programme.
L'étude de l'absorption racinaire n'est pas au
programme.
L'étude des synthèses des différents
constituants des êtres vivants n'est pas au
programme.
Le saccharose des cellules foliaires, en partie
utilisé sur place, est majoritairement exporté
hors des feuilles vers d'autres lieux d'utilisation telles
que les cellules des zones en croissance et celles des zones
de stockage de réserve (graines et organes de
réserve, parties pérennes de la plantes, paroi
cellulosique et bois).
Les zones non chlorophylliennes d'une plante se comportent
comme des parties hétérotrophes d'un
être autotrophe.
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Observation de mouvements de cyclose.
Observation de contraction de fibres musculaires.
Étude d'électronographies de fibres
musculaires.
Étude expérimentale de la respiration de
suspensions cellulaires.
Étude expérimentale de la respiration des
mitochondries.
Étude d'électronographies de
mitochondries.
Etude expérimentale de la fermentation
alcoolique.
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L'ATP, molécule
indispensable à la vie cellulaire
À l'exception du chloroplaste qui effectue
des synthèses à partir du carbone
minéral, les activités des cellules animales
et végétales se traduisent par des
synthèses à partir de molécules
organiques préexistantes (ex : le glycogène ),
par des mouvements (fonctionnement d'un complexe
actine-myosine). Toutes ces activités consomment des
intermédiaires métaboliques, en particulier de
l'ATP. L'ATP n'est pas stocké, mais
régénéré aussi vite qu'il est
détruit.
Dégradation des
composés organiques et
régénération des intermédiaires
métaboliques
Toute cellule vivante, isolée ou non, animale
ou végétale (autotrophe et non autotrophe),
régénère son ATP en oxydant des
molécules organiques par processus respiratoire ou
fermentaire.
Dans le cas d'une molécule de glucose la respiration
cellulaire peut être traduite par le bilandes
transformations :
C 6 H 12 O 6 + 6 *O 2 + 6 H 2 O
-----------------> 6 CO 2 +12 H 2*O
La respiration comporte plusieurs réactions
chimiques catalysées par des enzymes.
Au cours de ces réactions, la matière
carbonée est minéralisée sous forme de
CO 2 .
- La première étape est l'oxydation du glucose
en pyruvate ; elle s'accompagne de la production de
composés réduits R'H 2 (proches des
composés RH 2 fabriqués au cours de la
photosynthèse). Elle se déroule dans le
hyaloplasme. L'énergie libérée permet
par couplage la synthèse de deux molécules
d'ATP par molécule de glucose oxydé.
C 6 H 12 O 6 +2 R' ---------------------------H 3
COCOOH+2 R'H 2
2 ADP + 2Pi ------------------------> 2 ATP
- La deuxième étape se déroule dans
la matrice des mitochondries. C'est une série de
décarboxylations oxydatives, à partir du
pyruvate, qui s'accompagne de la production de
composés réduits et de synthèse
d'ATP.
2 CH 3 COCOOH+10 R'+6 H2O -------------------> 6
CO 2 +10 R'H 2
2 ADP + 2Pi ------------------------> 2 ATP
- La dernière étape se déroule dans
les crêtes de la membrane interne des
mitochondries.
C'est l'oxydation par le dioxygène, des
composés réduits produits dans les
étapes précédentes. Elle est
couplée à la production d'une importante
quantité d'ATP.
12 R'H 2 +6 O 2 ------------------------> 12
R'+12 H 2 O
32 ADP + 32Pi ------------------------> 32 ATP
Par contraste avec l'oxydation complète du
substrat liée aux mitochondries, une oxydation
incomplète est possible par fermentation. Elle
produit un déchet organique, reste du substrat
réduit non totalement oxydé lors du processus
dégradatif. Cette fermentation permet un
renouvellement peu efficace mais réel des
intermédiaires métaboliques, ce qui autorise
dans le cas de la fermentation alcoolique, une vie sans
oxygène.
Limites :
Les fermentations autres que la fermentation alcoolique ne
sont pas au programme.
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A partir de documents, construction de schémas
fonctionnels mettant en place les relations fonctions-
structures au sein d'une cellule (utilisation des
connaissances antérieures).
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Bilan structural et fonctionnel
d'une cellule vivante
Toute cellule vivante est constamment soumise
à un bilan d'entrée et de rejet de
matière, qu'accompagnent des conversions
énergétiques.
La cellule eucaryote est formée de compartiments dans
lesquels se déroulent des réactions
métaboliques particulières, catalysées
par des enzymes spécifiques. La mitochondrie et le
chloroplaste proviennent probablement de bactéries
qu'une cellule hôte ancestrale aurait adoptées
comme endosymbiotes.
Le noyau, par l'information génétique qu'il
contient, dirige la synthèse des protéines, et
donc des enzymes nécessaires au métabolisme de
la cellule.
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Limites (ne sont pas
exigibles):
- Les notions de pyramides de biomasse, de pyramide de
productivité.
- L'étude quantitative des flux de matière et
d'énergie.
- On se limite, en matière d'autotrophie, à la
photoautotrophie pour le carbone.
- Les caractéristiques cytologiques des tissus
rencontrés, à l'exception de celles du
parenchyme chlorophyllien.
- La notion de facteur limitant.
- Les mécanismes de fonctionnement des stomates.
- Les mécanismes de l'absorption racinaire.
- Les mécanismes de la circulation des
sèves.
- La connaissance des différents pigments autres que
la chlorophylle.
- La structure moléculaire des pigments.
- La connaissance des deux photosystèmes, des
composés intermédiaires, des enzymes, des
coenzymes impliqués dans les réactions
d'oxydoréduction ainsi que le "schéma en
Z".
- La connaissance des composés intermédiaires,
des enzymes, des coenzymes impliqués dans la
synthèse de glucides. On se limite aux noms du
ribulose 1-5 bisphosphate (C5P2), du phosphoglycérate
(PGA) et du triose phosphate (C3P).
- Le fonctionnement de l'ATP-synthase.
- Les synthèses de matière organique autres
que les glucides (on se contente de signaler l'existence de
ces synthèses variées pour montrer que la
photosynthèse est à l'origine de l'ensemble de
la matière vivante).
- Les mécanismes du couplage
énergétique intervenant dans la
synthèse ou l'utilisation de l'ATP.
- La diversité des photosynthèses (on se
limite au cas des végétaux supérieurs
verts, en ne considérant que le métabolisme en
C3) ; la chimiosynthèse.
- La connaissance des composés intermédiaires
(autres que le pyruvate), des enzymes et des coenzymes
intervenant dans la fermentation ou la respiration
cellulaire.
- Les mécanismes de couplage entre les
réactions cataboliques et la synthèse
d'ATP.
- La connaissance de toute équation de transformation
chimique autre que les bilans figurant explicitement au
programme.
- L'étude expérimentale des fermentations
autres que la fermentation alcoolique.
- L'origine des organites intracellulaires (mitochondries et
chloroplastes) : on se contente d'évoquer rapidement
leur possible origine endosymbiotique, sans demander la
mémorisation d'une quelconque
argumentation.
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N.B. : La classe hors du lycée
Un déplacement de la classe hors du lycée (travail
sur le terrain, dans un laboratoire, dans un musée
)
pourra être éventuellement organisé. Il aura pour
objectif de mettre en application les méthodes initiées
en classe de première mais également de :
- servir de support à un questionnement à partir duquel
sera traité un aspect du programme ;
- valider un modèle proposé et présenté
en classe, et servir d'exercice d'évaluation ;
- fournir l'occasion d'une ouverture de la discipline.
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