retour cours, plan du cours de 1èreS
(d'après "Séismes : avant la secousse", Michel Campillo et Ioan Ionescu, La Recherche, 363, avril 2003, p 53-58 )
Sur la paillasse 1 vous avez un montage simple avec une planchette, un ressort, des poids et un système d'enroulement d'un fil. Représentez le montage à gauche ci-dessous. Puis représentez (approximativement) graphiquement le mouvement de la planchette en fonction du temps dans deux expériences: 1ère exp: la planchette étant seule tractée régulièrement; 2ème exp. vous ajoutez un poids important sur la planchette et vous enroulez le plus régulièrement possible le fil.
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Dans le cadre ci-dessous expliquez en quoi cette analogie permet de mieux comprendre que tout séisme est un relâchement brusque d'une contrainte accumulée dans la roche. Quelle est la force qui représente la contrainte ici ? Où s'accumule-t-elle ?
Le mouvement uniforme d'enroulement du fil symbolise le déplacement des plaques par entrâinement du manteau asthénosphèrique par exemple. La contrainte, accumulée dans la roche, est ici symbolisée par la tension du ressort. C'est donc le ressort qui accumule l'énergie cinétique et la restitue lors du mouvement brusque de la planchette surmontée de sa masse. |
(pour d'autres éléments, voir page sur les séismes: http://perso.libertysurf.fr/pst/svtiufm/seismes.htm)
* dur et mou : la
dureté est la résistance d'un
matériau à la destruction mécanique de
sa structure (usure): dans l'échelle de
Mohs on utilise 10 minéraux tests; un
minéral étant plus dur qu'un autre s'il raye
ce dernier: 10:diamant, 9:corindon, 8:topaze, 7:quartz,(le
verre se place ici), 6:orthose (la lame métallique
d'un couteau se place ici), 5:apatite, 4:fluorine, 3:calcite
(l'ongle se place ici), 2:gypse,1:talc. La dureté
s'applique donc à une solide. La mollesse
ne correspond pas à une notion physique
précise. On utilise les termes de souple,
élastique ou ductile (voir plus bas). La
dureté est une grandeur "positive", elle n'a pas
d'opposé au sens courant. En physique l'opposé
de "dur" (forte résistance) n'est pas "mou" mais "peu
dur" (faible résistance). Si l'on veut mesurer le
degré de non résistance il faut plutôt
parler d'incohérence ou de faible
cohésion: |
Réalisez les expériences ci-dessus avec un morceau de pâte à modeler puis avec un spaghetti à froid puis à chaud au-dessus de la flamme d'une bougie. Décrivez chaque expérience avec le vocabulaire adéquat.
La pâte à modeler
ETAIT un matériau élastique à
froid et plastique à chaud (une fois malaxée).
Maintenant avec les nouveaux produits alimentaires non
toxiques, elle est devenur plastique et
fragile (elle se casse, même à chaud);
il est quasiment nécessaire de lui adjoindre de l'eau
pour qu'elle ait un comportement ductile. |
Lire la partie A3 p 136 de votre livre (Belin).
Schématisez les dispositifs expérimentaux de la p 137 (B4). Représentez graphiquement l'évolution en fonction du temps des températures de surface (sonde 1) et de fond (sonde 2) dans le cas d'un chauffage par le bas (en noir) et par le haut (en rouge). Analysez les courbes obtenues en les décrivant et en les interprétant.
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Lorsque le bécher d'eau est
chauffé par le haut, la température du fond du
bécher n'augmente que très peu en 10 min (elle
passe de 11,7 à 15,5 °C en 600s) alors que la
température de l'eau de surface augmente
régulièrement pour atteindre près de 86
°C en 10 min. |
Le principe de la méthode est expliqué p 140
(Belin, A1). Une image est donnée sur le document A2.
Sauriez-vous y repérer des structures correspondant au
modèle de la tectonique des plaques ?
ATTENTION A L'ÉCHELLE: les hauteurs
sont multipliées par un FACTEUR 35 environ !!!!
Vous devriez reconnaître une zone disposée
horizontalement, d'une épaisseur voisine de 70-120 km, plus
chaude, qui pourrait être assimilée à la
lithosphère continentale. Alors que la lithosphère
océanique serait froide et plongerait très
profondemment dans le manteau asthénosphérique au
niveau du japon à l'W. La dorsale pacifique Est remonterait
presque sous la côte W américaine, visualisée par
cette zone chaude de très grand volume.
L'exercice d'application n°4, p 145 (Belin) vous permet de
faire quelques calculs simples sur cette technique (à faire
chez vous).
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c) la zone où peut se trouver la perturbation est en jaune puisqu'elle n'affecte que les rais B, C et E et non les autres rais qui doivent donc se trouver en dehors de la zone. En orange la zone rectangulaire la plus probable. d) la zone perturbée présente donc des vitesses trop lentes puisque le retard est postif (l'onde sismique met plus de temps à se propager). e) détermination graphique (voir tableau ci-dessus). f) dv = -0,8 km.s-1 g) les zones chaudes correspondant à un ralentissement des ondes sismiques, nous sommes en présence d'une zone chaude si la perturbation de la vitesse n'est due qu'à une différence de température, si les trajets sont rectilignes (si le milieu est homogène pour tous les autres paramètres que la température)... etc. |