Programme de seconde


texte officiels - les enrichissements typographiques sont personnels...mais les textes ne sont pas modifiés
En souligné les modifications de 1998-1999 (elles sont très criticables, le texte original était à mon sens beaucoup plus profond... "cable, réseau cablé, diffusion dans l'appareil circulatoire, réponse dans la cellule, vitesse instantanée"... autant d'inexactitudes indignes d'un programme scolaire...!
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B) Communication et organisation chez un animal.

La présentation initiale d'une ou deux réactions comportementales sert à mobiliser les acquis du collège: communication, stimuli et organes récepteurs, organes effecteurs, voies et centres nerveux. Elle permet de poser les problèmes à traiter et de prévoir les investigations à entreprendre.
L'étude de la communication nerveuse et celle de la communication hormonale au sein de l'organisation incluront le niveau cellulaire. Les aspects ultrastructuraux et ioniques, ainsi que le détail des aspects moléculaires, relèvent de la classe de Terminale. La notion de récepteur apparaît indispensable pour comprendre la communication. En revanche, les mécanismes et les conséquences de l'interaction entre neurotransmetteurs et récepteurs, entre hormones et récepteurs, ainsi que la nature chimique de leurs molécules ne sont pas au programme.
L'idée d'un traitement de l'information par les centres nerveux, intégration nerveuse, sera rendue accessible aux élèves à travers ses seules manifestations au niveau des effecteurs ; l'étude des mécanismes d'intégration au niveau des synapses est exclue.
L'exemple choisi pour l'étude de la communication hormonale ne concerne que le développement ou la croissance. L'étude du déterminisme de la sécrétion des hormones, celle des régulations, relèvent de la classe de Terminale.
Il convient de saisir toute occasion de souligner les liens entre les notions ci-dessous et leurs applications dans le domaine de la santé, sans toutefois dépasser le niveau des notions tel qu'il est explicité ici.

Il s'agit de présenter les deux grands modes de communication utilisés par les animaux, les communications nerveuses et hormonale. On soulignera en particulier les similitudes et les différences existant entre elles : pour la communication nerveuse, des effets à court terme, fondés sur un mode de propagation rapide, reposant sur l'existence d'un réseau cablé. A l'opposé, la communication hormonale se caractérise par des processus plus lents, agissant sur le long terme et reposant sur des processus de diffusion au travers du système circulatoire. Toutes deux, cependant, mettent en jeu des messagers, c'est-à-dire des molécules, qui vont se fixer sur des récepteurs, déclenchant ainsi une réponse dans la cellule.
On ne pourra guère faire l'économie d'une présentation sommaire du neurone et des synapses ainsi qu'une d'une mention des propriétés d'excitabilité de ces cellules. Sans entrer dans le détail des mécanismes ioniques du potentiel d'action, on soulignera la différence entre le courant électrique, dont la vitesse est pratiquement instantanée (propriété de cable), et l'influx nerveux qui se propage dans les nerfs à une vitesse de quelques mètres par seconde.

1. Communication nerveuse.
- Transmission et traitement de l'information : voies et centres nerveux, messages nerveux.
La communication nerveuse permet à l'organisme animal de réagir de façon adaptée à son environnement. Elle est fondée sur l'existence de liaisons anatomiques.
La communication nerveuse se manifeste par des combinaisons de signaux électriques enregistrables constituant des messages. Ces messages sont rapidement conduits dans un seul sens par des chaînes de neurones, cellules spécialisées, organisées en réseaux.
Les corps cellulaires des neurones sont regroupés dans les centres et les ganglions nerveux. Des fibres nerveuses relient les centres nerveux entre eux et aux organes périphériques.
Les neurones communiquent entre eux et avec les cellules effectrices par de multiples synapses. A leur niveau, l'association neurotransmetteur-récepteur assure la transmission des messages.
Grâce aux connexions nerveuses entre neurones, les centres nerveux traitent l'information reçue&emdash;intégration nerveuse&emdash; et élaborent des messages nerveux originaux dirigés vers des effecteurs déterminés, mis en jeu de façon coordonnée.

2. Communication hormonale.
- Messagers et messages hormonaux.
Dans un organisme, des populations cellulaires différentes peuvent communiquer entre elles par des messages hormonaux.
- Supports de la communication hormonale.
Une hormone est une substance produite par des cellules, en général, de glandes endocrines. Elle est libérée en faible quantité dans le milieu intérieur qui la véhicule. Elle se fixe sur des récepteurs de certaines cellules dites cellules-cibles, dont elle modifie l'activité.
Le message hormonal est lié au taux de l'hormone à un moment donné dans le milieu intérieur.
Les différentes populations cellulaires qui constituent l'organisme animal fonctionnent de manière intégrée, grâce à la communication nerveuse, assurée par des cellules spécialisées, et à la communication hormonale, assurée par des hormones libérées dans le milieu intérieur.

Les notions suivantes constituent un bilan pour la deuxième partie :
Les organismes pluricellulaires animaux et végétaux résultent de l'association de populations cellulaires spécialisées dans l'accomplissement de diverses fonctions, assemblées de façon déterminée.
Un milieu extracellulaire assure la cohésion et la circulation de substances entre les cellules.
Les modalités de coopération et de communication intercellulaires, en particulier par l'intermédiaire du milieu extracellulaire, aboutissent à une intégration fonctionnelle caractéristique des systèmes vivants.