n°3.1 |
EXAO |
Nom: |
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matériel |
dessine la chaîne d'expérimentation (ordinateur (unité centrale et périphériques (moniteur=écran, clavier, imprimante)), interface, adaptateurs et sondes (sonde à oxygène = électrode de Clark, sonde de température et sonde de lumière (mesure de l'éclairement)). la sonde mesure un paramètre physique sous forme d'une différence de potentiel (ddp = grandeur électrique) qu'elle transmet à l'interface qui la transforme en une valeur numérique électronique qu'elle transmet à l'ordinateur qui affiche une certaine valeur avec une certaine unité.
le logiciel : pilote/laboratoire/reacell |
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1.mesure de la température de la
pièce 19,5 25,5 24,0 20,0 85,5 24,0 23,5 22 22,0 20,0 Il faudrait pouvoir régler la sonde par rapport
à des valeurs connues : 0,0 0,5 0,0 1,5 0,0 3,5 0,5 0,0 0,5 0,0 |
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2. étalonnage de la sonde à
oxygène |
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3. mesure de la concentration en dioxygène de
la salle pendant 10 minutes A quelle courbe auriez vous pu vous attendre et pourquoi ? Une droite horizontale parce que la teneur en O2 de la pièce ne change pas beaucoup en 10 minutes Quelles courbes obtenez-vous ? Des nuages de points dispersés globalement disposés horizontalement ou obliquement avec des valeurs croissantes ou des valeurs décroissantes. Pour un groupe une superbe droite horizontale sans aucun point s'écartant de la valeur initiale. Expliquez pourquoi vous obtenez ou n'obtenez-vous pas la courbe attendue ? La courbe absolument horirontale est due à une sonde qui ne fonctionne pas. Les autres courbes ne sont pas des droites horizontales pour différentes raisons possibles : par exemple à cause de l'air qui bouge et donc qui n'a peut-être pas la même teneur en O2 (nous respirons) et surtout à cause de la sonde dont la précision n'est pas forcément très grande... Que mesure donc à peu près l'écart entre les deux valeurs minimales et maximale obtenues sur l'intervalle de 10 minutes ? L'incertitude mais en se méfiant des sondes qui ne fonctionnent pas Quelle valeur obtenez-vous ? 4 µmol.L-1 pour un groupe et 14 µmol.L-1 pour l'autre groupe Remarque : |
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Une mesure expérimentale est toujours affectée d'une incertitude qui dépend de la précision de l'appareil de mesure (précision de la mesure et de l'affichage de cette mesure). La plupart des appareils de mesure doivent être étalonnés. |
expérience |
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Montage : On place trois tiges feuillées d'élodée dans le bécher de 250 mL rempli d'environ 200 mL d'eau distillée. On règle l'agitateur magnétique à la vitesse minimale. On prépare mais on éteint la lampe. On plonge les trois sondes (O2, lumière et température) dans l'eau avec l'élodée sans empêcher le barreau magnétique de tourner. |
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On utilise la logiciel REACELL (société Jeulin) avec l'option "Concentration en oxygène", Représentation graphique et "Oxygène, température et lumière". Durée 15 minutes. Limites à ajuster en fonction des valeurs affichées pour chaque poste. On peut modifier les limites du tracé de la concentration en dioxygène en cours de manip. |
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résultats |
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témoins |
Trois types de témoins ont été trouvés et réalisés par les élèves : |
Témoin 1 : on enlève la plante et on recommence la même expérience sans élodée. L'eau était la plupart du temps sale et contenait quelques feuilles d'élodée. Les résultats étaient quasiement identiques au premier enregistrement. On trouve des variations en 15 min de l'ordre de 30 µmol.L-1. Ce qui est du même ordre de grandeur de celles mesurées dans l'expérience. L'EXPERIENCE N'A DONC PAS UNE VALEUR QUANTITATIVE MAIS QUALITATIVE. Ce qui est significatif dans l'expérience est le sens de variation de la concentration en dioxygène en fonction de l'éclairement. Les valeurs ne sont pas utilisables. |
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Témoin 2 : on enlève l'élodée et on change l'eau distillée. On recommence la même expérience dans les mêmes conditions. On observe bien une corrélation très nette entre la concentration en dioxygène affichée et la température de l'eau. Il est aisé de relier l'augmentation de température au chaffage du à la lampe à filament lorsque l'on allume celle-ci. Globalement, plus la température baisse, plus la concentration en dioxygène augmente. Inversement, plus la température augmente, plus la concentration en dioxygène du milieu diminue. Ces variations sont bien celles de la solubilité du dioxygène dans l'eau en fonction de la température (voir fiche technique de la sonde où quelques valeurs sont fournies). |
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Témoin 3 : pour tester le rôle de la
température mis en évidence à partir
des témoins 1 et 2, on réalise, comme pour le
témoin 2, un montage sans élodée avec
uniquement de l'eau distillée. Au départ on la
refroidit grâce à un glaçon (et l'on
observe que la concentration en dioxygène diminue, ce
qui est l'inverse de ce que l'on a obtenu
précédemment) puis on allume une ou deux
lampes pour faire augmenter progressivement la
température : la concentration en dioxygène
affichée augmente alors régulièrement;
ce qui est encore contradictoire avec les résultats
du témoin 2. |
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"Témoin 4" : quelques élèves ont réalisé la même expérience en changeant simplement l'ordre de l'allumage et de l'extinction de la lampe. Ce n'est pas vraiment un témoin mais la même expérience réalisée dans d'autres conditions de temps. Les résultats sont similaires, même après 3 heures de TP sans arrêt (2 groupes). |
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remarques techniques |
Voici quelques petits problèmes qui ont été observés en cours de manip :
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