1. L'ADN d'une cellule
est
(presque) toujours hérité
puis qu'il est réparti entre les deux celllules
filles à la suite de la division d'une cellule
mère
est
dupliqué pendant la phase de croissance chez les
eucaryotes (attention,
cette phrase pour être vraie dans sa
généralité exige que la cellule
croisse toujours lorsqu'elle est en phase de
réplication)
est
dupliqué pendant la phase S de l'interphase chez
les procaryotes.
2. L'ADN est répliqué
en
plusieurs petits fragments qui sont ensuite réunis
en entier
(la totalité de l'ADN d'une cellule est
répliquée lors de la réplication)
plusieurs
fois de suite avant une division
3. La réplication commence
par la
liaison d'un complexe enzymatique (contenant l'ADN
polymérase)
en
plusieurs points simultanément chez les procaryotes
en un seul
point d'initiation chez les procaryotes
4. La réplication
est une
réaction enzymatique qui demande de
l'énergie
est une
réaction de polymérisation (les
monomères sont les nucléotides)
est de type
conservatif
5. À la fin de la réplication
la
molécule d'ADN qui a servi de matrice est
détruite
on obtient
une molécule d'ADN nouvellement
synthétisée et la molécule
mère ancienne est conservée
on obtient
deux molécules d'ADN pour moitié ancienne
(un des brins est conservé) et pour moitié
nouvelle (un nouveau brin complémentaire de chaque
brin ancien est synthétisé)
6. La réplication de l'ADN
se fait
sans aucune erreur
comporte
environ une erreur toutes les 109 bases
comporte
des erreurs mais qui peuvent être
réparées grâce à des enzymes de
réparation de l'ADN
7. La vitesse de réplication
peut
être évaluée en fonction de la
durée de la phase S de l'interphase chez les
eucaryotes
est
extrêmement rapide : de l'ordre de quelques
centaines à quelques milliers de paires de bases
PAR SECONDE selon les cellules
dépend aussi du nombre de points d'initiation :
plus le nombre de points d'initiation est
élevé moins la vitesse globale de la
réplication est élevée, mais
l'augmentation du nombre de points d'initiation permet
cependant de répliquer rapidement des ADN
d'eucaryotes extrêmement longs (3.109
paires de bases chez l'homme par exemple).
(voir exercice 10 de la feuille)