1. On a mesuré le taux plasmatique de LH
chez une femelle macaque ovariectomisée (sans
ovaire) avant et après une injection d'hormones
ovariennes (OP = œstrogène +
progestérone). Le graphique ci-dessous
présente les résultats obtenus. On
précise que LH est une hormone
sécrétée par l'hypophyse . On peut
en déduire que :
les
hormones ovariennes inhibent la libération de LH
par les testicules
les hormones
ovariennes inhibent la libération de LH par
l'hypophyse
les hormones
ovariennes stimulent la libération de LH.
2. Les graphiques ci-dessous représentent les
résultats de dosages hormonaux effectués
chez une femme lors d'un cycle normal, puis sous prise
de pilule œstroprogestative normodosée.
Les
concentrations d'œstradiol et de progestérone
indiquées ne tiennent pas compte de celles des
œstro-progestatifs de synthèse contenus dans
la pilule chimique normodosée et qui sont donc
nettement supérieures aux concentrations des
hormones naturelles.
L'effet
contraceptif est dû à l'absence d'ovulation
qui peut être repérée grâce
à l'absence du pic de LH principalement.
L'arrêt
de la prise de pilule en fin de cycle est
nécessaire pour voir apparaître les
règles (si l'on maintient une forte concentration
en œstrogènes et en progestérone les
règles n'apparaissent pas).
3. Les expériences décrites ci-dessous
ont été réalisées sur des
lapines impubères pour comprendre l'effet de la
molécule RU486 utilisée dans le cadre de
l'IVG médicamenteuse.
la
comparaison des lots 1 et 2 permet d'affirmer que la
progestérone est nécessaire au
développement de la muqueuse utérine (et que
les œstrogènes seuls sont insuffisants).
la
comparaison des 3 expériences prouve que la RU486
empêche l'action des œstrogènes.
lors de
l'IVG réalisée par la prise de la RU486
c'est le développement de la muqueuse
utérine qui a lieu après les règles
(pendant la phase proliférative de l'utérus)
qui est empêché.
4. Après deux années de tentatives, Paul
et Jeanne n'arrivent pas à avoir d'enfants.
Jeanne a subi plusieurs examens et elle ne semble pas
présenter de problèmes particuliers mis
à part des cycles irréguliers. Le
médecin demande alors à Paul de faire un
spermogramme et on observe que ses spermatozoïdes
sont en nombre insuffisant et peu mobiles.
Il serait
déraisonnable de proposer à ce couple une
insémination artificielle avec sperme de donneur.
Il serait bien davantage utile de proposer d'abord des
traitements physiologiques afin de stimuler la
spermatogénèse chez Paul.
On peut
compenser la déficience des spermatozoïdes du
mari en s'efforçant de régulariser et de
stimuler l'ovulation chez la femme, par exemple par des
injections de FSH.
On ne peut
proposer aucun traitement et ce couple est
définitivement stérile.
5. Une IST
est le
nouveau nom pour désigner une maladie sexuellement
transmissible.
signifie :
infestation sexuellement transmissible
ne peut se
propager que par voie sexuelle; comme le SIDA qui est une
IST et ne se propage que lors de rapports sexuels.
6. L'hystérographie est une technique qui
consiste à injecter un produit de contraste (aux
rayons X, qui apparaît en blanc sur les
clichés) à l'intérieur des voies
génitales féminines. Sur cette photo prise
aux rayons X, on distingue facilement le vagin tout en
bas et l'utérus (en V) prolongé de chaque
côté par les cornes utérines
(oviductes) très fines. Les tissus mous sont en
gris noir et donc invisibles, à la
différence des os et tissus opaques aux RX qui
apparaissent en blanc.
on voit
que les trompes sont bouchées puisque le liquide de
contraste (blanc) n'a pas atteint les pavillons et les
deux ovaires.
on voit que
les deux ovaires sont en blancs ce qui ne peut provenir
que du produit de contraste et que donc aucune trompe
n'est bouchée.
on voit que
seule la trompe gauche est bouchée.
7. Une jeune fille consulte son gynécologue,
car à 14 ans elle n'a toujours pas eu de
règles. Un caryotype réalisé permet
de trouver qu'elle possède 3 chromosomes sexuels
(XXX).
cette
anomalie chromosomique indique qu'elle va mourir
très jeune.
cette
anomalie chromosomique touche environ une fille sur 500 et
n'induit pas de stérilité ; on peut penser
que les règles vont bientôt survenir.
cette
anomalie chromosomique est nommée syndrome de
Klinefelter et conduit à un phénotype
(apparence) masculin qui va se développer
progressivement.
8. Un jeune couple de 32 ans, Juliette et Nino, essaye
d'avoir un enfant depuis maintenant 4 ans. Les examens
de Nino sont à fait normaux. Un examen
gynécologique de Juliette montre que ses trompes
et son utérus ne présentent aucune
anomalie, mais que ses ovaires contiennent des
follicules peu développés. Un dosage
hormonal donne les résultats suivants :
Juliette
n'a pas de pic de LH-FSH autour du 14ème jour de
son cycle, elle ne peut donc avoir d'ovulation.
Comme
Juliette présente un taux très faible
d'hormones hypophysaires il est probable que c'est la
raison pour laquelle ses follicules ne se
développent pas
Comme on ne
connaît pas les taux d'hormones de type
œstrogène chez Juliette on ne sait pas si le
problème vient de l'hypophyse ou de son absence de
stimulation (par les œstrogènes de l'ovaire
ou par la GnRH de l'hypothalamus).
9. Les castrats chez qui on a pratiqué
l'ablation (du latin "ablare"
= enlever) des testicules après la naissance
ont des
caractères sexuels féminins parce qu'ils ne
peuvent plus sécréter l'AMH et la
testostérone et que leurs voies génitales
masculines régressent et deviennent des voies
féminines
ne peuvent
plus sécréter de testostérone et
d'AMH ce qui fait que non seulement les testicules ne se
développent plus, mais que leurs caractères
sexuels secondaires masculins régressent et se
féminisent : ossature fine peu musclée (et
grasse), voix haute, faible pilosité thoracique
notamment.
pourraient
récupérer leurs caractères sexuels
secondaires mâles grâce à des
injections de testostérone.
10. Les deux schémas ci-dessous
présentent les deux états
indifférencié (vers la 6e semaine) et
différencié(vers la 15e semaine) des
appareils uro-génitaux d'un garçon.
on
observe que les canaux de Wolff ont régressé
sous l'action de l'AMH : hormone anti-müllerienne
on observe
que les canaux de Müller ont régressé
sous l'action de l'AMH : hormone anti-müllerienne
on observe
que les canaux de Wolff se sont développés
en spermiducte .
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