PARTIE
3 (6 points)
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REPRÉSENTATION
VISUELLE
LE MELON
ET LA VISION
Pendant
l’été,
le melon est un
fruit
très
plébiscité
par les
consommateurs.
Outre sa
fraîcheur,
son goût
sucré et
ses arômes
agréables,
il est
également
favorable
à la
vision. On
s’intéresse
aux bienfaits du
melon dans
l’amélioration
de la vision.
Document
1 : Seuil de
sensibilité
en fonction de
la longueur
d’onde
des 4 types de
photorécepteurs
Les
photorécepteurs
sont
exposés
à des
longueurs
d’ondes
différentes.
Pour chaque
longueur
d’onde, le
photorécepteur
a
été
soumis
d’abord
à une
intensité
lumineuse
très
faible, puis de
plus en plus
forte
(mesurée
en lux).
D’après
www.acces.ens-lyon.fr
Document
2 : Apports
nutritionnels
du melon
charentais
Composition du
melon charentais
Nutriment
Quantité
moyenne pour 100
g de melon
Eau
91, 1 g
Protéines
0,710 g
Lipides
0, 195 g
Glucides
7,58 g
Vitamine A
–
bêta-carotène
1,06 mg
Vitamine
B
0,919 mg
Vitamine
C
11, 1 mg
Vitamine
E
0,113 mg
Minéraux
et
oligo-éléments
(calcium,
fer, zinc
…
)
0,380 g
Autres
13,38 mg
D’après
ANSES (Agence
Nationale de
Santé
et
Sécurité)
L’apport
journalier
recommandé
pour un adulte
en vitamine
A-bêta-carotène
est de 0,8 mg.
Document
3 : La
vitamine A et
la vision
La rhodopsine
est un pigment
rétinien
présent
dans les
bâtonnets.
Elle comporte de
la vitamine A,
molécule
dérivée
du
bêta-carotène.
La rhodopsine
est
décomposée
à la
lumière
et
nécessite
pour se
régénérer
de la vitamine A
provenant de
l’alimentation.
La carence en
vitamine A peut
provoquer une
déficience
de la vision
crépusculaire
ou nocturne qui
peut notamment
se traduire par
une
incapacité
de
reconnaissance
des gens dans
une pièce
mal
éclairée.
QUESTIONS
A partir de
l’exploitation
des documents et
de vos
connaissances,
répondre
aux questions
suivantes :
Question 1 :
Comparer la
sensibilité
des cônes
et des
bâtonnets
à la
lumière.
Le
document 1
permet
d'affirmer que
les
bâtonnets
ont un seuil
de
sensibilité
(environ 1 lux
ce qui est
très
faible et
correspond
à un
éclairement
nocturne d'une
nuit sans
lune) bien
inférieur
à celui
des
cônes
(un peu moins
de 1000 lux,
ce qui
correspond
à une
nuit avec une
forte
luminosité
lunaire).
Cependant les
bâtonnets
ne
présentent
ce seuil
minimal que
pour une
longeur d'onde
voisine de 500
nm, ce qui
correspond
à des
radiations
bleu-vert.
pour des
radiations de
longueur
d'onde
élevée
comme le rouge
(vers 650-700
n) les
bâtonnets
ne sont pas
plus sensibles
que les
cônes.
Les
bâtonnets
saturent entre
100 et 1000
lux dès
que la
luminosité
est celle du
jour. On dit
que les
bâtonnets
permettent de
voir la nuit.
Les
cônes
ont un seuil
de
sensibilité
minimal
différent
selon chaque
type de
cône.
Les
cônes S
(pour
Small)
on un seuil
mainimal dans
les faibles
longeur d'onde
- bleues- vers
450 nm et
surtout ne
sont sensibles
qu'à
ces faibles
longeurs
d'onde : entre
400 et 500 nm.
Ils saturent
vers 100.000
lux (en plein
soleil). Dire
qu'ils sont
sensibles au
bleu est assez
exact.
Les
cônes de
type M,
même
s'ils ont un
seuil minimal
situé
vers 550 nm -
dans le vert -
sont
insensibles en
deça de
430 nm environ
et saturent un
peu au-dessus
de 10.000 lux
(luminosité
courante sans
éclairage
en plein
soleil). De
même les
cônes de
type L ont un
seuil minimal
situé
dans le
vert-jaune
vers 680 nm et
comme les
cônes M,
ils sont
insensibles
aux faibles
longeurs
d'onde et
saturent pour
des
luminosités
encore plus
faibles que
les
cônes M.
Ces deux
derniers
cônes
sont donc
sensibles au
longeurs
d'onde
moyennes et
élevées
et permettent
de
différencier
les couleurs
correspondant
à ce
spectre.
On dit que les
cônes
peremettent de
voir le jour.
Question 2 :
Le melon fait
partie des
aliments
conseillés
pour
améliorer
la vision
nocturne.
Expliquer cette
affirmation.
Le
melon, avec sa
forte teneur
(1,06 mg.100g-1)
en vitamine A
(bêta
carotène)
permet, avec
une seule
portion de
100g,
d'assurer les
besoin
quotidiens en
cette vitamine
évalués
à 0,8
mg. Les
vitamines sont
des substances
qui, pour la
plupart,
doivent
être
trouvées
dans
l'alimentation,
car le corps
ne peut pas
les
synthétiser.
Ce qui doit
être la
cas puisqu'une
carence en
vitamine A
semble
provoquer des
déficiences
de la vision
nocturen.
Cette vitamine
entre dans la
composition de
la rhodopsine
qui est le
pigment
photosensible
des
bâtonnets.
On peut donc
penser qu'une
alimentation
riche en
vitamine A et
donc par
exemple
comprenant du
melon, est
susceptible
d'augmenter la
synthèse
de rhodopsine
et donc de
favoriser le
fonctionnement
des
bâtonnets
et donc la
vision
nocturne.
On
restera
cependant
pudent les
effets d'une
carence ne
sont pas du
tout
symétriques
à ceux
d'un apport
important, le
bénéfice
d'un apport
important de
vitamine A
n'est pas
certain.