Le premier implant contraceptif a été mis en vente en France en
2001. Il se présente sous la forme d'un bâtonnet souple de 4 cm de
longueur et 2 mm de diamètre. Inséré au niveau du bras, il
libère de manière continue et pendant trois ans une hormone de
synthèse proche de la progestérone, l'étonogestrel. L'implant est un contraceptif dit « de deuxième intention » : il sera prescrit aux femmes qui présentent des contre-indications ou une intolérance aux oestroprogestatifs ou qui ont des difficultés à suivre la prise quotidienne d’une pilule classique. L’implant est pré-chargé dans un applicateur stérile jetable, qui permet une pose rapide, sous anesthésie locale. Effectuée sous contrôle médical, l'intervention n'excède pas une minute trente et n'entraîne aucune complication dans 99,7 % des cas. L’utilisatrice devra être informée qu’elle peut demander le retrait de l'implant à tout moment, mais il ne devra pas rester en place plus de trois ans. Le retrait se réalise également sous anesthésie locale et nécessite une incision sous cutanée de 2 mm qui peut laisser une minuscule cicatrice. Les complications lors du retrait sont très rares.
D’après : http://agence-prd.ansm.sante.fr et
http://www.choisirsacontraception.fr
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