Document 3 : les principales raisons connues du déclin des abeilles sont résumées dans le tableau ci dessous : | |
La monoculture |
La monoculture, qui s’oppose à la polyculture,
consiste à cultiver une même espèce à
courte floraison et aux pollens souvent pauvres en protéines sur de nombreux hectares. Elle ne permet pas aux abeilles une alimentation équilibrée. Il en résulte qu’une agression qui serait anodine pour une colonie bien nourrie peut avoir des conséquences désastreuses pour une ruche dénutrie. |
Les pesticides | Bien que leurs effets sur les abeilles soient encore peu connus, la commission européenne a décidé, en 2013, d’interdire l’utilisation de trois insecticides qui ont pour effet de désorienter les abeilles qui ne peuvent retrouver leur ruche et meurent alors rapidement. De façon générale, les pesticides contribuent à affaiblir les abeilles. |
Les prédateurs | Parmi les prédateurs, le frelon asiatique, arrivé en
France autour de 2004 et déclaré espèce
nuisible en 2013, se nourrit des abeilles et affaiblit ainsi les ruches. Le prédateur du frelon asiatique n’étant pas présent en France, le nombre de nids ne cesse d’augmenter. |
Les acariens parasites, les champignons et virus | Dans cette famille, le varroa, découvert en 1982, est
l’ennemi numéro un des abeilles. Ce parasite
s’attaque aux abeilles adultes mais aussi aux larves. Une ruche infectée non traitée peut se voir totalement dépeuplée en quelques années. Les abeilles affaiblies sont plus sensibles aux virus et champignons. |
(D’après la France agricole « Le nombre d'apiculteurs chute de 40 % en six ans (FranceAgriMer) » 12/09/2012 |
Estimation | Grandes cultures (céréales, oléagineux, protéagineux et quelques légumes) |
Arboriculture fruitière |
Baisse de la quantité de pesticides (en %) | 50 | 21 |
Baisse de production (en %) | 12 | 19 |
Pourcentage de perte de profit à l’hectare lors du
passage de la norme NA à la norme N2C |
4 % | 18,2 % |