PARTIE 3 (6 points) -  FÉMININ-MASCULIN

Mme et M. X ont consulté plusieurs fois un gynécologue spécialiste de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) qui leur a prescrit différents examens dont les résultats figurent dans le document 1.
Suite à l'étude de ces résultats et à une discussion avec le couple, le médecin leur propose le recours à la FIVETE (fécondation in vitro et transfert d'embryons) accompagnée d'une IMSI (injection magnifiée d'un spermatozoïde).
Un résumé de ces deux techniques est présenté dans le document2.

Document 1
Document 1a : résultats des dosages hormonaux obtenus sur plusieurs cycles sexuels chez Mme X.

D'autre part, les examens de Mme X ont révélé une glaire cervicale, un utérus, des trompes et des ovaires normaux.
Source: un manuel de SVT.
Document 1 b : spermogramme de M. X



QUESTIONS
Question 1
Après avoir argumenté sur le niveau de fertilité de monsieur et madame X, justifier la proposition du médecin de recourir à la technique de FIVETE associée à l'IMSI dans le cas d'infertilité de ce couple.

Ici encore il s'agit, bien au-delà d'un simple objectif culturel, de poser un diagnostic (« tout est normal pour madame, mais pas pour monsieur chez qui rien de va »), même si l'on peut penser qu'il ne s'agit que de justifier le diagnostic du médecin. En effet, l'élève doit-il comparer les courbes prétendument obtenues chez Mme X (alors qu'elles sont tirées d'un manuel de SVT) à celles qu'il est supposé connaître par cœur ? Monsieur X ne présente-t-il aucune autre anomalie ? Comment imaginer qu'un élève puisse savoir quelles sont les conséquences réelles d'un fort taux d'anomalie des spermatozoïdes ? On ne peut s'attendre qu'à des raisonnements simplistes qui ne sont PAS SCIENTIFIQUES et encore moins MÉDICAUX.

Il semblerait que les courbes hormonales hypophysaires (LH et FSH) et ovariennes (œstrogènes et progestérone) de Mme X soient normales, tout comme ses examens gynécologiques (glaire cervicale (passage des spermatozoïdes), utérus (nidation, gestation), trompes (fécondation)). L'infertilité ne semble donc pas venir de Mme X.
Il n'est est pas de même pour Mr X, car son spermogramme révèle un taux de spermatozoïdes anormaux très important (moins de 2% de spermatozoïdes normaux, alors qu'on estime qu'il est nécessaire d'en posséder au moins 4% pour espérer avoir un sperme fécondant).
Il faut donc remplacer la fécondation normale qui ne peut pas avoir lieu de façon naturelle si l'on désire tout de même s'affranchir de la limite biologique que représente cette infertilité. Le médecin propose donc de réaliser une fécondation artificielle en injectant directement le spermatozoïde dans l'ovocyte. En effet, comme la plupart des spermatozoïdes de Mr X sont anormaux ils ne peuvent féconder naturellement l'ovocyte, même in vitro, à moins de les sélectionner, ce que peut faire l'IMSI, beaucoup mieux que l'ICSI, du fait du fort grossissement sous lequel est réalisé la manipulation d'injection du spermatozoïde dans le cytoplasme de l'ovocyte.
Une fois que l'on a obtenu l'embryon, il faudra ensuite le réimplanter dans l'utérus de Mme X,  préalablement préparé par voir hormonale, afin de simuler les conditions d'une grossesse naturelle et que l'embryon puisse nidifier (étape non représentée sur le document, mais essentielle). C'est la seconde partie de la FIVETE.

Même si le sujet ne vous demande pas votre avis, il est à noter que les techniques proposées sont lourdes, éprouvantes, coûteuses et incertaines, sans parler de leur aspect immoral.

Question 2 : on s'intéresse au cas de Mme X.
cocher uniquement la réponse exacte
Mme X ovule naturellement car:
  1. ses trompes ne sont pas obstruées;
  2. sa glaire cervicale est normale;
  3. son utérus est normal;
  4. son hypophyse fonctionne sans anomalie.
Réponse 4
L'ovulation est le fait des ovaires, sous le contrôle de l'hypophyse, elle-même sous le contrôle de l'hypothalamus.


Question 3 : on s'intéresse à la technique de la FIVETE.
cocher uniquement la réponse exacte
La technique de la FIVETE nécessite d'avoir recours à :
  1. une insémination artificielle des spermatozoïdes dans l'utérus;
  2. une stimulation ovarienne pour obtenir plus d'un ovocyte;
  3. un prélèvement des ovocytes dans les trompes;
  4. un transfert des embryons dans l'ovaire.

Réponse 2.
Étant donné que le taux d'échec se situe entre 80% et 90%, pour obtenir un embryon qui nidifie, il est nécessaire d'en implanter une dizaine.
On notera que l'on retire les embryons surnuméraires qui sont alors tués puis détruits, si plus d'un se développe.... ce qui pose un problème éthique majeur.