PARTIE 2 (6 points) - LE DÉFIT ÉNERGETIQUE
Faire la lumière sur les ampoules
Entre
efficacité, durée de vie, prix d’achat et conditions
d’utilisation, il est difficile de faire des choix quant il
s’agit d’ampoules à économie
d’énergie. Et pour faciliter les choses, la
réglementation change et évoluera encore jusqu’à
fin 2012 !
Document 1 : Une opération ordinaire
Encore récemment, les ampoules d’utilisation domestique
convertissaient la plupart de l’électricité en
énergie thermique plutôt qu’en énergie lumineuse.
Dans un contexte d’économie d’énergie, les
constructeurs ont donc cherché à augmenter la part de
l’énergie convertie en lumière : aujourd’hui, une
ampoule basse consommation (ABC) aussi appelée fluocompacte, de
puissance 15 W éclaire autant, pour une consommation
d’électricité moindre qu’une ampoule à
incandescence de 60 W.
Les ampoules à incandescence et les ampoules halogènes sont
progressivement interdites à la vente en France. Par exemple depuis
le 1er septembre 2010, c’est le cas des ampoules de plus de 75 W (60 W
pour les halogènes). Les tubes fluorescents (dits «
néons ») et les diodes électroluminescentes (DEL)
restent autorisées.
Le constructeur doit apposer une étiquette qui indique la classe
d’efficacité énergétique qui correspond à
une plage d’indices d’efficacité (tableau 1). Chaque
indice correspond au rapport entre la puissance consommée (en mW) et
le flux lumineux (en lumen, symbole lm). Cela revient à classer les
ampoules selon leur rendement (tableaux 1 et 2).
Le remplacement des ampoules ne suffira pas, seul, à réduire
de façon conséquente la consommation énergétique
: en France, l’éclairage représente 10 % de la
consommation électrique, soit 3% de l’énergie totale
consommée.
Tableau 1 : indications approximatives pour les classes
d’indice d’efficacité énergétique des
ampoules.
Tableau 2 : valeurs moyennes pour des lampes « grand public
».
Document 2 : consommation énergétique pour 8 000 h de
fonctionnement des deux lampes du tableau 2.
Prix du kWh : 0,11 €
QUESTIONS :
1- Préciser le point commun entre les deux lampes du tableau 2 du
document 1.
2- Pour chacun des deux types de lampes présentées ci-dessous
(lampes à incandescence et fluocompacte), compléter la
chaîne énergétique et le bilan dans chaque cas.
Pour le même flux de lumière,
compléter ci-dessous la chaîne énergétique
associée à chacune des lampes (à incandescence et
fluocompacte) :
– en utilisant les mots : électrique, lumineuse et
thermique
– en calculant le bilan des transferts d’énergie
durant une seconde
3- A l’aide du tableau 1 du document 1 montrer que la lampe
fluocompacte du tableau 2 entre dans la catégorie de l’une
des classes A.
4- On s’intéresse à la consommation des ampoules du
salon et de la chambre dans une habitation.
La chambre est éclairée avec une
lampe à filament de 60 W pendant 1 heure.
Le salon est éclairé avec une lampe fluocompacte de 15 W
pendant 4 heures.
La lampe du salon a consommé :
cocher la réponse exacte
ci-dessous
□ quatre fois plus d’énergie que la lampe de la chambre.
□ autant d’énergie que la lampe de la chambre.
□ quatre fois moins d’énergie que la lampe de la chambre.
□ huit fois plus d’énergie que la lampe de la chambre.
5.1- A l’aide du document 2, calculer le coût de revient
(achat et fonctionnement pendant 8000 h) pour la lampe fluocompacte du
tableau 2 du document 1.
5.2- Sachant que le coût de revient (achat et fonctionnement pendant
8000 h) pour les lampes à filament classiques est de 60,80 €,
calculer l’économie financière réalisée
pour 8 000 h de fonctionnement.