PARTIE
3 (6 points)
- FÉMININ
– MASCULIN
L’endométriose
est une maladie
touchant environ
une femme sur
dix en âge
de
procréer.
Elle se
manifeste par
des douleurs
abdominales
chroniques
invalidantes.
Il
n’existe,
à
l’heure
actuelle aucun
traitement
définitif
de
l’endométriose.
On cherche
à
comprendre
comment la prise
continue de
leuprolide
permet de
limiter les
douleurs
liées
à cette
maladie.
Document
1 :
symptômes
et
localisation
de
l’endométriose
Source
:
https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/endometriosis/symptoms-causes/syc-20354656
(consulté
et
modifié
le 25-06-2018)
Les femmes
atteintes
d’endométrioses
décrivent
généralement
des douleurs
menstruelles
importantes.
L’endométriose
se manifeste par
le
développement
de nodules en
dehors de
l’utérus.
Ces nodules, qui
ont les
mêmes
propriétés
que
l’endomètre,
vont ainsi se
développer
au fur et
à mesure
des cycles,
provoquant des
inflammations et
des saignements
pendant les
périodes
de menstruation.
Ces
réactions
inflammatoires
et ces
saignements hors
de
l’utérus
sont
responsables de
violentes
douleurs
abdominales.
Document
2 :
résultats
d’expériences
L’hypothalamus
libère de
façon
rythmique (= non
continue) dans
le sang une
neurohormone, la
gonadolibérine
ou GnRH. La
fixation de la
GnRH sur ses
récepteurs
spécifiques,
situés
sur les cellules
de
l’hypophyse
antérieure,
entraine la
sécrétion
de deux
hormones, la FSH
(Hormone
folliculo-stimulante)
et la LH
(Hormone
lutéinisante).
Ces deux
hormones
stimulent la
sécrétion
des hormones
ovariennes
nécessaires
à la
réalisation
du cycle
ovarien.
Document
3 :
comparaison de
la structure
de la GnRH et
du leuprolide
(agoniste*)
https://infertilechemist.com/tag/gonadotropin-releasing-hormone
(consulté
le 25/06/2018)
*agoniste : dont
l’effet
est identique
Questions
Question
1 :
Identifier le
mode de
sécrétion
de la GnRH
nécessaire
à la
réalisation
du cycle
utérin
normal (on
n’attend
pas de
justification).
La
sécrétion
de GnRH est
probablement
pulsatile
puisque les
injections
doivent
être
discontinues
pour
être
efficaces.
Question
2 : Recopier
la
réponse
exacte sur
votre copie
Le leuprolide
agit comme un
agoniste de la
GnRH en :
A. se fixant sur
la GnRH ;
B. se fixant sur
les
récepteurs
spécifiques
de la GnRH au
niveau de
l’utérus
;
C. se fixant sur
les
récepteurs
spécifiques
de la LH ;
D. se fixant sur
les
récepteurs
spécifiques
de la GnRH au
niveau de
l’hypophyse.
D
probablement
puisque le
leuprolide est
un agoniste de
la GnRH
Question 3 :
Expliquer
comment le
leuprolide
empêche
les douleurs
liées
à
l’endométriose.
Le
leuprolide
agit de la
même
façon
que la GnRH.
En l'injectant
de
façon
continue il
inhibe
l'action de la
GnRH et donc
permet une
libération
de LH et FSH
en faible
quantité
et stable (doc
2 ligne 2) ce
qui limite
l'épaississement
de
l'endomètre
et sa
vascularisation
et permet donc
de diminuer
les douleurs
liées
aux
inflammations
et saignements
liés au
développement
de la muqueuse
utérine
à
chaque cycle
utérin.