PARTIE 3 (6 points) -  FÉMININ MASCULIN

Les femmes asiatiques sont moins sujettes aux troubles de la ménopause (bouffées de chaleur, fragilité osseuse appelée ostéoporose) que les femmes occidentales.
On s'intéresse au lien possible entre la ménopause des femmes asiatiques et leur alimentation riche en soja.

Document 1 : dosages des hormones ovariennes

Document 1a : au cours d'un cycle chez une femme non ménopausée


Document 1b : chez une femme ménopausée
Le taux sanguin d'œstrogènes reste compris entre 30 et 50 pg/mL et celui de progestérone entre 2 et 4 ng/mL.

Document 2 : action des œstrogènes
Les œstrogènes contrôlent :
- le renouvellement du tissu osseux : un déficit en œstrogènes entraîne une fragilité osseuse ;
- la température corporelle : ils régulent l'afflux du sang au niveau de la peau. Lorsque leur taux diminue à la ménopause, la personne peut ressentir des sensations passagères de chaleur ("bouffées" de chaleur).

Document 3 : modélisations d'une molécule d'un œstrogène et d'une molécule d'isoflavone contenue dans le soja.


QUESTIONS


À partir des documents et de vos connaissances, répondre aux questions.

Question 1 : On s'intéresse aux concentrations sanguines des hormones ovariennes au cours d'un cycle sexuel.

Au cours d'un cycle sexuel : 
cocher la réponse exacte
  1. les œstrogènes présentent un pic de concentration après l'ovulation.
  2. les œstrogènes présentent un pic de concentration au moment de l'ovulation.
  3. la progestérone est sécrétée après l'ovulation.
  4. la progestérone est sécrétée avant l'ovulation.
Réponse 3
On peut cependant se demander si la réponse 2 n'est pas exacte au vu de la courbe fournie. En fait elle est inexacte (ce n'est pas un pic), mais pas totalement fausse (il y a bien une augmentation). Vous devez savoir que le pic ovulant est un pic de LH. Cependant, il existe bien une augmentation assez progressive de la concentration en œstrogènes au cours de la phase folliculaire (voir courbes plus précises ici). De plus cette augmentation de la concentration perdure pendant l'ovulation et la phase lutéale, malgré une légère baisse en début de phase lutéale, .

Question 2 : On s'intéresse au contrôle de la sécrétion des hormones ovariennes au cours d'un cycle sexuel.

La sécrétion des hormones ovariennes est contrôlée par :
cochez la réponse exacte
  1. les hormones sécrétées par la paroi de l'utérus.
  2. l'hormone LH sécrétée par l'hypothalamus.
  3. l'hormone FSH sécrétée par l'hypothalamus.
  4. les hormones FSH et LH sécrétées par l'hypophyse.
Réponse 4

  Question 3 : On s'intéresse aux caractéristiques hormonales de la ménopause.

Après la ménopause, les œstrogènes sont sécrétés à des doses :
cocher la réponse exacte
  1. variant de façon cyclique.
  2. comprises entre 30 et 50 pg/mL.
  3. constantes supérieures à 100 pg/mL.
  4. inférieures à 10 pg/mL.
Réponse 2 !!!

Question 4 : On s'intéresse au mode d'action de la molécule d'isoflavone sur l'organisme.

La molécule d'isoflavone pourrait se fixer sur le récepteur de :
cocher la réponse exacte
  1. l'œstrogène et augmenter ainsi les troubles de la ménopause.
  2. l'œstrogène et diminuer ainsi les troubles de la ménopause.
  3. la progestérone et diminuer ainsi les troubles de la ménopause.
  4. la progestérone et augmenter ainsi les troubles de la ménopause.
Réponse 2

  Question 5 :
À partir des documents et de vos connaissances, expliquer comment l'atténuation de certains troubles de la ménopause (bouffées de chaleur et ostéoporose) observée chez les femmes asiatiques peut être mise en relation avec la présence de soja dans leur alimentation.

Dans une alimentation riche en soja, on pourrait penser que les molécules d'isoflavone absorbées en grande quantité ne sont pas détruites par les processus digestifs et qu'une petite partie se retrouverait dans le sang.
La molécule d'isoflavone présente une forme partiellement voisine de celle d'un œstrogène du fait de ses deux cycles placés dans un plan. On pourrait également penser que la molécule d'isoflavone puisse se fixer sur les récepteurs aux œstrogènes qui reconnaissent justement ces deux cycles plans.
On pourrait alors justifier la diminution des troubles de la ménopause (dus à la baisse des œstrogènes et à l'arrêt de leur sécrétion cyclique) chez les femmes asiatiques par une action de remplacement de l'isoflavone qui agirait alors en se fixant sur les récepteurs aux œstrogènes et en mimant l'action de ces hormones.