PARTIE 3 (6 points) -  FÉMININ - MASCULIN
 
Depuis Louise Brown (premier « bébé-éprouvette ») en 1978, le nombre de fécondations in vitro (FIV) n'a cessé d'augmenter. Au début des années 2000, près de 300 000 tentatives étaient effectuées chaque année en Europe. Cependant, les chances de réussite sont variables et s'élèvent en moyenne autour de 22 % par cycle menstruel. Elles diminuent avec l’âge : 12% à 38 ans, 9% à 40 ans et 6% à 42 ans.
Pour limiter ces échecs, les médecins proposent différents tests avant de commencer une procréation médicalement assistée (PMA).

On cherche à estimer les chances de réussite d'une PMA chez Mme B, âgée de 38 ans.

Pour évaluer, en début de cycle, le nombre de follicules présents dans ses ovaires et capables d'évoluer jusqu'à l'ovulation on réalise :
- des dosages sanguins de la FSH (Hormone Stimulant les Follicules) et de l’AMH, (Hormone Anti Müllérienne) qui, chez la femme adulte, est sécrétée par les cellules des follicules en croissance,
- une échographie des ovaires.

Les résultats de Mme B. et d'une femme fertile du même âge sont donnés ci-dessous.
 

Document 1 : échographies ovariennes d’une femme fertile et de Mme B. réalisées au 3ème jour du cycle



Le trait en pointillés correspond à la limite de l’ovaire.
Le diamètre des follicules susceptibles d’évoluer  jusqu’à l’ovulation est matérialisé par un segment (+-----+).

 

Document 2 : dosages sanguins en début de cycle (3ème jour)

Taux de FSH (UI) Taux d’AMH (ng.L-1)
Chez une femme fertile de 38 ans   <10 entre 2 et 6,8
Chez Mme B.    8 0,9


A l'aide de vos connaissances et des documents, compléter les phrases suivantes :

QUESTION 1

on s'intéresse aux résultats de l'échographie de Mme B.
La comparaison des échographies des ovaires de la femme fertile et de Mme B., faites au troisième jour du cycle, permet de repérer que :

Cochez uniquement la réponse exacte

□ la taille des ovaires de Mme B. est réduite de moitié par rapport à la taille de ceux de la femme fertile
□     Mme B. a un très grand nombre de follicules susceptibles d’évoluer jusqu’à l’ovulation dans ses ovaires
□ dans les ovaires de Mme B. on n’observe aucun follicule susceptible d’évoluer jusqu’à l’ovulation
□    dans les ovaires de la femme fertile on n’observe aucun follicule susceptible d’évoluer jusqu’à l’ovulation

  La réponse 3 est la seule exacte.


  QUESTION 2
on s'intéresse aux résultats des dosages sanguins de Mme B.
D’après les dosages sanguins, on peut déduire que Mme B présente une sécrétion

Cochez uniquement la réponse exacte

□  hormonale ovarienne trop abondante
□  normale des hormones FSH et AMH
□  insuffisante de la FSH
□  insuffisante de l'AMH.

La réponse 4 est la seule exacte.

QUESTION 3
on s'intéresse aux faibles chances de réussite d'une PMA chez Mme B.
D’après l’ensemble des données concernant Mme B, on peut estimer que les chances de réussite d’une PMA sont faibles à cause de :

Cochez uniquement la réponse exacte

□    son âge, son faible taux d’AMH et son absence de réserve folliculaire
□   son âge, son faible taux de FSH et son absence de réserve folliculaire
□    son âge, son faible taux de FSH et son importante réserve folliculaire
□    son âge, son faible taux d’AMH et son importante réserve folliculaire

  La réponse 1 est la seule exacte. Les termes "absence de réserve folliculaire" sont un peu sybillins; il semble logique qu'ils désignent le fait que chez Mme B. les follicules n'ont pas suffisamment grandi et qu'aucun n'est prêt à ovuler.

QUESTION 4
on s'intéresse à la technique de PMA que pourrait se voir proposer Mme B.
Pour permettre à Mme B d’être enceinte, on peut réaliser

Cochez uniquement la réponse exacte

□ une stimulation des follicules susceptibles d’évoluer jusqu’à l’ovulation par injection d’œstrogènes
□  une stimulation des follicules susceptibles d’évoluer jusqu’à l’ovulation par injection de progestérone
□ une fécondation in vitro avec les ovocytes de Mme B et un don de sperme
□  une fécondation in vitro avec un don d’ovocytes

 La réponse 4 est sans aucun doute possible, mais n'est peut-être pas la plus pertinente. Une stimulation folliculaire serait bien entendu préférable, mais aucune donnée n'est fournie pour que l'élève raisonne dans ce sens. Les œstrogènes sont sans aucun doute nécessaires à la maturation folliculaire même si on s'attend à ce que l'élève pense que les follicules sécrétent les œstrogènes, ce qui n'empêche pas que les cellules fiolliculaires - sécrétion autocrine - et l'ovocyte y soient sensibles (par des récepteurs nucléaires sépcifiques). La progestérone, sécrétée par les cellules folliculaires transformées en cellules lutéales dans le corps jaune, est ici hors de propos.

À l'aide de vos connaissances concernant les sécrétions d'hormones compléter les phrases suivantes :

QUESTION 5
la FSH dosée est sécrétée par

Cochez uniquement la réponse exacte

□    les ovaires
□   l'hypophyse
□    l'hypothalamus
□    l'utérus

La réponse 2 est la seule exacte.

QUESTION 6
un ovaire sécrète

Cochez uniquement la réponse exacte

□     de la progestérone avant l’ovulation
□     de la LH avant l’ovulation
□     de la progestérone après l’ovulation
□     de la FSH aprèsl’ovulation

La réponse 3 est la seule exacte.